LE FILM QUE JE VIENS DE VOIR

the big lebowski sur estimé ? Ben, en tous cas moi je trouve que c'est un véritable chef d'oeuvre mais bon... eh eh... non rien que d'y repenser, c'est vraiment le film le plus cool du monde.

Pour No Country, c'est la classe absolue, mais j'ai l'impression que c'est vraiment les américains qui parlent aux américains, et que pour nous autres de la vieille europe, c'est un peu euh... abstrait, ou hermétique

Globalement j'aime assez plutôt bien aussi: vu No Country la semaine dernière, et l'ambiance générale m'a vraiment beaucoup plu.

Je plussoie donc (faut que je voie Fargo, du coup).

(+1 sur les deux remarques de Melvin, No Country est en effet, je crois, très très codé, c'est d'autant plus net en VO, bien entendu... une VO obligatoire dans ce cas-là. J'ai pas été trop dérangé malgré tout par le manque de références, mais je sais aussi que j'ai capté à peine 10% des finesses du film. N'empêche que les personnages sont énormes)

starsky a lancé une nouvelle mode des +1 !


sinon la je matte une adaptation en téléfilm du livre de terry pratchett "la huitième couleur"


faut le voir ! c'est absolument chouette genial !!!

Zabos a écrit:

Globalement j'aime assez plutôt bien aussi: vu No Country la semaine dernière, et l'ambiance générale m'a vraiment beaucoup plu.

Je plussoie donc (faut que je voie Fargo, du coup).

(+1 sur les deux remarques de Melvin, No Country est en effet, je crois, très très codé, c'est d'autant plus net en VO, bien entendu... une VO obligatoire dans ce cas-là. J'ai pas été trop dérangé malgré tout par le manque de références, mais je sais aussi que j'ai capté à peine 10% des finesses du film. N'empêche que les personnages sont énormes)

Clair, franchement, je me rappelle mon air dubitatif sur le final, se mélangeant très bien à la consternation de mon pote avec qui je matais le film... Très très bon, très très beau, très très bien écrit, très très bien joué, mais alors euh... au final, on se sent un peu idiot... J'aimerai bien lire une analyse argumentée du film.

Twilight, nan mais sérieux... quelle merde..

melvin a écrit:

Zabos a écrit:

Globalement j'aime assez plutôt bien aussi: vu No Country la semaine dernière, et l'ambiance générale m'a vraiment beaucoup plu.

Je plussoie donc (faut que je voie Fargo, du coup).

(+1 sur les deux remarques de Melvin, No Country est en effet, je crois, très très codé, c'est d'autant plus net en VO, bien entendu... une VO obligatoire dans ce cas-là. J'ai pas été trop dérangé malgré tout par le manque de références, mais je sais aussi que j'ai capté à peine 10% des finesses du film. N'empêche que les personnages sont énormes)

Clair, franchement, je me rappelle mon air dubitatif sur le final, se mélangeant très bien à la consternation de mon pote avec qui je matais le film... Très très bon, très très beau, très très bien écrit, très très bien joué, mais alors euh... au final, on se sent un peu idiot... J'aimerai bien lire une analyse argumentée du film.

Bah, y a pas qu'une analyse sociétale, mais d'aprés moi, une véritable métaphore de la société occidentale dans un cadre ou la ruralité et un urbanisme volubile se mêlent dans la violence. Un film sur l'argent, sur la guerre et ses intérêts d'un point de vue individualisés; chaque protagoniste y tient un rôle important, qu'il soit intéressé, médiateur ou observateur, mais au fond, plus personne ne comprend pourquoi il est engagé dans ce conflit. Cette compétition. En fait, c'est, toujours à mes yeux, un film sur la fierté maladive, la fierté inutile, l'orgueil obstiné, qui mène à la perte de tout ce que l'on a à cause d'une stupide obstination d'être le meilleur, d'avoir le dernier mot...
Un film désespéré, jusqu'au boutiste, dont le slogan pourrait être "tout est perdu d'avance"...

A mes yeux, le meilleur film des frêres Cohen, avec THE BIG LEBOWSKY dans un registre opposé, où tout est parfaitement maîtrisé, de la mise en scène et la direction des acteurs, à l'utilisation de la musique, en passant par le scénario et les dialogues (truculents), la photo, le montage...

Ces deux là, les Cohen, ont une vision du cinéma qui sort des clivages restreints du 7ème art. Ils filment l'espace comme personne, utilisent la géométrie de manière optimale, avec un rapport toujours direct aux dualités de lumière, de mouvement, chez les personnages, etc...
Ils filment comme des musiciens qui fignolent et arangent leurs morceaux. Chaque détail est maitrisé, réfléchi...

De génies, quoi.

Tout à fait et joliment dit, mais en fait mon désarrois, c'est surtout par rapport au discours final de Tommy lee Jones... Là j'ai vraiment senti que je loupais quelque chose, même si, ces "réserves" posées, le film reste éblouissant et qu'il y a suffisamment de quoi se mettre sous la dent pour ne pas être frustré !

ATTENTION SPOILAGE INTENSIF

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Le film dissèque à mes yeux les notions de bien et de mal très subjectives selon chacun. L'honneur et l'intégrité de chaque personnage se dessinent en fonction de ces notions, leurs valeurs, et aussi (et surtout) leur ego.

Ainsi, Ravier Bardem, bien que tout soit "terminé", met un point d'honneur à aller chez la femme du chasseur pour l'éliminer. C'est son intégrité de tueur, il en a fait la promesse. Qu'importe le risque pris et il n'est pas question de libre arbitre. C'est un acte odieux à nos yeux (elle est victime innocente de l'acharnement de son Mari), il n'est pas question de mal, mais de bien. Une promesse est faite ("si tu abandonnes, j'epargnerais ta femme, sinon je la tue"), l'honneur et l'intégrité sont en jeu et rien (sauf le hasard) ne peut l'en l'empêcher. Il oeuvre pour une cause "noble". D'où le jeu de pile ou face ."c'est tout ce que je peux faire", il dit, et la femme répond "non, c'est votre choix". Le bien et le mal se jouent dans un jeu de hasard, sur une pièce de monaie. Il n'est question que d'un choix, celui de l'honneur.

Quand lors de son discours de fin, Lee Jones raconte son rêve, j'y vois une phase d'introspection, suite à la discussion qu'il a eu avec le mec aux chats
("pendant tout le temps ou tu passe à vouloir récupérer ce que l'on t'as pris, deux fois plus te coule entre les doigts", dit ce dernier au sujet d'une éventuelle vengeance contre l'homme qui l'a cloué dans un fauteuil. Lee Jones réponds qu'il a passé sa vie à penser que dieu apparaîtrait dans sa vie quand il serait vieux, et qu'il ne le vois nule part... L'autre lui répond que c'est de la vanité)
Donc, Jones raconte son rêve, dans lequel son père le dépasse à cheval pour aller allumer un incendie. Les flammes qui brulent. Son père, tout comme lui, représente la loi. Le bien. LEUR idée du bien. Son père, mort avant lui a allumé un incendie au nom du "bien", et c'est cet incendie qui attends Jones, de par ses choix. Il attendait dieu, et il vois le diable. Ses échelles de valeur se renversent à ce moment, suite au doute de son métier et au choix de démissioner. Par honneur (suivre les traces de son père), par fierté et intégrité (la loi, le pays, le bien), il a perdu son temps, ses valeurs et sa vie. Il a perdu dieu, pour lequel il pensait oeuvrer tacitement. A l'aube de la mort, il ne voit qu'une chose. La fin, le feu, l'enfer.
Le monde va bruler, et personne n'y peu rien, parce qu'il n'y a pas de libre arbitre. Juste de la vanité.

Le chasseur aurait pu partir avec l'argent. Pour l'honneur, il reste et se bat. Il meurt.

Le tueur, intègre, veut tenir sa parole. Il n'a aucun libre arbitre, laissant le hasard prendre les décisions difficiles. Il est voué à être seul et à souffrir. Son rempart à la solitude: infliger souffrance, douleur et mort autour de lui. Il a cet esprit de domination qui anihile son humanité.
C'est à la foi dieu et le diable.

Tout est une question de choix. La femme du chasseur insiste là dessus: "la pièce n'a rien à voir avec tout ça. C'est VOUS".

C'est des ressentis, jetés comme ça. Mais voilà, à mes yeux, la thématique de ce film: vanité, fierté, honneur. Pas de place pour la remise en question, seulement pour les valeurs que l'on a choisi. Ce pays n'est pas fait pour le vieil homme qui, au seuil de la mort, doute, et remet ses choix en cause...

Bien vu ! Ca me donne vraiment envie de le revoir sous cet oeil là.

Je rajouterais même que la grande question est sur cet esprit manichéen que règne chez chacun. Il n'y a que le mal, puisque que la vanité et la violence.

Yep, j'avoue que le dernier monologue m'avait largué. J'avais compris que Tommy était en bad profond, mais pas le chemin de sa pensée. Il faut que je me le remate.

Sinon à l'autre bout du spectre cinématographique j'ai vu Ratatouille parce qu'à l'époque il avait un bon buzz, avec des gens qui m'avaient dit qu'il était super. Mais en fait non, il est sympa, techniquement très réussi, mais il manque d'humour, et je me suis fait vaguement chier à plusieurs reprises.


Et pour ceux qui ne l'ont pas vu, In Bruges est à voir absolument.

Requiem for a dream, magnifique.
Trainspotting, magnifique.
Astérix et obélix: mission cléopâtre, trop marrant.

L'incroyable destin de Benjamin Button...

Merci torrent, heureusement que je me suis pas déplacé pour cette merde. 2h30 pour .... ? Je me demande toujours.

Est-ce que quelqu'un a aimé ? Pour quel raison ?

ma belle soeur l'a vu elle a dit comme toi !

un pote intransigeant sur le cinoche l'a vu, il a adoré.
Faut croire que ça prend, ou ça prend pas.
Et peut être que ça ne prend que sur grand écran...

Perso, pas vu, mais je compte me déplacer, sachant que je kiffe beaucoup Fincher...

Je viens de me mettre à Oz, hein starsky ;)

L'episode 1 m'a un peu accroché mai pas plus que ça. J'attend de voir la suite en fait.

Sale gosse.

elle doit avoir du goût ta belle-soeur :o)

sinon starsky, post un compte-rendu une fois visionné, je suis curieux d'avoir ton avis. Sincèrement c'est pas faute d'avoir essayé d'aimer !

Evidence, court métrage que j'ai envie de dire wooooooh....
et
KOYAANISQATSI, des images avec de la musique. Assez étrange mais sympathique.

Bande de sauvages.

Ca m'a fait marrer

Moujik L a écrit:

elle doit avoir du goût ta belle-soeur :o)

ouai ca va, en plus d'etre jolie et completement boogie dans sa tete ^^

starsky a écrit:

un pote intransigeant sur le cinoche l'a vu, il a adoré.
Faut croire que ça prend, ou ça prend pas.
Et peut être que ça ne prend que sur grand écran...

Perso, pas vu, mais je compte me déplacer, sachant que je kiffe beaucoup Fincher...

La même !
J'ai vraiment hâte de voir ce que sa donne.

Dernièrement je suis allé voir Slumdog millionnaire; je l'ai trouvé très bien, mais j'ai envie de dire dommage, on retrouve l'histoire relou d'amour, que les médias s'empressent de vanter comme seul mérite du film.
Le côté qui expose les conditions de vie d'un bidonville, et surtout du savoir (le terme est mal choisis dsl) qu'on peut acquérir alors qu'on vie dans ses conditions, m'ont beaucoup plus marqué que le baisé finale.
Le côté humoristique du truc est aussi un plus.
Et pour la petite anecdote (à vérifier)... les deux jeunes héros étaient vraiment originaire de bidonville, ont leurs auraient offert deux superbes maisons... merci l'Etat Indien, trop charitable.

Sinon j'attends impatiemment le dernier Tarantino; Inglourious Basterds, qu'à l'aire d'être de la dynamite concentré !
Regardez le teaser sur allociné, Brad Pitt qui te sors "And I want my scalp"
aha

BOB L'EPONGE, le film
Un putain de chef d'oeuvre. Et je déconne pas une seconde.

Je connaissais pas la série...

J'ai vu le Tunnel, un film de 2001 inspiré d'une histoire vraie, sur un tunnel creusé sous le mur de Berlin pour faire enfuire une quarantaine d'allemands de l'est. Vraiment bien.