LE FILM QUE JE VIENS DE VOIR

Je viens de matter le film irréverssible pour la troisième fois et je kif toujours autant. (a croire que je suis barje)

Je l'ai pas vu , le film de sofia coppolla (auquel on doit au moins le retour de bill muray), mais dans la "même veine" (muray depressif), j'ai vu gbrocken flower (film à voir en v.o) qui est très très bon (allez, une dernière parenthèse).

starsky a écrit:

si, baby blood, avec l'hidtoire de la moustache...
Hem.

baby moustache? Nan les effets de moustache sont nuls!
hem

UN COUPLE EPATANT de lucas belevaux
J'ai bien rit.
C'est assez rocambolesque et les acteurs s'en sortent vraiment très bien.
J'ai envie de voir les autres de la triliogie ... (le testament sur dictaphone qui change régulierement , ça m'a fait pleurer de rire)

_________________

Bah j'ai pas méga accroché sur Baby blood hein, bon...
J'vais me faire une tranche de evil dead, ça me requinquera....

Comme plein de gens...
Moi je le surkiffe.
La dualité monstre/bébé; haine/amour...
snif...

starsky a écrit:

Je l'ai pas vu , le film de sofia coppolla (auquel on doit au moins le retour de bill muray), mais dans la "même veine" (muray depressif), j'ai vu gbrocken flower (film à voir en v.o) qui est très très bon (allez, une dernière parenthèse).

eeeeuh j'ai ptet pas saisi tout le post, mais Brocken Flowers c'est un Jim Jarmush hein :D

starsky a écrit:

Citation :

Je l'ai pas vu , le film de sofia coppolla (auquel on doit au moins le retour de bill muray), mais dans la "même veine" (muray depressif), j'ai vu brocken flower (film à voir en v.o) qui est très très bon (allez, une dernière parenthèse).

Toutes mes excuses grand Starsky :DD

Moi faudrait que je trouve le courage de mater Aviator. Quelqu'un l'a vu? il est bien?

Et quelqu'un a-t-il deja vu un vieuuuux film avec Malcom Mc Dowell nommé "If"? j'aimerais bien le voir mais ça doit être relativement introuvable :?

Aviator, non.
If, ça me parle lointainement, mais on va dire non.

Aviator: vu, ai bien aimé le côté "suivre la vie d'un mec": ascension, déchéance... un thème pas super original mais c'est bien traité et j'étais dedans.

BritFox a écrit:

Aviator: vu, ai bien aimé le côté "suivre la vie d'un mec": ascension, déchéance... un thème pas super original mais c'est bien traité et j'étais dedans.

tu jouais quel rôle ?

Réglement de comptes à OK Corral

en fait, le topic sur l'éventuel nouveau forum....

Le Sabreur manchot – La Rage du Tigre (Chang Cheh, 1971)

Le Sabreur manchot… hu hu hu, c’est comme ça qu’est traduit en français « The One-armed Swordman », produit par ce qui a l’air d’être un mythe à Hong Kong, les Shaw Brothers.

Je viens de me mater le troisième épisode (ouais j’m’ai gouré) de la trilogie, La Rage du Tigre.
C’est l’histoire d’un mec, Lei Li, et Lei Li, c’est un mec qui dans une improbable Chine médiévale manie le double sabre comme un dieu jusqu’au jour où il tombe dans le traquenard d’un chevalier très respecté, un genre de grand maître, Luang. Ce dernier pille régulièrement des convois par le biais du chevalier du Tigre qu’il contrôle en sous-main, gardant ainsi son excellente réputation. Il parvient même à faire accuser notre héros et ses concurrents potentiels en général, résolvant en les éliminant les affaires, et devenant encore plus aimé, même si oh bah tiens, il ne retrouve toujours que le coupable, mais pas l’argent.

Bref, notre héros tombe dans ce piège, et est battu au sabre double par ce faux sage qui manipule le bâton triple (si, si) avec une botte secrète imparable pour les double sabres. Notre héros est vaincu. Blessé, selon les termes du duel, il se coupe lui-même un bras (cette scène est absolument poilante et anthologique) et renonce aux arts-martiaux. Il est recueilli par un vieux qui l’embauche dans son auberge, où il essaye d’oublier, brimé, méprisé et même régulièrement battu par les clients, sauf la fille du forgeron, Pao Chao, qui l’aime quand même bien.

Un jour se pointe un jeune chevalier sans maître, Feng, prodige du double sabre qui reconnaît en Lei Li le héros déchu qu’il tente d’oublier. Peu après la fille du forgeron est emmerdée par des méchants sbires du manoir du Tigre, manipulé par Luang. Feng, avec l’aide de Lei Li, la sauve. Ils deviennent potes, et Lei Li leur explique enfin son tragique destin et ses affres tortueux.
Dans la foulée, afin de piéger l’encombrant Feng, le chevalier du Tigre et le méchant Luang organisent une réunion au manoir de tous les adeptes des arts martiaux. Notre jeune chevalier y va, et, pensant Luang sincère et sage, mais berné, menace le chevalier du Tigre et le tient en respect, le dénonçant comme un méchant auprès de Luang, selon les plans de ce dernier. Qui forcément pouffe intérieurement. Il parvient à prouver que ses accusations sont fausses par un habile stratagème, et, honneur oblige, se bat avec lui, parvient à le vaincre, et propose de le laisser partir contre sa promesse de cesser son activité et d’abandonner définitivement le sabre, se coupant un bras. Mais Feng refuse, il en veut trop au chevalier du Tigre : « je veux tuer ce chien galeux », répond-il, déjà blessé. Luang s’en lave les mains, et le chevalier du Tigre, avec ses hommes en masse, à la loyale quoi, se jette sur lui, mais se fait tragner quand même comme un bon méchant. Il finit par le tuer de façon archi pas loyale.

Lei Li décide alors de le venger, et roule ma poule, ça va saigner.

A première vue, c’est un genre de western asiatique bizarre en cinémascope, flashy et kitsch, avec des musiques super synthétiques qui passent de la scène toute triste à la musique de bagarre sans aucune transition (et j’ai un pensée pour l’ami Merlinus), en coupant et simplement la bande en plein milieu. Des combats pas forcément toujours crédibles, les chorégraphies étant vieillottes, mais prometteuses, des décors fameux, manifestement de gros moyens la fin des 60’s, une surenchère fascinante dans la quantité de sbires de méchants venant se faire hacher en bancs compacts et motivés par un mec tout seul, de l’hémoglobine rose fluo en veux-tu en voilà, des cascades avec des câbles qui se laissent bien deviner, mais qui font plaisir, des dialogues disons… simples et bourrins comme on aime. Mais minimum syndical quand même. Au début, comme je suis moqueur, j’ai même bien ri comme devant un navet attendrissant. Mais c’est aussi dû au fait que je susi assez con dans mon genre. Car finalement, je me suis petit à petit laissé au prendre au jeu, à l’ambiance, la répétition des lieux apporte une réelle unité au truc et c’est carrément un très bon moment que j’ai passé, pas seulement en riant, mais bien en suivant le film de façon haletante. Certaines scènes sur la fin donnent carrément envie de voir les autres, car on sent bien passer à certains moments le souffle héroïque tout ça, bref, ce qui fait que ce genre de film peut vraiment plaire et que si on veut faire un parallèle osé, notre Li Lei n’est parfois pas très loin du grand Clint dans sa période western.

Ce soir je m’attaque le premier, au titre pas mal non plus : Et un seul bras les tua tous.

Zabos, je t'aime... et tes CR aussi :-)

The Nudist Colony of the Dead

Eh oui mesdames messieurs le titre en envois pas mal. Et le film aussi. Je m'attendais à un gros film de zombie sur une plage nudiste (oui le titre quoi..) mais j'étais bien loin du compte car il s'agit d'une comédie musicale!

Le film étais en anglais, pas très compliqué en se qui concerne les dialogues, mais pour les chanson c'était déja plus coton et j'ai du passé a coté de pas mal de truc rigolo.

Le theme musicale du film (The nudist colony of the dead, pour faire originale) est absolument génial. Les zombies sont vraiment mal fait, mais ce n'est pas grave, car dès que la musique commence et qu'ils chantent, c'est un véritable clip de Michael Jackson!

Plein de style musicale dans le film, si vous aimé Cannibale, The musicale et Cindy Lauper, vous adorerez!

L'histoire? Pas très compliqué, un groupe de nudiste organise un suicide collectif après avoir été interdit de nudisme. Plus tard un groupe de jeunes precheurs arrivent sur le site du camp nudist, et les nudiste se reveillent. Résumé en très gros.

Sinon pour la ptite annecdote, le film est considérer comme "Sexploitation" (enfin c'était ecrit sur le DivX), c'est a moitié vrai je pense. Les film de sexploitaiton c'était dans les année 60 et 70 des film servant d'occasion a mettre du cul. Là le film est bien plus récent, et il n'y a pas tant de nudité (les zombies ont des petit pagne en feuille morte sur leur sexe...).

EDIT : Je viens de relir et on dirait que ce film est une grosse merde rigolote. Mais personnelement je trouve que la réalisation est super efficace, surtout les scènes de danses ou musicales. Bref un très bon film mais avec surement un budget negatif question effects speciaux.

En passant, un garçon que je connais un peu, même s'il est très très loin de "notre milieu" s'est fabriqué un p'tit forum musique-livres-ciné. C'st disons du boulot d'ado, soyez indulgents, mais il rame et est plein de bonne volonté.

Les fans locaux de ciné et de bouquins devraient pouvoir y remédier, et on pourra y causer avec un topic par livre/film, ce qui manque horriblement ici à mon avis (j'en avais déjà causé).

Parlons de la musique et des livres

Après, faites comme vous voulez, si c'est humanitaire c'est pas la peine non plus!

Zabos a écrit:

Le Sabreur manchot – La Rage du Tigre (Chang Cheh, 1971)

Le Sabreur manchot… hu hu hu, c’est comme ça qu’est traduit en français « The One-armed Swordman », produit par ce qui a l’air d’être un mythe à Hong Kong, les Shaw Brothers.

Je viens de me mater le troisième épisode (ouais j’m’ai gouré) de la trilogie, La Rage du Tigre.
C’est l’histoire d’un mec, Lei Li, et Lei Li, c’est un mec qui dans une improbable Chine médiévale manie le double sabre comme un dieu jusqu’au jour où il tombe dans le traquenard d’un chevalier très respecté, un genre de grand maître, Luang. Ce dernier pille régulièrement des convois par le biais du chevalier du Tigre qu’il contrôle en sous-main, gardant ainsi son excellente réputation. Il parvient même à faire accuser notre héros et ses concurrents potentiels en général, résolvant en les éliminant les affaires, et devenant encore plus aimé, même si oh bah tiens, il ne retrouve toujours que le coupable, mais pas l’argent.

Bref, notre héros tombe dans ce piège, et est battu au sabre double par ce faux sage qui manipule le bâton triple (si, si) avec une botte secrète imparable pour les double sabres. Notre héros est vaincu. Blessé, selon les termes du duel, il se coupe lui-même un bras (cette scène est absolument poilante et anthologique) et renonce aux arts-martiaux. Il est recueilli par un vieux qui l’embauche dans son auberge, où il essaye d’oublier, brimé, méprisé et même régulièrement battu par les clients, sauf la fille du forgeron, Pao Chao, qui l’aime quand même bien.

Un jour se pointe un jeune chevalier sans maître, Feng, prodige du double sabre qui reconnaît en Lei Li le héros déchu qu’il tente d’oublier. Peu après la fille du forgeron est emmerdée par des méchants sbires du manoir du Tigre, manipulé par Luang. Feng, avec l’aide de Lei Li, la sauve. Ils deviennent potes, et Lei Li leur explique enfin son tragique destin et ses affres tortueux.
Dans la foulée, afin de piéger l’encombrant Feng, le chevalier du Tigre et le méchant Luang organisent une réunion au manoir de tous les adeptes des arts martiaux. Notre jeune chevalier y va, et, pensant Luang sincère et sage, mais berné, menace le chevalier du Tigre et le tient en respect, le dénonçant comme un méchant auprès de Luang, selon les plans de ce dernier. Qui forcément pouffe intérieurement. Il parvient à prouver que ses accusations sont fausses par un habile stratagème, et, honneur oblige, se bat avec lui, parvient à le vaincre, et propose de le laisser partir contre sa promesse de cesser son activité et d’abandonner définitivement le sabre, se coupant un bras. Mais Feng refuse, il en veut trop au chevalier du Tigre : « je veux tuer ce chien galeux », répond-il, déjà blessé. Luang s’en lave les mains, et le chevalier du Tigre, avec ses hommes en masse, à la loyale quoi, se jette sur lui, mais se fait tragner quand même comme un bon méchant. Il finit par le tuer de façon archi pas loyale.

Lei Li décide alors de le venger, et roule ma poule, ça va saigner.

A première vue, c’est un genre de western asiatique bizarre en cinémascope, flashy et kitsch, avec des musiques super synthétiques qui passent de la scène toute triste à la musique de bagarre sans aucune transition (et j’ai un pensée pour l’ami Merlinus), en coupant et simplement la bande en plein milieu. Des combats pas forcément toujours crédibles, les chorégraphies étant vieillottes, mais prometteuses, des décors fameux, manifestement de gros moyens la fin des 60’s, une surenchère fascinante dans la quantité de sbires de méchants venant se faire hacher en bancs compacts et motivés par un mec tout seul, de l’hémoglobine rose fluo en veux-tu en voilà, des cascades avec des câbles qui se laissent bien deviner, mais qui font plaisir, des dialogues disons… simples et bourrins comme on aime. Mais minimum syndical quand même. Au début, comme je suis moqueur, j’ai même bien ri comme devant un navet attendrissant. Mais c’est aussi dû au fait que je susi assez con dans mon genre. Car finalement, je me suis petit à petit laissé au prendre au jeu, à l’ambiance, la répétition des lieux apporte une réelle unité au truc et c’est carrément un très bon moment que j’ai passé, pas seulement en riant, mais bien en suivant le film de façon haletante. Certaines scènes sur la fin donnent carrément envie de voir les autres, car on sent bien passer à certains moments le souffle héroïque tout ça, bref, ce qui fait que ce genre de film peut vraiment plaire et que si on veut faire un parallèle osé, notre Li Lei n’est parfois pas très loin du grand Clint dans sa période western.

Ce soir je m’attaque le premier, au titre pas mal non plus : Et un seul bras les tua tous.

j'adore ce putain de film, rien à jetter.
Je l'ai chroniqué quelque part.
En plus c'est le meilleur de la trilogie.

Moi, j'y trouve vraiment aucun défaut, et les chorégraphies sont très bien.

Kill bill et "les 88 barjots" (ou le truc du genre) en est un homage.

Massacre à la tronçonneuse

Grave géant, j'ai trippé comme un fou. Le debut est un peu flippant, mais dès que Leatherface apparait c'est rigolade sur rigolade. J'trouve que pour un film "amateur" y'a quand même pas mal de plans assez pros, et remarquablement esthetiques: Les yeux de la fille quand elle est attachée dans la maison, ou la magnifique fin avec Leatherface qui tourne avec sa tronçonneuse sur le lever du soleil. Pas t't'afait serie B mais pas t't'afait film pro. J'aime bien :)


(Pis du coup j'ai compris le "N'ai pas peur. Grand père est l'meilleur. Tu ne sentira rien." :) )

ha, 'faut pas exagérer...la scène du repas est drole, mais ça reste super glauque et atrocement sadique...

D'ailleur, j'ai presque oublier d'en parler, mais quelqu'un a vu Snakes on the Plane? Sortis ya pas longtemps au cinoche? Moi j'ai vu et j'aimerais bien des avis, parce que j'suis partagé.

starsky a écrit:

ha, 'faut pas exagérer...la scène du repas est drole, mais ça reste super glauque et atrocement sadique...

Non c'est pas le repas qui m'a fait rigolé en fait, c'est quand le premier mec se fait tuer...il entend des bruits dans la pièce du fond, il s'aproche doucement (ça c'est hyper-flippant) mais quand le mec aparait et "Poum" un ptit coup sur la tête j'etais effondré...c'est les moments qui me font trop marrer, quand il les bute avec une masse...
Eeeeet PAF :lol:

Starsky, tu m'avait parler d'un film ou un type oblige une femme a se pissé dessus en menacant un autre type d'un flingue. J'ai zapper le titre, tu t'en souviens?

Je me suis taper toute la saison 1 et un bout de la 2 de Oz,, et c'est génial.