Couteaux & Fleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum sur la culture alternative
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 20, 21, 22 ... 30 ... 40  Suivant
AuteurMessage
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyMer 29 Mai - 18:07

Citation :
A Béziers, le FN choisirait la liste Ménard GV 29/05

Alors que Robert Ménard, candidat à la mairie de Béziers (Hérault), cherche à réunir des personnalités pour sa liste transpartisane, le Front national pourrait décider vendredi de le soutenir, révèle le quotidien Midi Libre paru mercredi.

Le 3 juillet 2012, le journaliste Robert Ménard déclarait à la presse son souhait de se présenter aux municipales à Béziers (Hérault). Apolitique, l'ancien patron de Reporters sans frontières (RSF) restait clair : ce sera sur une liste transpartisane, la plus large possible. Il avait alors précisé "avoir rencontré des gens du PS, de l'UMP et des gens du FN". A gauche, le Parti socialiste n'a pas donné suite aux demandes du journaliste, tandis que Guilhem Johannin, un ancien MoDem passé chez les écologistes, s'est officiellement déclaré candidat. Côté UMP, Raymond Couderc, l'actuel maire de Béziers élu en 2008 avec 52,07% des voix dès le premier tour, devrait se représenter.

L'option Ménard pourrait en revanche intéresser le Front national. C'est ce que révèle le quotidien Midi Libre mercredi, qui précise que la commission d'investiture du parti d'extrême droite arrêtera son choix vendredi. Depuis 2008 et son départ de RSF, Robert Ménard n'a jamais caché son respect pour Marine Le Pen. Ses ouvrages, Vive Le Pen! (2011) et Vive l'Algérie française! (2012), ont fait polémique. Il n'a d'ailleurs pas été reconduit dans la grille des programmes d'i-Télé.

Chaises musicales à échelle départementale

Mais, selon Midi Libre, c'est davantage la situation au sein du Front national local qui pourrait pousser le parti à choisir Robert Ménard. En effet, Marie-Christine Aubert, la nouvelle secrétaire départementale du FN, aurait pu se présenter à Béziers, tandis que France Jamet, la patronne des élus frontistes du Languedoc-Roussillon, devait être candidate à Sète. Cette dernière devrait finalement se présenter dans la capitale régionale Montpellier, Marie-Christine Aubert héritant alors de la ville de Sète. Ce qui laisserait Béziers sans leader frontiste.

Robert Ménard a toutefois toujours "refusé d'être le leader d'une liste FN". Le journaliste cherche à rassembler des personnalités de tous bords sur sa liste, aussi bien de droite que de centre-gauche. France Jamet a toutefois reconnu, lors d'une conférence de presse mardi, que des négociations avaient bien lieu. Le journaliste, lui, a assuré à Midi Libre "ne pas être au courant de la possible nouvelle stratégie du FN à Béziers", mais n'a pas fermé la porte pour autant : "Je serai prêt à accueillir des personnes de toute sensibilité dans la mesure où elles se retrouvent sur un programme commun." Et d'ajouter : "Le FN l'a visiblement compris et ce ne sera pas le seul parti à me soutenir."

L'enjeu n'est pas anodin. Si le Front national n'a obtenu que 10% des suffrages aux dernières municipales, son poids électoral est désormais plus important. Au vu des scores obtenus aux dernières législatives, il s'établirait entre 15 à 20% des voix. Et en captant ce qu'il appelle "les déçus de Couderc", l'actuel maire UMP, Robert Ménard pourrait même espérer une qualification pour le second tour. Ce qui concorderait avec les fortes ambitions du FN pour les prochaines municipales.
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyJeu 30 Mai - 19:07

Citation :
Le FN soutiendra Robert Ménard aux municipales à Béziers AFP 30/05

Le journaliste et ancien secrétaire général de RSF assure ne rien avoir négocié avec le parti frontiste, qui ne présentera pas de liste.

Le Front national ne présentera pas de liste aux municipales à Béziers (Hérault) et soutiendra dans cette ville la candidature de Robert Ménard, a annoncé le journaliste et candidat jeudi sur France Bleu Hérault.

«Je reçois le soutien du Front national mais je n’ai rien négocié avec le FN. Le FN représente 20 à 25 % des voix, vous pensez que tous ces électeurs sont des fachos. Sûrement pas», a déclaré l’ancien secrétaire général de l’association Reporters sans frontières (RSF), affirmant que sa candidature était «apolitique». En campagne depuis le mois de septembre, Robert Ménard a toujours répété qu’il ne serait pas le leader d’une liste FN.

Le soutien du FN à Robert Ménard intervient alors que le parti de Marine Le Pen manque d’un leader local après que Guillaume Vouzellaud a décidé en septembre de prendre du recul.

Selon Midi Libre, la patronne du FN dans la région Languedoc-Roussillon France Jamet, qui envisageait de se présenter à Sète, devrait en fait poser sa candidature à Montpellier. Elle laissera alors, à Sète, la place à la secrétaire départementale, Marie-Christine Aubert, un temps pressentie pour la ville bitteroise.

Citation :
Municipales de Béziers : Robert Ménard se dit " ravi " du soutien du FN LUDOVIC TRABUCHET 30/05

Le candidat aux municipales assure qu’il ne savait pas avant la lecture de Midi Libre mercredi.

C’est la lecture de Midi Libre, mercredi matin, qui a appris à Robert Ménard que le Front national s’apprêtait à le soutenir. Le journaliste-polémiste, candidat aux municipales à Béziers depuis l’automne dernier, ne nie pas que "des discussions" avec le parti frontiste ont eu lieu ces dernières semaines. Mais il assure qu’il ne savait pas que la commission d’investiture du Front national se réunira ce vendredi et, surtout, qu’elle devrait décider, pour Béziers, de se ranger derrière sa candidature, plutôt que de présenter la secrétaire départementale, Marie-Christine Aubert, comme cela avait été un temps annoncé.

Robert Ménard : " Pas la tête de liste du Front national "

Robert Ménard estime toutefois que cela ne change pas d’un iota sa position. "J’ai toujours dit que je ne serai pas la tête de liste du Front national ou du Rassemblement Bleu Marine. J’ai toujours dit que je rassemblerai des personnes de toutes sensibilités politiques, de la gauche à l’extrême droite, à la seule condition qu’elles se retrouvent sur un projet commun. On se moquait de moi au début, estimant que c’était farfelu de se présenter à des municipales hors parti. Je suis donc ravi de constater qu’une formation politique se range derrière moi". Même si c’est le Front national.

Ralliement possible de Debout de la République de Dupont-Aignan

Selon le candidat, d’autres partis politiques devraient imiter le FN dans les prochains jours. Cela pourrait être notamment le Debout de la République de Dupont-Aignan, dont les représentants locaux sont déjà à ses côtés et dont les thèmes de prédilection, la sécurité notamment, ressemblent aux priorités énoncées par Robert Ménard.

De l'UMP au Parti de Gauche

Mais à quelles conditions le FN pourrait lui laisser une paix royale ? En laissant des places de choix à ses militants ? "Il n’y a pas eu de discussion sur la composition de la liste. Après, il est évident que les uns et les autres pourront exprimer leur sensibilité politique, mais j’ai aussi dans mon entourage quelques UMP ou un militant du Parti de gauche. Et ils diront ce qu’ils veulent tant qu’ils défendent le programme et une disponibilité vis-à-vis des Biterrois", argumente encore Robert Ménard.

" Tout cela complique les choses pour Raymond Couderc "

L’enjeu, pour lui, sera maintenant de séduire des électeurs que la proximité du Front national pourrait repousser. L’homme de lettres qu’il est, sait jouer de la sémantique, comme il le fait depuis son entrée en campagne au nom de la liberté de parole. En ce cas, il pourrait se trouver en position de force. "Je ne me préoccupe pas de cela, dit-il. Après, cela ne me gêne pas du tout de lire que tout cela complique les choses pour Raymond Couderc". Une analyse partagée par Steve Briois, secrétaire général du Front national. Mercredi, celui-ci a affirmé que "Béziers est prenable". Les espoirs du FN sont réels.

Citation :
Robert Ménard, candidat de l'extrême-droite aux municipales 2014 30/05

Officiellement, sa candidature aux municipales 2014 à Béziers est "apolitique". Robert Ménard a pourtant reçu mercredi soir le soutien du Front national pour l'élection. Ce qui confirme l'ancrage à l'extrême-droite de cet éditorialiste cité en exemple par certains élus de l'UMP.

Le Front national peaufine son dispositif électoral en Languedoc-Roussillon pour les élections municipales de l'année prochaine et Robert Ménard en est une pièce essentielle. L'ancien éditorialiste qui s'est lancé en septembre dernier à l'assaut de la mairie de Béziers vient de recevoir le soutien officiel d'un FN jusque-là dépourvu de leader local. Le personnage public Robert Ménard représente une bonne affaire pour le parti frontiste qui tient là une tête de pont médiatique. Il vient compléter un dispostif qui s'affine après un jeu de chaises musicales. Selon Midi Libre, France Jamet, la patronne du FN dans la région Languedoc-Roussillon, devrait se présenter à Montpellier. Elle laisserait donc le champ libre à Sète pour la secrétaire départementale du parti, Marie-Christine Aubert, un temps pressentie pour la ville bitteroise.

Dérive vers l'extrême-droite

Robert Ménard a lui-même officialisé le mécano ce jeudi en annonçant sur France Bleu Hérault le ralliement du mouvement d'extrême-droite. Non sans prendre des pincettes: "Je reçois le soutien du Front national mais je n'ai rien négocié avec le FN. Le FN représente 20 à 25 % des voix, vous pensez que tous ces électeurs sont des fachos. Sûrement pas". Le candidat répète cependant qu'il ne serait pas le leader d'une liste FN.

Il achève là sa lente dérive vers l'extrême-droite débutée lors de sa présidence de Reporters sans frontière. En février, il était ainsi l'invité des jeunes identitaires lyonnais pour évoquer la question de la liberté d’expression. Ceux-ci mêmes qui se sont fait connaître pour avoir notamment investi un Quick halal en portant des masques de cochons. En avril, il a participé aux "quatrièmes journées de la réinformation » de Polémia, où on affirmait « sans complexe la supériorité de la civilisation européenne ».

Passerelle FN-UMP

La candidature Ménard constitue une autre aubaine pour le Front national dans sa stratégie de rapprochement avec l'aile droite de l'UMP dont le dernier épisode en date s'est déroulé lors des Manif pour tous. Viré de RTL pour avoir affirmé "j'approuve certaines propositions de Marine Le Pen" lors de l'émission On refait le monde, l'éditorialiste avait reçu le soutien public de plusieurs élus de parti sarkozyste. Comme sur ce tweet deValérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône.

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 2013-05-30twitte-menard

Robert Ménard ne se cache d'ailleurs pas de sa volonté dejeter des passerelles entre les deux partis. Dans le dernier billet publié sur son blog, qui date de l'an dernier, il écrivait: "Il va bien falloir que l’UMP se décide à trancher. A nous dire clairement l’attitude qu’elle compte adopter face au Front national qui réunit, bon an mal an, entre 15 et 20% de l’électorat – et bien plus dans certaines régions, du Midi notamment. Le fameux « ni-ni », ni Front national ni front républicain, n’a plus de sens. On a d’ailleurs vu qu’il s’effritait inexorablement sous la pression des électeurs de droite eux-mêmes qui, contrairement aux appareils des partis, sont deux tiers environ à souhaiter que toutes les droites se réunissent, quand c’est nécessaire, pour battre la gauche."
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyVen 31 Mai - 22:20

Citation :
Le Grand Orient de France dénonce " une montée de la violence d'extrême droite " AFP 28/05

José Gulino, Grand maître du Grand Orient de France (GODF), première obédience maçonnique du pays, a dénoncé mardi "une montée de la violence d'extrême droite" dans "un climat dangereux", auquel "il faut mettre fin le plus tôt possible".

M. Gulino en donne pour preuve la multiplication des actes anti-maçonniques intervenus la semaine dernière, comme la manifestation de "quelque 200 hurluberlus d'extrême droite, venus crier des slogans hostiles au Grand Orient, vendredi, au prétexte qu'il défend le mariage homosexuel".

Dans un appel téléphonique à l'AFP, le Grand maître du GODF dénonce également "les slogans anti-maçonniques lancés (dimanche) par des groupuscules d'extrême droite dans le cortège mené par l'Institut Civitas qui a réuni quelque 2.800 intégristes catholiques et jeunes nationalistes".

Tout au long du parcours, les manifestants ont scandé: "Ni laïque, ni maçonnique, la France est catholique", ou "il faut sortir le Grand Orient du gouvernement", après avoir accusé les "forces occultes" de le soutenir.

Pour José Gulino, "on reproduit des schémas nauséabonds, comme le complot judéo-maçonnique. Je rappelle que le premier décret pris par le gouvernement de Vichy a concerné la dissolution du Grand Orient de France".

"Une fois encore", a-t-il ajouté, "on ne sait pas s'en sortir sans trouver des boucs émissaires. Aujourd'hui, c'est l'islam qui a remplacé les juifs. Nous sommes dans un climat de montée de l'intégrisme, du fascisme, du racisme".

C'est un "climat dangereux", s'est alarmé le Grand Maître. "Cette montée de l'obscurantisme, ces violences verbales et physiques, il faut les casser le plus vite possible. Nous devons sécuriser nos locaux, prendre des précautions, faire un travail de mémoire, redire l'Histoire. 60% des moins de 24 ans ne connaissent pas le mot +Vel-d'Hiv+".

Il s'est également indigné de la démission du père Pascal Vesin, curé de la paroisse de Megève en Haute-Savoie, interdit par le Vatican d'exercer sa mission en raison de sa double appartenance à l'Eglise et au Grand Orient.

"J'ai l'impression", a-t-il confié, "de me retrouver au temps de l'Inquisition. Je relie cette décision à une forme d'obscurantisme médiéval, à un recul du vivre-ensemble, des valeurs humaines. Pour nous la liberté de conscience est absolue".

Pour le Grand maître du GODF, "il y a chez les hommes politiques une absence de réaction forte. Mais quand la République est en danger, il faut la préserver et la défendre".
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptySam 1 Juin - 14:00

Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyDim 2 Juin - 21:07

Citation :
Civitas : le mariage homo, " boîte de Pandore " avant des mariages incestueux ou polygames 29.05

L'Institut Civitas, fer de lance des intégristes catholiques nationalistes, juge que le mariage homosexuel, dont le premier est célébré mercredi à Montpellier, est une "boîte de Pandore" qui ouvre la voie aux unions incestueuses ou polygames.
Dans un communiqué publié mercredi, le président de Civitas Alain Escada interroge: "Prisonnier de sa logique contre-nature, comment le législateur pourrait-il longtemps refuser le mariage polygame ou incestueux entre personnes majeures et consentantes?"
"La boîte de Pandore s'ouvre aujourd'hui à Montpellier", dit Civitas.

"Quant à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA), poursuit Alain Escada, malgré toutes les dénégations du gouvernement, tout cela est déjà sur la table des négociations. Seul le calendrier reste à définir pour tenter d'autoriser cette marchandisation de l'être humain, résurgence moderne de l'esclavage."
Citant St Thomas d'Aquin, le président de Civitas, affirme : "Toute loi portée par les hommes n'a raison de loi que dans la mesure où elle découle de la loi naturelle. Si elle dévie en quelque point de la loi naturelle, ce n'est alors plus une loi, mais une corruption de la loi".
Civitas annonce qu'il "continuera sans faillir à oeuvrer à obtenir l'abrogation de l'infâme loi Taubira, ainsi qu'à contribuer au maintien d'une résistance déterminée face au plan subversif mené par un gouvernement révolutionnaire soumis à des forces occultes", faisant allusion à la franc-maçonnerie.
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyLun 3 Juin - 10:58

Citation :
Civitas veut rassembler des catholiques intégrites aux jeunesses nationalistes AFP 25/05

"Ce ne sera pas la manif en chantant ou en dansant, mais la manif de la colère". Dans un entretien à l'AFP, Alain Escada, président de l'Institut Civitas, affirme vouloir rassembler dimanche, au-delà des catholiques intégristes, l'extrême-droite nationaliste.

Le ton de ce champion de l'agit-prop intégriste est toujours courtois, mais le discours s'est durci depuis la première manifestation contre le mariage homosexuel, où dominaient les catholiques traditionalistes de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X (FSSPX).

En témoigne cette affichette des Jeunesses-nationalistes, appelant leurs troupes à rallier, "à l'appel de Civitas", la manifestation de dimanche, de la place du Général Catroux, à l'Opéra. "On ne lâche rien !", y lit-on, au-dessus du slogan de Civitas "Pour un grand coup de balai !"

"Nous sommes dans une attitude qui laisse place à la colère et pas en chantant ou en dansant, comme on le fait dans la manif pour tous", insiste Alain Escada, pour qui "l'acte homosexuel est un péché et le mariage homosexuel une parodie".

Pas question pour ce bouquiniste belge, qui rêve de "rechristianiser" la France, de frayer avec les suiveurs de Frigide Barjot, un nom qu'il a mis un certain temps à prononcer, tant il semblait lui écorcher les lèvres.

A la différence des opposants au projet de loi qui s'exonèrent de toute homophobie et s'inquiètent des dérives possibles de la filiation, Alain Escada réduit l'homosexualité à "un mauvais penchant qui nécessite d'être corrigé". "Tout ne se vaut pas, se plaît-il à répéter. Ou alors, si tout se vaut, le cannibalisme n'est plus qu'un goût culinaire parmi d'autres".

"On a assisté à un faux débat, pour s'apercevoir au final que tout ça était une duperie, un arrangement entre la gauche et la droite. Voilà pourquoi aujourd'hui, notre revendication est plus ferme, notre discours plus clair, notre colère plus explicite". "Nous devons faire payer à la droite et au centre le prix de ceux qui se sont abstenus ou qui ont voté pour la loi Taubira", martèle Alain Escada.

" Public plus large "

"Nous ne sommes pas des casseurs, nous ne sommes pas des voyous, notre manifestation sera plus dans la communication que dans la violence. Je n'ai aucune volonté du moindre dérapage violent".

"Mais, poursuit Alain Escada, qui revendique 1.200 adhérents et un réseau de sympathisants de 165.000 personnes, nous entendons défendre ceux qui se considèrent comme des orphelins politiques, ceux qui ont manifesté jusqu'aux Invalides (13 janvier) et qui s'aperçoivent que rien n'a changé".

Autant dire qu'il compte dimanche sur un "public plus large, plus multiforme que celui des précédents rendez-vous. Un public habituel, mais aussi un public qui a perdu confiance".

Six mois après les premières manifestations contre le mariage homosexuel, le curseur s'est déplacé vers la droite nationaliste, si l'on en juge ses propos sur "une France qui en a assez d'être bafouée chez elle, de Français qui ont le sentiment d'être devenus des citoyens de seconde zone, d'électeurs qui ont l'impression d'avoir été manipulés".

"De nombreuses personnalités soutiennent cette manifestation, souligne Alain Escada : Charles Berthollet, maire et président du Collectif des élus pour la Famille, Roger Holeindre, président du Cercle national des combattants, ancien député, Jean-Claude Martinez, ancien député européen, Françoise Seillier, ancien député au parlement européen".

"Pour revenir à la loi sur le mariage pour tous, il existe quand même des exemples de lois qui ont été promulguées, puis mises au placard sous la pression populaire", dit-il. "L'homosexualité a existé de tout temps, mais n'a jamais eu valeur d'exemple. Le problème est que le gouvernement veut en faire une norme. Il n'empêche : la nature reprendra ses droits".
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyJeu 6 Juin - 1:52

Citation :
L’horreur néofasciste vient de tuer en plein Paris 05/06

Aujourd’hui à 18h, C., militant de 19 ans connu pour son engagement contre l’extrême droite, a été lâchement agressé à Paris dans le quartier de la gare Saint Lazare.

Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d’extrême droite, manifestement selon des premiers témoignages du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire), laissé inanimé, il a été déclaré ce soir en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière.

Le Parti de Gauche s’incline avec beaucoup de tristesse et de colère devant la mémoire de notre camarade C., que nous connaissions. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses proches qui militaient à ses cotés.

Le Parti de Gauche interpelle le Ministre de l’intérieur et exige que les forces de police agissent dans les plus brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Le PG exige également la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines.

Citation :
Violente agression près de la gare RER Saint-Lazare M.Gr. avec J.C. 05/06

Le jeune homme serait dans un état de mort cérébrale...

20 Minutes n'a pas été en mesure de confirmer cette dernière information, mercredi soir: selon le front de Gauche, le jeune homme violemment agressé à proximité de l'entrée de la gare RER Haussman Saint-Lazare, en fin d'après-midi, a été «déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpêtrière».

Le secrétaire national du parti, Alexis Corbière, affirme que la victime, «Camarade C.», était «un militant de 19 ans connu pour son engagement contre l’extrême droite». Selon l'adjoint à la Mairie du 12e, ses agresseurs seraient «des militants d’extrême droite, manifestement, selon des premiers témoignages, du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire)». «L'horreur fasciste vient de tuer en plein Paris», écrit-il.

Trois agresseurs

En fin d'après-midi, un journaliste de 20 Minutes présent sur place a vu plusieurs véhicules de secours arriver. Plusieurs témoins ont décrit les trois agresseurs comme étant des skinheads, avec des bombers et rangers.

Ils les ont vus attaquer un autre groupe de jeunes âgés d'une vingtaine d'années. Un coup de poing serait alors parti rapidement, projetant la victime sur un poteau métallique. « C'était une agression très violente. On était à une trentaine de mètres avec ma copine et on a entendu un gros boum quand sa tête a heurté le poteau » , a indiqué un témoin. Un passant a alors mis le jeune homme en position latérale de sécurité, avant que la victime ne soit évacuée, en sang, a constaté notre journaliste.

Appel à Manuel Valls

Le front de Gauche lance un appel au ministre de l'Intérieur et «exige que les forces de police agissent dans les plus brefs délais pour retrouver les responsables de ce crime odieux. Le PG exige également la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines».

Citation :
Un militant antifasciste assassiné à Paris : Communiqué des ami-e-s et camarades de Clément, mort ce soir‏

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste a été battu à mort par des membres de l’extrême droite radicale. Venu de Brest pour ses études à Sciences Po, il a été victime du contexte de violences d’extrême droite qui s’est développé ces derniers mois. Il est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l’hôpital de la Pitié- Salpêtrière. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous exprimons toute notre solidarité.

Ses ami-e-s et camarades.
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyJeu 6 Juin - 13:02

Les jeunes du PG, le FdG, le MJCF l'UNEF, la FSU et le MRAP appellent à un rassemblement à 12h devant Sciences Po Paris (rue Saint-Guillaume, 7e)
Sud Sciences Po & l'Union Syndicale Solidaires, l'AAF Paris Banlieue, la FSU, le MJCF, Les Alternatifs et le NPA à 17h au Passage du havre, Métro Havre Caumartin.
L'Union Syndicale Solidaires, la FSU, le MRAP, la LDH, le PG, le PCF, le MJCF, Les Alternatifs, République et socialisme, le FdG, le MRC, le NPA et LO appellent à un rassemblement à 18h30 Place Saint-Michel

Angers : Rassemblement à 18h30 place du Ralliement
Besançon : Rassemblement 18h15 Place du 8 septembre (centre-ville).
Bordeaux : Solidaires Etudiant-e-s (ex SUD) appelle à un rassemblement ce jeudi 6 à Bordeaux à 19h Place Jean Moulin (Tram A et B, arrêt hôtel de ville).
Brest : Rassemblement 18h15 Place de la Liberté
Dijon : Rassemblement à 19h place de la Libération
Lyon : Le comité de Vigilance 69 appelle à un rassemblement à 18H30 Place de la Comédie
Marseille : Rassemblement 18h30 Vieux Port
Rennes : Le Collectif Antifasciste Rennais appelle à un rassemblement le vendredi 7 juin à 18h30, place du Parlement ; samedi 8 à 14h00, esplanade Charles de Gaulle.
Tours : Solidaires étudiants & Solidaires 37, PG37, NPA37... appellent à 18h à un rassemblement Mairie de Tours
Voiron : Ras Le Front 38 et la LDH appellent à un rassemblement à 18h30 '' Place des Indignés '' près de la Banque de France

ETC.

Citation :
Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant antifasciste a été battu à mort par des membres de l’extrême droite radicale. Clément est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Sa perte nous accable et notre douleur est encore aggravée par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, auraient pu et peuvent encore en être victimes.

Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches à qui nous exprimons toute notre solidarité.

A la mémoire de notre camarade et ami, rendez vous à 17h aujourd’hui jeudi 6 juin au passage du havre, Métro Havre Caumartin.

Solidaires Étudiant-e-s SciencesPo

Citation :
« Assassinat de Clément : une nouvelle victime de l’extrême droite » UNEF Science-Po

Hier soir, en plein Paris et en pleine journée, Clément Méric, 19 ans et étudiant à l’IEP, syndicaliste et engagé dans la lutte contre l’extrême droite, à été lynché par des membres d’un groupuscule d’extrême droite, et a succombé à la gravité de ses blessures.
Cet assassinat nous touche d’abord pour l’ignominie de ses mobiles. Notre camarade de Solidaires Etudiants a été sauvagement attaqué précisément parce qu’engagé et militant pour ses convictions. Il était aussi un camarade d’études, ce qui accroit encore plus fortement notre dégout, notre rage.
Si toutes nos pensées vont d’abord à sa famille, à ses proches à cette heure tragique, et que nous souhaitons avant tout l’arrestation des auteurs de ce crime odieux, nous ne pouvons ignorer, en tant que jeunes et citoyens, les raisons du meurtre de notre camarade : Clément a été tué pour ses idées.
C’est dans ce climat de haine entretenu par différents groupes d’extrême droite aussi bien au niveau national qu’à Sciences Po que cet acte se produit. Nous ne cesserons jamais de lutter contre ces groupes dont l’idéologie et les actes sont liés par la plus grande violence et partout nous nous battrons contre leur implantation.
Il serait coupable de ne pas prendre acte du meurtre de Clément et nous exigeons par conséquent la dissolution des groupes d’extrême droite
A la mémoire de Clément et comme protestation et signal face à la montée de cette extrême droite antidémocratique et abjecte, rassemblons nous pacifiquement devant le 27 rue Saint Guillaume à 12h, aujourd’hui Jeudi 6 juin.
L’UNEF appelle également les citoyens à se rassembler nombreux Place Saint-Michel, à 18h30, pour réclamer la dissolution de l’ensemble des groupuscules d’extrême droite.
Dans ce moment qui doit tous nous rassembler L’UNEF appelle à l’unité de tous les militants et citoyens luttant contre la violence et l’extrême droite.

Citation :
Solidaires : Un militant syndicaliste et antifasciste tué à Paris par l'extrême-droite !

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d’un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, notre camarade Clément, syndicaliste à Solidaires Etudiant-e-s et militant à l’Action Antifasciste Paris-Banlieue a été battu à mort par des membres de l’extrême droite. La mort de notre camarade s’inscrit dans le contexte de la progression d’un mouvement fasciste violent en France et ailleurs en Europe. Clément est en état de mort cérébrale des suites de ses blessures à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

Sa perte nous accable. Notre douleur et notre colère sont encore aggravées par la certitude que nombreux et nombreuses sont celles et ceux qui, militant-e-s antifacistes, personnes exposées à l’homophobie et/ou au racisme, auraient pu et peuvent encore en être victimes.

Aujourd’hui, toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches et à ses camarades de Solidaires Etudiant-e-s à qui nous exprimons toute notre solidarité.

Cet acte odieux est inséparable de la multiplication des agressions racistes, homophobes par des militants d’extrême droite ces derniers mois et de l’installation d’un climat de haine entretenu par des discours politiques stigmatisant qui ne sont pas l’exclusivité du Front national et des groupuscules fascistes..

Au-delà des suites policières et judiciaires, l’heure est au renforcement de la mobilisation antifasciste. Avec Solidaires Etudiant-e-s, l’Union syndicale Solidaires appelle toutes celles et ceux qui condamnent cet acte odieux et refusent de laisser s’installer la vermine d’extrême droite à participer massivement aux nombreux rassemblements organisés aujourd’hui et dans les jours qui viennent, à Paris et dans les départements, notamment à celui de ce soir jeudi 6 juin à partir de 17 h devant le passage du Havre, métro Saint Lazare et à rejoindre ensuite celui de Saint Michel à 18 H 30.


Citation :
Agression mortelle d’un jeune syndicaliste : les étudiants endeuillés

Un étudiant et jeune syndicaliste de 19 ans, connu pour son engagement contre l’extrême droite, est décédé la nuit dernière à Paris après s’être fait lyncher en plein Paris. Selon les premières indications confirmées par les services de police, les auteurs de cette barbarie appartiendraient à un groupuscule fasciste bien connu.
L’UNEF se joint au deuil, à la souffrance et la colère de la famille, des amis et des camarades de la victime. Cet acte odieux ne doit pas rester impunis. Le syndicat étudiant exige que les services de police agissent dans les plus brefs délais afin d’interpeller les responsables de la mort de cet étudiant.
Face à la recrudescence des agressions à caractère racistes, homophobes, xénophobes ou délibérément perpétrées à destination de militants du progrès, l’UNEF enjoint le ministre de l’intérieur à prendre ses responsabilités face à la gravité de la situation. L’UNEF exige la dissolution des groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence jusqu’à assassiner.

Contre la haine, la violence et la barbarie, l’UNEF appelle l’ensemble des citoyens attaché au combat contre le fascisme et l’extrême droite à se rassembler pacifiquement, Jeudi 6 Juin, à 12H devant l’IEP de Paris (27 rue Saint Guillaume) pour rendre hommage à cet étudiant lâchement assassiné.
L’UNEF appelle également les citoyens à se rassembler nombreux Place Saint-Michel, à 18h30, pour réclamer la dissolution de l’ensemble des groupuscules d’extrême droite.
C’est par l’unité de l’ensemble des forces syndicales, associatives et militantes qu’il faut désormais répondre.

Citation :
Décès de Clément MERIC

La FSU a appris avec effroi et indignation le décès de Clément MERIC, étudiant de Sciences-Po et jeune militant anti-fasciste, mortellement frappé par un groupe de militants d’extrême droite.

Elle adresse toutes ses condoléances à sa famille, ses proches, ses ami(e)s et camarades. Elle apporte son soutien aux militants de Solidaires et du Parti de Gauche.

La FSU condamne cette agression qui rappelle tristement la violence des méthodes de tels groupuscules d’extrême droite laissant s’exprimer leur haine raciste, homophobe.

La FSU demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux agissements des groupes d’extrême droite. Elle appelle à participer aux rassemblements organisés dans la journée.

Citation :
MEURTRE DE CLEMENT MERIC VIVE EMOTION ET INDIGNATION DE LA CFDT

La CFDT tient à exprimer sa vive émotion et sa profonde indignation face à l’agression dont a été victime Clément Méric, un jeune homme de 19 ans, étudiant et militant engagé. Les auteurs de ce meurtre sont vraisemblablement des activistes d’extrême-droite, membres d’un groupe connu pour ses excès et ses violences. La CFDT demande que toute la vérité soit faite, que les auteurs de cet homicide soient appréhendés et jugés.

La CFDT est fortement attachée à la démocratie, à la paix civile et aux valeurs de la République. En ces périodes de doute et de crise, la CFDT appelle l’ensemble des forces démocratiques à rejeter toutes les formes de violences verbales ou physiques, à conjuguer leurs efforts pour favoriser, dans tous les domaines, le dialogue et le respect des lois et des institutions de la République.

L’Etat doit être ferme face à ceux qui, par des propos de haine et des actes de violence, cherchent à remettre en cause notre démocratie et le « vivre ensemble » .

Le soutien de la CFDT, de ses militants et adhérents va vers la famille de Clément, ainsi que vers ses proches, ses amis et ses camarades.

Citation :
L’extrême-droite tue dans les rues de Paris

Hier, mer­credi 5 juin 2013 à Paris, Clément Méric, jeune syn­di­ca­liste âgé de 18 ans et mili­tant anti­fas­ciste, est mort sous les coups de mem­bres de l’extrême-droite radi­cale.

Le col­lec­tif 69 de vigi­lance contre l’extrême-droite condamne ce meur­tre ; la stra­té­gie de la peur qu’uti­li­sent ces grou­pes fas­cis­tes doit être com­bat­tue fer­me­ment, pour qu’ils ne puis­sent plus cogner et assas­si­ner dans nos rues. Nous rap­pe­lons que si à Lyon, pour l’ins­tant, aucune mort n’est à déplo­rer, les agres­sions des grou­pus­cu­les fas­cis­tes ont entraîné plu­sieurs bles­sés grave, ont donné lieu à plus 500 jours d’ITT, 39 agres­sions et 2 ten­ta­ti­ves de meur­tre.

Le col­lec­tif 69 de vigi­lance contre l’extrême droite appelle à un ras­sem­ble­ment aujourd’hui Jeudi 6 juin à 18h30 Place de la Comédie (devant l’Opéra).

Toutes nos pen­sées cha­leu­reu­ses vont à sa famille, à ses amiEs, à ses pro­ches et à ses cama­ra­des aux­quels nous expri­mons toute notre soli­da­rité.

Rassemblement à 18H30 Place de la Comédie

Citation :
Rassemblements en mémoire de Clément

L’extrême droite française a illustré ce mercredi 05 juin 2013 au soir sa seule véritable nature, lorsque cinq skinheads ont assassiné lâchement Clément, camarade antifasciste brestois qui poursuivait ses études à Paris.
Nos pensées vont à la famille de Clément, ainsi qu’à tous les camarades de Brest et de Paris qui ont partagé son combat, particulièrement les antifascistes brestois et les antifascistes de l’AFA Paris-Banlieue.

Au cœur de toutes les gesticulations à relents pétainistes de ces dernières semaines, cette lie fasciste s’est cru en bonne posture pour occuper la rue et y pratiquer la boucherie haineuse dont elle fait son « projet de société ».
À Rennes aussi cette extrême droite existe, nous alertons depuis des mois sur les agressions lâches qui se multiplient, sur ces tags de croix gammées et autres « SS », sur des dégradations de lieux visés parce que rendez-vous de militants de gauche.

Le Collectif Antifasciste Rennais appelle à un rassemblement le vendredi 7 juin à 18h30, place du Parlement à Rennes, en mémoire de Clément.

Mais nous posons également dès à présent un second rendez-vous, samedi 8 juin. C’est effectivement samedi la Marche des Fiertés à Rennes, et nous appelons toutes et tous les antifascistes à nous rejoindre dans le cortège. Les forces de gauche ont dans leur grande majorité délaissées pendant des mois la lutte en faveur de l’égalité des droits, laissant les fascistes battre le pavé par milliers face à une poignée de militantes et militants GLBT, féministes et antifascistes.
Ce samedi nous appelons à honorer la mémoire de Clément de la seule façon qui nous paraisse être à la hauteur de son engagement, en mettant massivement le mouvement social et antifasciste dans la rue pour soutenir les luttes pour l’égalité des droits. Rendez-vous donc également samedi 8 à 14h00, esplanade Charles de Gaulle à Rennes.

Cet assassinat montre la nécessité de s’organiser pour combattre les groupes et idées d’extrême droite, un combat antifasciste qui se règle non par des dissolutions, qui seront l’occasion pour ces groupes de se refaire une virginité politique et de continuer leurs agissements sous d’autres noms, comme ce fut le cas suite aux dissolutions d’Occident ou d’Unité Radicale, mais par une mobilisation quotidienne contre ces idées de haine. Pour une société débarrassée des oppressions que nous subissons au quotidien en raison de notre genre, nos sexualités, nos origines, et notre condition sociale.

NI OUBLI, NI PARDON !

Citation :
Après la meurtrière agression contre Clément, à Paris: rassemblement ce 6 juin, à Voiron, 18h30 Communiqué Ras L' Front Voiron et Ligue des Droits de L'Homme

Le mercredi 5 juin 2013, en sortant d'un magasin de vêtements, près de la gare Saint-Lazare, Clément Méric, jeune militant anti fasciste âgé de 18 ans a été battu à mort par des membres de l'extrême droite radicale. Venu de Brest pour ses études à Sciences Po, il a été victime de violences de l'extrême droite qui se developpent ces derniers mois de partout sn France et en Europe .
Il est décédé des suites de ses blessures, dans la nuit, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous exprimons toute notre solidarité.
Il est important de rappeler qu'à Grenoble, l'an dernier des jeunes des Jeunesses Communiste ont été agressés.
Qu'a Voiron, des tags nazis ont été peints sur les murs de la Mosquée, que des auto-collants haineux fleurissent dans Voiron ( voir ici ) et nous n'oublions pas aussi les agressions de 1998,1999 .
''De très vieilles ombres sont de retour, et nous fixent sans trembler.'' Patrick Chamoiseau.
Comme dans plusieurs villes de France, nous vous appelons à nous rassembler ce jeudi 6 juin 2013 à 18h30 ''Place des Indignés'' près de la banque de France

Citation :
Stupeur et colère

C’est avec stupeur et colère que la Ligue des droits de l’Homme apprend la mise à mort de Clément Méric par un groupe de skinheads, hier, à Paris.

Elle condamne fermement ce meurtre commis à raison des convictions politiques du jeune homme. Supprimer une vie, jeune d’autant plus, afin de faire taire celles et ceux qui ne partagent pas ses opinions, est insupportable et nous interpelle quant à la radicalisation récente des droites extrêmes, cet acte faisant dramatiquement écho à un discours de haine tenu depuis plusieurs mois.

La Ligue des droits de l’Homme adresse toutes ses pensées à la famille et aux amis de Clément Méric, et demande aux autorités de faire toute la lumière sur ces actes afin que leurs auteurs soient condamnés.

La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyens et les citoyennes à la vigilance et à l’expression du refus de la violence et invite au rassemblement qui a lieu jeudi 6 juin, à 18h30, devant la fontaine Saint-Michel, à Paris

Citation :
Meurtre de Clément Méric : dissolution immédiate des groupes fascistes

Le MRAP est bouleversé par le meurtre politique de Clément Méric. Jeune militant antifasciste, il a payé de sa vie son combat contre la haine de l’extrême-droite. Le MRAP adresse l’expression de toute sa compassion à sa famille durement frappée et sa solidarité militante à ses compagnons de lutte antifasciste.

Ce meurtre soulève la question de la recrudescence des agissements des groupes d’extrême-droite . Il s’inscrit dans la longue liste des provocations et violences d’extrême-droite de ces derniers mois (occupation de la mosquée de Poitiers, violence contre des hommes et femmes politiques, agressions d’homosexuels et de leurs organisations).

Même si les acteurs directs du crime ne sont pas les organisateurs des manifestations homophobes, les mots de ces derniers, leurs outrances « il va y avoir du sang » , leurs invocations à la « guerre civile » étaient autant d’allumettes de la haine que les plus ultras n’avaient plus qu’à ramasser.

Plus généralement, tous ceux, notamment à droite de l’échiquier politique , qui ont exploité le thème identitaire pour fragmenter la société, ont alimenté le terreau dont se nourrissent les plus radicaux.

Les premières informations révèlent que les meurtriers étaient membres des « Jeunesses nationalistes révolutionnaires », l’un des groupes fascistes les plus actifs ces derniers mois dans le climat politique homophobe, raciste et islamophobe qui sévit en France.

Le 28 mai 2013, le MRAP demandait la dissolution des groupes d’extrême-droite violents. Cette revendication est devenue une urgence politique. Tous les groupes d’extrême-droite impliqués dans les actions violentes de ces derniers mois doivent être dissous sans plus tarder.

Le MRAP soutient les rassemblements à Paris de ce jour, jeudi 6 juin, à 12 heures devant l’IEP et à 18h30 Place St Michel.

Ce crime survenant dans un contexte national et européen qui connaît la résurgence des thèses qui ont martyrisé l’Europe au siècle dernier, le MRAP en appelle à une vigilance et une mobilisation renforcée de tous les démocrates contre les agissements fascistes.

Citation :
http://lacausedupeuple.blogspot.fr/2013/06/un-militant-antifasciste-tue-paris.html

Aujourd'hui, mercredi 5 juin 2013, un militant antifasciste a été violemment agressé près de la gare RER Haussman St Lazare et a été déclaré en état de mort cérébrale ce soir à la Salpétrière. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches.

Pour l'instant peu d'informations mais selon le blog d'Alexis Corbière du PG, les trois agresseurs seraient des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires (JNR).

A l'heure où la droite élargie se réorganise et où les groupuscules fascistes tentent de s'imposer par la force, il est plus qu'urgent de construire la riposte et d'élargir la résistance !

Le fascisme, c'est l'arme du Capital !
Elargissons la résistance, construisons la riposte révolutionnaire !

Citation :
Communiqué de presse de Jean-Luc Laurent, Président du Mouvement Républicain et Citoyen, Député du Val-de-Marne, jeudi 6 juin 2013.

C’est avec tristesse et colère que j’ai appris la mort de Clément Méric suite à son agression cette nuit par des skinheads.

Cet acte inqualifiable, dont les auteurs ne tarderont pas à être connus, ne doit pas être minimisé. La violence d’ordre politique est intolérable et le climat de violence qui s’est installé dans le pays depuis des mois doit cesser. La République réagira et sera intraitable avec les individus et les groupes qui favorisent la haine et prônent la violence.

Pour l’heure, nos pensées vont à la famille, aux amis, aux camarades et aux proches de Clément Méric.

La République a perdu un fils et j’appelle à participer au rassemblement organisé aujourd'hui à 18h30, Place Saint-Michel à Paris.

Citation :
JEAN-MICHEL BAYLET EXPRIME SA VIVE ÉMOTION SUITE À L’AGRESSION MORTELLE D’UN MILITANT D’EXTRÊME GAUCHE

Les Radicaux de gauche condamnent avec fermeté les violences politiques perpétrées par des « skinheads » qui ont conduit à la mort du jeune Clément hier soir à Paris.

Cet événement dramatique nous rappelle qu’il ne peut pas y avoir de « dédiabolisation » de l’extrême droite dont les fondements idéologiques sont anti-républicains et anti-démocratiques et dont les méthodes restent fondées sur l’intimidation et la violence.

« J’adresse au nom du PRG mes plus sincères condoléances à la famille de Clément et à ses proches, et je les assure de notre totale solidarité dans ce moment douloureux. » ajoute le sénateur du Tarn-et-Garonne.

Citation :
Assassinat d’un jeune homme par des skinheads. Les assassins devront répondre de leur crime ! Elise LOWY, Porte-parole

Ce mercredi après-midi, à proximité de la gare RER Haussman Saint-Lazare à Paris, un jeune homme,  Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifasciste, a été sauvagement assassiné par des skinheads lors d’une agression particulièrement violente.

EELV, bouleversé par ce meurtre ignoble, adresse ses condoléances aux proches de la victime. Il faut désormais que les auteurs de ce crime soient rapidement interpellés pour répondre devant la justice de leur acte.

EELV demande la dissolution immédiate des groupes d’extrême-droite impliqués dans ce meurtre.

EELV appelle à la plus grande mobilisation face à la résurgence des groupes d’extrême-droite qui n’hésitent plus désormais à passer à l’acte avec une violence extrême. Qu’ils sachent que leur haine restera vaine et que les démocrates ne se laisseront jamais intimider par ces pratiques barbares.

Il est grand temps que celles et ceux qui ont récemment entretenus des discours de haine et de violence s’interrogent en conscience sur les conséquences que leur propos peuvent avoir sur les esprits dérangés de fanatiques violents.

Citation :
Assassinat de Clément Méric: l'extreme droite tue

Nous apprenons avec horreur ce matin l’assassinat de Clément Méric. Toutes nos pensées vont vers ses proches et ses camarades. Une nouvelle fois l’extrême droite révèle son véritable visage, celui de la haine et de la barbarie.

Face à ce drame et à l’inquiétante montée des agressions de militants partout en France par les militants du Front National et tous les groupuscules qui supportent les mêmes funestes projets notre détermination est sans faille. Antifascistes, antiracistes, nombreux, motivés et organisés nous militons à visage découvert pour construire une société de solidarité et de partage. Une société de respect et de fraternité.

Nous appelons à participer à tous les rassemblements à la mémoire de Clément. Nous appelons tous les jeunes de France à se rassembler pour faire reculer tous les projets de division et de régression qui menacent en France et en Europe.
Citation :
Mort de Clément Méric : « La haine et la violence fasciste doivent être combattues sans relâche» (Pierre Laurent, secrétaire national du PCF)

La mort de Clément, jeune homme de 18 ans, sous les coups de militants d'extrême droite est un drame tragique et révoltant. Mes premières pensées vont à ses parents et à sa famille. Au nom des communistes français, je leur adresse toutes mes condoléances.
La haine et la violence fasciste qui sont à l'origine de ce crime doivent être combattues sans relâche et les groupuscules d'extrême droite dissous. J'appelle au rassemblement de toutes les forces démocrates pour condamner cette acte odieux. Ce soir, place Saint Michel, regroupons-nous pour exprimer tout notre soutien à la famille de Clément et notre résistance face aux exactions de ces groupes néo fascistes.

Citation :
COMMUNIQUÉ DU NPA : AGRESSION FASCISTE À PARIS, MOBILISATION !

Clément, un jeune militant antifasciste, syndicaliste étudiant, a été frappé à mort, hier à Paris, par un groupe de l’extrême droite radicale, les jeunesses nationalistes révolutionnaires. Nous exprimons notre indignation, notre colère, notre solidarité à sa famille et à ses camarades après une telle agression. Ce type de groupuscules se sent encouragé dans leurs actions violentes depuis les mobilisations anti-mariage gays, dans la foulée du Printemps Français, de la progression de l’audience du Front National, de toute la droite extrême.
Des agressions du même ordre se sont déroulées à Lyon, à Toulouse, à Poitiers. Ces groupes ont des cibles : les militants progressistes, les syndicalistes, leurs organisations et plus largement tous ceux qui veulent une alternative politique à cette société d’exploitation. Le mouvement démocratique et progressiste doit prendre conscience de la nécessité de se mobiliser, de faire front le plus largement possible, pour les empêcher de nuire, pour faire reculer leur idéologie. Le NPA appelle à participer à tous les rassemblements de solidarité qui se tiendront à Paris :

17H MÉTRO HAVRE-CAUMARTIN sans badges ni drapeaux
18H30 PLACE SAINT-MICHEL

Citation :
Rassemblements à la mémoire de Clément Méric

Clément Méric, jeune syndicaliste âgé de 18 ans et militant antifascite a été assassiné par des membres de mouvances d’extrême droite radicale, dans un contexte de violences fascistes qui s’est amplifié ces derniers mois, entre autres a la faveur de campagnes homophobes ou racistes.

Les Alternatifs saluent sa mémoire et s’associent à la peine et à la colère de ses camarades de Sud Etdiants et des combats antifascistes

Deux rassemblements sont organisés ce jour

17h au passage du havre, Métro Havre Caumartin A l’appel du Collectif de Paris antifasciste et de Solidaires
18h30 Place St Michel A l’appel de diverses organisations, dont celles du Front de Gauche,…

Citation :
Stop a la montée des groupes extrémistes

Un étudiant de Sciences Po, connu pour son engagement anti-fasciste, a été "tabassé" lâchement hier soir à Paris. Ce crime a été perpétré par un groupe de militants d’extrême droite.

Violemment frappé au sol par un groupe de plusieurs militants d’extrême droite, laissé inanimé, il a été déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpetrière.

République et socialisme s’incline avec beaucoup de tristesse et de colère devant la mémoire de ce jeune militant.

République et Socialisme appelle tous les citoyens et citoyennes à participer ce jeudi 6 juin à 18h30 place Saint-Michel à Paris (M° Saint-Michel) contre la montée de l’extrême, stimulée par les ambiguïtés de la droite parlementaire, et demande la dissolution des groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence à travers le pays.

Contact presse : Marianne Journiac 06 81 53 40 70

Contact : webmaster@republiqueetsocialisme.fr

Citation :
Réaction au meurtre de Clément, militant antifasciste et appel à un rassemblement unitaire Front de Gauche

Clément Méric, antifascite, étudiant de Sciences Po où il militait au syndicat Sud a été tué hier en plein Paris par un groupe de militants d’extrême droite manifestement du Groupe JNR (Jeune Nationaliste Révolutionnaire).

Violemment frappé au sol il a été déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital Salpêtrière.

Le Front de Gauche est triste et en colère devant le meurtre politique de ce jeune de 18 ans. Il adresse ses condoléances à sa famille et ses camarades.

Le Front de Gauche s’adresse au Ministre de l’intérieur pour que les forces de police retrouvent rapidement les responsables de cet assassinat. Le FDG exige la dissolution des Groupes d’extrême droite qui multiplient les actes de violence et affichent avec de moins en moins de retenue la haine raciale et leurs convictions fascistes à Paris et à travers le pays depuis plusieurs semaines. Nous dénonçons le climat malsain qui voit la banalisation des idées d’extrême droite jusqu’au renvoi dos à dos de partis se réclamant de cette famille politique avec des forces démocratiques et antiracistes.

Le Front de Gauche soutient le rassemblement initié par les étudiants de sciences po en hommage à leur camarade à 12 h.

Nous appelons également ce jeudi 6 juin à 18h30 Place St Michel à un rassemblement unitaire le plus large possible pour dire notre horreur face à ce crime odieux et exiger la dissolution des groupes d’extrême droite responsables de la mort de Clément.

Citation :
Après l’assassinat d’un jeune militant de gauche par des nervis d’extrême droite Nathalie Arthaud

Des nervis d’extrême droite ont battu à mort, hier à Paris, le jeune militant de gauche Clément Méric, 18 ans.
Cela fait plusieurs mois que, à la faveur des manifestations contre le mariage homosexuel, l’extrême droite plastronne et s’enhardit. Même si le Front national condamne ces violences, les uns et les autres partagent les mêmes idées. Leur objectif à tous, c’est une dictature anti-ouvrière, où les Roms et les sans-papiers, les syndicalistes, les militants de gauche et d’extrême gauche, les homosexuels seraient pourchassés et réprimés. La droite, dont de nombreux dirigeants viennent de cette mouvance, est toute prête à pactiser.
Les skinheads comme ceux qui ont assassiné le jeune militant de gauche sont des barbares. Pour l’instant, ils ne constituent pas des troupes de choc contre le mouvement ouvrier mais ce serait une naïveté de ne pas préparer les travailleurs et les militants de gauche les plus conscients aux luttes politiques contre l’extrême droite que le développement de la crise peut engendrer.
Pour faire face à la montée d’un tel danger, il n’y a rien à attendre d’un gouvernement de gauche, quel qu’il soit, quel que soit son président ou son premier ministre. Il sera tout aussi impuissant devant l’extrême droite qu’il l’est devant la politique patronale. Seuls les travailleurs, s’ils sont soudés et se battent consciemment et collectivement pour imposer des mesures de survie peuvent représenter une force qui représente un espoir pour l’ensemble des couches populaires. Et seule une telle force sera capable de balayer le danger de l’extrême droite. Contribuer à ce que ces idées se renforcent dans la classe ouvrière et les classes populaires est une tâche urgente.
Lutte Ouvrière s’associe à la protestation qu’entend exprimer le rassemblement de ce jeudi 6 juin à 18h30, place Saint-Michel à Paris.

Citation :
http://www.assawra.info/spip.php?article3555

Pour la deuxième fois en quelques semaines "Assawra" est en deuil.
Après la disparition accidentelle et tragique de Rémy (22 ans), c'est l'assassinat, en plein coeur de Paris, de Clément (19 ans) par une horde fasciste.
Sympathisant actif de la Résistance palestinienne et compagnon de route d ' " Assawra " depuis plus de trois ans... il ne manquait jamais l'occasion
de nous manifester son soutien ses encouragements et sa solidarité.
Nous nous inclinons devant sa mémoire et poursuivons la route comme il l'aurait souhaité...

Pour " Assawra " Al Faraby
Revenir en haut Aller en bas
Newo

Newo


Nombre de messages : 10780
Localisation : Derrière Mars
Date d'inscription : 18/02/2005

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptySam 8 Juin - 9:19

Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyLun 10 Juin - 2:18

Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyMar 11 Juin - 16:06

Citation :
Affaire Méric : quels sont les liens entre le FN et les JNR ? Vivien Vergnaud 10/06

Marine Le Pen martèle qu'elle n'a aucun rapport avec Serge Ayoub et ses Jeunesses nationalistes révolutionnaires, dont cinq sympathisants sont accusés de la mort de Clément Méric. La présidente du FN a avoué l'avoir rencontré une fois. Pourtant l'homme connait d'autres membres du FN.

Marine Le Pen assure n'avoir "aucun rapport" avec eux. Jean-Luc Mélenchon prétend l'inverse. Depuis la mort du jeune militant antifasciste Clément Méric et la mise en examen de cinq personnes qui ont toutes reconnu être des sympathisants du groupuscule d'extrême-droite Troisième voie et des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, ces deux organisations sont dans le viseur des autorités. Et la présidente du Front national le martèle depuis plusieurs jours : "Nous n'avons aucun rapport avec ces groupes". "Je ne connais pas précisément ce groupe", avait-elle ajouté dimanche sur BFMTV. Tout au plus reconnaissait-elle avoir rencontré une fois le leader des deux organisations, Serge Ayoub.

En effet, selon le livre de deux journalistes du Monde paru en 2011 et intitulé Le système Le Pen, la patronne du Front a dîné en 2010 avec Serge Ayoub, alias "batskin" dans le milieu skinhead. A l'époque, la chef de file du FN n'avait pas démenti cet épisode. Elle avait décidé de le rencontrer car l'homme, contrairement à beaucoup d'autres issus comme lui de l'ultra-droite, avait choisi de la soutenir lors de la campagne interne au FN, contre Bruno Gollnisch.

D'autres membres du FN connaissent Ayoub

Rien de plus? Marine Le Pen a dû entendre parler d'autres fois de Serge Ayoub. En mai 2012, en pleine campagne pour les législatives à Hénin-Beaumont, ce dernier avait embarrassé la candidate du FN par un tractage sous ses yeux. Elle disait alors ne pas le connaître. Pourtant, en 2008, elle a participé à une soirée "100% French pride" à son "Local", un bar où il organise de nombreux colloques pour l'extrême-droite.

Et Troisième voie entretient des liens avec certains membres du FN. Le 1er mai, 2010, puis 2011 et encore en 2012, Ayoub avait participé au défilé du FN. En 2012, il y distribuait notamment son journal Salut public, dans lequel écrit Christian Bouchet. Ce dernier a été investi à Nantes par le FN aux législatives l'année dernière face à Jean-Marc Ayrault. Robert Ménard, soutenu par le parti pour les municipales à Béziers, a participé à un débat au "Local" en mai dernier.

Et puis l'appareil du parti connait bien Serge Ayoub, puisque ce dernier avait été approché en 1995, pour lui proposer une tête de liste aux municipales, en banlieue parisienne, racontent Les Inrockuptibles. L'affaire avait capoté. En 1999, le FN a eu également une petite attention pour "batskin". Selon l'ancien skinhead et JNR Eric Rossi, dans son mémoire Jeunesse française des années 1980-1990: la tentation néo-fasciste, le Front avait fait parvenir un télégramme de soutien à Ayoub après l'explosion (à la dynamite) de son magasin pour skinheads en 1993. Le parti avait été le seul à faire un geste.
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyJeu 13 Juin - 3:38

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 113236462

Citation :
Serge Ayoub : " Dissoudre les JNR, c'est impossible "

INTERVIEW - Après la mort de Clément Méric, tombé sous les coups de nationalistes, le gouvernement a promis la dissolution des jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Leur leader, Serge Ayoub, réagit pour metronews.

Le premier ministre a demandé samedi 8 juin au ministre de l'intérieur, Manuel Valls, "d'engager immédiatement" une procédure en vue de la dissolution du groupuscule d'extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), après la mort de Clément Méric. Cette demande se fonde également sur la base d'éléments antérieurs et "plus larges" que la seule rixe au cours de laquelle le garçon est mort mercredi.

Que vous inspire la décision du gouvernement ?

On peut reprocher ce que l'on veut aux JNR, mais dire qu'ils sont impliqués dans la mort de Clément Méric, c'est faux. J'ai été entendu par la police, ils n'ont pas cité une seule fois les JNR. Le gouvernement veut justifier une erreur qu'il a commise. Ils ont cru qu'un meurtre avait été perpétré par une bande de fascistes, et ils ont tout de suite visé les JNR. Ils sont allés trop vite.

Le gouvernement se fonde aussi sur la base d'"incidents" plus anciens...

Ni Troisième Voie ni les JNR n'ont participé à la manif pour tous. Nous n'avons jamais eu aucun problème sur le terrain. Au contraire, lors d'une récente manifestation, nous nous sommes même interposés entre des nationalistes et des CRS pour éviter les incidents. On fait un travail de service d'ordre. Nous n'avons jamais eu de problème quand on demandait d'organiser une manifestation à la préfecture : jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un tract par terre, jamais d'incidents. Ce sont des manifs pépères... Il n'y a rien à nous reprocher. Nous ne violons aucun des articles du code de la sécurité intérieure L212-1 que cite Manuel Valls. Juridiquement, ses arguments ne tiennent pas.

Peut-il dissoudre les JNR ?

On ne peut pas dissoudre ce qui n'existe pas, pour une action qu'ils n'ont pas commise. Légalement, c'est impossible de dissoudre les JNR. Ils n'ont pas de statuts juridiques. Le gouvernement ne peut rien faire. On est une bande d'amis d'une trentaine de personnes ! Quand on s'est connu on était jeunes. Maintenant on a 40 ans, on a rien à voir avec des gamins de 20 ans comme Esteban (l'auteur présumé du coup fatal porté à Clément Méric, ndlr). C'est ridicule de vouloir dissoudre une bande d'amis !

Des antifas tourangeaux a écrit:
Nous apprenons par la NR* que suite à la manifestation de samedi dernier en hommage à Clément Méric, qui est passée devant sa boutique, M.Mériguet a écrit au préfet pour demander une protection policière pour lui et sa famille.
Au delà de cette énième tentative de faire le buzz sur sa personne, nous sommes extrêmement surpris de ce revirement de M.Mériguet, qui, il y a quelques années encore, exprimait sa haine de la police nationale dans une chanson intitulée "Flic républicain", dont le refrain était "flic républicain honte du genre humain!".
La police tourangelle à qui il demande protection sera probablement ravie de connaitre le reste des paroles : "tu obéis sans honneurs aux ordres les plus malsains", "barbouze sans scrupule aux ordres de crapules, tu traques les résistants qui combattent l'occupant", etc, etc...

une chanson-culte à écouter ici: https://www.youtube.com/watch?v=Ad1OC1KqHFc 

Manifestement Pierre-Louis Mériguet n'en est pas à une contradiction près pourvu que l'on parle de lui dans les journaux. Mais à force de retourner sa veste de tous côtés, elle va finir par craquer, comme dirait Jacques Dutronc**!

*http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Faits-divers-justice/n/Contenus/Articles/2013/06/11/TOURS-Le-leader-de-Vox-Populi-depose-plainte-1501812
**cf. L'opportuniste : https://www.youtube.com/watch?v=k1SvDqKA_UQ
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyVen 14 Juin - 1:07

Citation :
Relativiser cette tragédie, c'est le tuer une seconde fois Hagay Sobol Universitaire, Président d'Association, Édité par Louise Auvitu

Le principal suspect dans l'enquête sur la mort de Clément Méric a été mis en examen. Le jeune militant d'extrême-gauche, décédé jeudi 6 juin après après avoir été battu à mort par des skinheads, continue d'émouvoir les Français. Quelles leçons faut-il tirer de ce drame ? Pour notre contributeur, la révolte est indiscutable.

La vie de Clément Méric s'est arrêtée à 18 ans, est-ce un drame ou une récupération. Faut-il renvoyer dos à dos les deux extrêmes ? Faire cela c'est rendre le mal banal et oublier que la France est un État de droit.
 
Notre société va si mal que cela choque de moins en moins de se battre plutôt que de débattre.
 
Il est plus facile de se battre
 
À peine sorti de l'adolescence, âge sans concession, la vie de Méric s'est arrêtée. À cet âge, on est de tous les combats, on veut changer le monde et pas toujours de la manière la plus subtile. Est-ce une raison pour légitimer sa mort ?
 
Non en aucun cas ! Pour Clément, son engagement était peut-être pour une façon de nous dire à nous adultes et parents que le monde que nous lui laissons, ainsi qu'à nos enfants, est dans un triste état. Qu'aurait-il pu devenir avec quelques années de plus. Avec une vie en plus ?
 
De l’autre côté, il faut se rendre à l’évidence, avoir le crâne rasé, vêtu comme un paramilitaire et armé d’un coup de poing américain, c’est rarement pour faire de la poésie. Peut-être que celui qui a porté de coup fatal, était "désorienté" et endoctriné, "ne cherchant qu’à ce défendre"… À se défendre de quoi du débat d’idées ? C’est en effet plus facile de se battre que de débattre.
 
Combattre le mal de toutes ses forces

Oui, c’est vrai, l’intolérance est dans les deux camps. Mais la France est un État de droit et les citoyens qui la composent ont le devoir de faire régner les principes républicains qui régissent notre vivre ensemble. "Tous ensemble". Sinon nous sombrerons à court terme dans la barbarie en légitimant la mort ici, et l’obscurantisme là-bas.
 
Aujourd’hui, les idéologies extrêmes sont responsables de deux vies gâchées. Combien demain si nous nous y habituons ? Si nous ne nous révoltons pas devant ce mal qui corrompt nos valeurs. Non, il ne faut pas s’habituer au mal, au point qu’il devienne banal. Il faut rester lucide pour le combattre de toutes ses forces.
 
Relativiser la mort de Clément, âgé à peine de 18 ans, l’âge de tous les possibles, c’est le laisser mourir une deuxième fois en renvoyant dos à dos "victime et meurtrier".
 
Oui ce monde est malade d’indifférence et de lâcheté. Se révolter face à ce drame n'est pas de la récupération, s'est simplement faire preuve d'humanité !
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyVen 14 Juin - 20:32

Citation :
Où en est l'extrême droite en France ? propos recueillis par Marie-Lucile Kubacki 12/06

Quelques jours après la mort de Clément Méric, puis de la dissolution des Jeunesses nationalists révolutionnaires, des voix s'élèvent pour dénoncer une poussée de la violence sur fond de montée de l'extrême droite en France. Qu'en est-il exactement ? Le politologue Jean-Yves Camus, auteur de Extrémismes en France : faut-il en avoir peur ? décrypte pour nous le phénomène.

Assiste-t-on à une résurgence de l’extrême droite en France ?

À l’extrême droite, on observe un changement de dynamique depuis que Marine Le Pen dirige le FN. Avant qu’elle n’en soit présidente, le FN acceptait en son sein des gens qui pouvaient appartenir à d’autres groupuscules radicaux ou professer une idéologie radicale. Officiellement, la double appartenance était interdite par les statuts mais dans la pratique, il y avait assez peu de contrôles. L’assassinat le 1er mai 1995 de Brahim Bouarram, jeune homme d’origine marocaine, poussé dans la Seine par des skinheads en marge du cortège du FN, a changé la donne. Le parti  a compris que son image et sa réputation étaient en jeu et il a mis à disposition de la police les bandes vidéos qui ont permis d’appréhender les agresseurs. À partir de là, il a commencé à vouloir faire le grand nettoyage. Quand Marine Le Pen est arrivée en janvier 2011, elle a assez rapidement exclu des gens qui professaient des opinions particulièrement radicales. Cela a créé un petit espace à droite du Front, avec 3000 personnes tout au plus.

L’exclusion de ces membres « radicaux » ne les a-t-elle pas radicalisés davantage ?

Si. Quand on ne trouve pas de débouché proprement politique, le ton monte... D’autant que les nouveaux médias ouvrent à la surenchère verbale : on est de plus en plus virulents sur Facebook, Twitter et les forums de discussion. Cette rhétorique belliqueuse peut assez facilement inciter des gens, par ailleurs peu structurés idéologiquement, à passer du côté de la violence physique. Le climat actuel est caractérisé par une sorte d’échauffement généralisé des esprits, accru par le fait que les militants de cette mouvance sont souvent jeunes, se savent persona non grata au FN, et que leurs groupes, pris de manière autonome, n’ont pas de perspective. Pris dans une sorte de cul-de-sac, ils peuvent être tentés de compenser le faible nombre de militants et le faible écho de leurs mouvements par un passage à la violence d’autant plus facile que le culte de la violence est présent dans leurs groupes. Une violence exercée envers des cibles qui n’ont pas beaucoup changé au fil de l’Histoire : les opposants politiques de gauche et d’extrême gauche, les minorités ethniques et religieuses, les homosexuels et tous ceux qui ont le malheur de présenter un signe visible de leur différence.

On a vu certains de ces mouvements présents dans les Manifs pour tous. L’opposition au mariage pour tous a-t-elle été un terreau pour les extrémistes ?

Je ne vois pas les choses comme cela. Civitas, le Renouveau Français, les Jeunesses nationalistes, l’Œuvre française et le GUD ont manifesté mais ils existent depuis très longtemps ! Ils n’ont fait que trouver dans les manifestations anti-mariage pour tous une bonne occasion d’apparaître sous l’œil des caméras et d’utiliser ces manifs qui rassemblaient beaucoup de monde comme caisse de résonance. Ça leur a permis de recruter un peu, de se montrer, de diffuser leur message mais c’était l’occasion qui faisait le larron. Ces mouvements ne sont pas nés avec les Manifs pour tous.

En marquant sa différence par rapport à ces groupes, le Front National cherche-t-il a faire oublier l’étiquette « extrême droite » qui lui est collée ?

Marine Le Pen a compris deux choses : pour devenir un parti véritablement normalisé aux yeux des Français et devenir acceptable aux yeux des alliances locales, le FN doit être irréprochable sur la question de l’Histoire et établir un cordon vis-à-vis des groupes radicaux. Sur la question de l’Histoire, il n’y a plus de petites phrases sur le « point de détail » et sur le cordon sanitaire, il y eu cette tentative d’exclure les éléments les plus embarrassants. Le FN est pris dans cette ambiguïté permanente entre la volonté d’être un parti comme les autres et la récurrence des affaires révélant qu’en son sein militent des gens qui professent des idées pas comme les autres. Des événements comme celui de la semaine dernière ne desservent pas le FN : tous les projecteurs se braquent sur des groupes tellement radicaux qu’à côté il passe pour un parti plus respectable. Ainsi, par contraste, on a moins de mal à la croire quand elle dit : « nous ne sommes pas d’extrême droite ».

On décrit souvent les militants d’extrême droite comme des gens peu formés, en difficulté sociale... Est-ce le cas ? Y a-t-il une sociologie de l’extrême droite ?

Il ne faut rien caricaturer. Les militants, y compris ceux des groupuscules, ne sont ni des gens d’intelligence inférieure, ni des sous-citoyens. Serge Ayoub lui même a une culture d’autodidacte. Chez les électeurs, structurellement, plus on a un niveau de diplôme élevé, moins on vote FN. Voilà pourquoi la catégorie de jeunes ciblée par les frontistes et les groupuscules sont ceux qui ont eu une entrée rapide dans la vie active et se trouvent confrontés à tous les problèmes de l’époque, insertion dans le monde du travail, coût des études et délocalisations.

[...]
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyDim 16 Juin - 0:17

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 970203_344643972330609_1167883281_n

Citation :
Communiqué de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue

Voici la preuve incontestable et définitive qu’Esteban Morillo, l’assassin de notre camarade Clément, est un militant de Troisième Voie, groupe d’extrême droite dirigé par Serge Ayoub. On observe sur cette photo Esteban Morillo (vêtu d’un tee shirt Troisième Voie) en compagnie d’un certain nombre d’autres militants dont leur leader Serge Ayoub.

La révélation de ce cliché est l’occasion pour notre organisation de soulever certains points importants liés au dramatique assassinat de Clément.

Voici une semaine que notre camarade et ami nous a quitté et que nous devons faire face à une exposition médiatique importante. Si le traitement de l’information n’est pas uniforme, nous constatons néanmoins que certains médias, dans leur recherche du scoop et du sensationnel, se sont empressés de donner la parole à l’infâme Serge Ayoub, leader de l’organisation Troisième Voie dont l’assassin de Clément était donc militant. L’occasion était trop belle pour l’extrême droite et le comportement irresponsable de certains leur a permis d’étaler leur propagande mensongère et de jouir, une nouvelle fois, d’une exposition de grande ampleur à peu de frais.

Nous souhaitons également réitérer de façon claire et directe notre accusation portée au Front National et à sa présidente Marine Le Pen. Oui les liens existent et ils ont été largement mis en lumière ces derniers jours : sécurité du défilé du 1er Mai du Front National par certains membres des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, diner en tête à tête entre Marine Le Pen et Serge Ayoub, présence de Marine Le Pen au local de Troisième Voie en 2008(1) ou encore soutien de Serge Ayoub et de Troisième Voie sur les marchés d’Hénin-Beaumont lors de la campagne du FN face à Jean Luc Mélenchon. A quand des investigations supplémentaires sur ces liens avérés entre les mouvances d’ultra droite et le Front National ?

Pour notre part, nous appelons à une grande manifestation unitaire face à la montée des idées de l’extrême droite. Rendez-vous le Dimanche 23 Juin à 15h à Paris (lieu à définir).

Toujours antifascistes !

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 ObNfuubF7YsFPirkAj6qO9PoRhqizFRwFjFfqPXeiJs.preview
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyDim 16 Juin - 22:57

Citation :
Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire

Les JNR est un rassemblement de skinheads d’extrême droite, qui a connu deux périodes d’existence : la première de la fin des années 80 au milieu des années 90, et la seconde plus récente, depuis environ 2010. A chaque fois ce groupe était dirigé par Serge « Batskin » Ayoub

La première mouture des JNR apparait en 1987, une période où le FN, mais également le PNFE, tentent avec plus ou moins de succès de récupérer à leur compte le mouvement skinhead en France, alors majoritairement nationaliste. Batskin fonde les JNR sur les cendres d’une précédente bande, le Klan, qui était le rassemblement des éléments les plus violents et radicaux des différentes bandes de skins nationalistes à Paris. Ce Klan (appelé parfois aussi Nazi Klan ou encore Zyklon Army, pour les besoins de certains reportages télévisés) gravitait autour du groupe RAC Evil Skin [1]

Dans ce Nazi Klan on trouve quelques éléments des futurs JNR comme Régis « Madskin » Kerhuel [2]. Les apparitions provocatrices deviendront la spécialité du Klan qui n’a que peu d’activité politique, comme en 1985 où le groupe défile avec une banderole « Les amis de Klaus Barbie » lors de l’hommage de l’extrême droite rendu à Jeanne d’Arc en mai. Le Klan à cette époque se rend célèbre par ses nombreux actes de violence contre les autres bandes skins et punks, mais également contre des immigrés. Ils seront le sujet de nombreux reportages dans les années 80 où on peut les voir lancer des cocktails Molotov dans un hangar désaffecté.

Désirant donner une tournure plus politique à sa bande de skinheads, Ayoub les transforme en Jeunesse Nationaliste Révolutionnaire en 1987, en pratiquant une purge dans les rangs du Klan en expulsant les éléments les moins dociles à son autorité. Ceux du Klan ayant refusé de suivre Ayoub à TV se tourneront alors vers les Faisceaux Nationalistes Européens [3] , comme Pascal Berger [4].

Parmi les premiers membres des JNR on retrouve Régis Kerhuel, Joël Giraud, « Vitri », Eric Rossi, Grand Didier, Bruce Thomson, skin anglais ayant milité au National Front ou Gilles Dussauge dit Grand Gilles [5].

Jean-Gilles Malliarakis, qui dirige alors Troisième Voie, propose à Ayoub et ses troupes d’intégrer TV, devenant la branche « jeunes prolétaires » du mouvement tandis que le GUD se chargeait des étudiants. Mais la cohabitation entre le GUD et les JNR s’avère difficile, les skinheads des JNR s’amuseront parfois à dépouiller, dans le local qui était à leur disposition, les jeunes étudiants venus s’inscrire au GUD. Dans la pratique les JNR sont cantonnés à la sécurité des manifestations et rassemblements du mouvement, une activité que les troupes d’Ayoub, à la lecture des bulletins internes du mouvement de l’époque, auront du mal à tenir [6].

Les mises en scènes médiatiques des JNR [7] , comme les photos où ils posent avec des armes à feu, la présence récurrente d’Ayoub sur les plateaux télés [8] et les coups de mains répétés en tant que SO supplétif au Front National terminent d’agacer Malliarakis qui décide de se séparer de tout ce petit monde.

Ayoub et les JNR se tournent alors vers lePNF [9] et s’installent dans leur local.

Les JNR apparaissent alors parfois sous le nom Comité de Base Jeunesse. La collaboration entre les vieux nazis et les jeunes néonazis est éphémère, les anciens de la Waffen décident de mettre les jeunes cons à la porte après la diffusion de tracts pro-irakiens pendant la Guerre du Golfe. Les JNR et Ayoub décident alors de devenir un groupe politique autonome et de ne plus être une composante d’un des multiples groupuscules d’extrême droite de cette période.

Le 5 mars 1993 les JNR organisent un meeting politique intitulé les Nouveaux Barbares à Vitry-sur-Seine, où se rassemblent des skinheads néonazis venus d’Allemagne, d‘Italie ainsi que des représentants du mouvement néonazi Blood & Honour. Le 7 mai 1994 les JNR appellent, aux côtés du GUD et de l’Oeuvre Française à un rassemblement pour dénoncer la commémoration du débarquement des alliés en 1944, ce débarquement étant considéré non comme une libération mais comme une invasion [10].

Entre 1992 et 1994, il n’est pas rare de voir les JNR, parfois aux côtés du GUD dirigé alors par Frédéric Chatillon, faire le SO volant autour des meetings du Front National, comme au meeting du Zénith à Paris en 1992.

Mais les affaires de violences finissent par rattraper les membres des JNR : Régis Kerhuel et Joël Giraud sont arrêtés pour le meurtre d’un jeune Mauricien au Havre quelques années plus tôt. C’est alors la fin des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires première période, d’autant qu’en 2000, lors du procès de Régis et Joël, Ayoub lâchera ses anciens complices.

JNR version 2.0

Ayoub fait son retour dans le milieu nationaliste français au milieu des années 2000. Après s’être rapproché un temps d’Alain Soral, il ouvre son bar associatif Le Local, et réactive en 2010 les JNR en même temps qu’il s’accapare l’appellation Troisième Voie.

Dans ces JNR, qui n’ont plus grand-chose de jeune (la moyenne d’âge a largement doublé par rapport à celle des années 80), quelques rares rescapés des premiers JNR sont encore là, comme Gilles Dussauge.

Cette fois-ci Ayoub ne tente plus de faire croire que les JNR seraient un groupe politique, avec un discours propre. Comme il le déclare alors dans les médias d’extrême droite, les JNR auront pour rôle de faire « de leur corps un rempart contre les attaques ennemies ».

L’autre grande nouveauté, c’est que là où dans les années 80 les JNR étaient un groupe d’une grosse trentaine de skinheads d’extrême droite, actifs essentiellement en Ile-de-France, ces nouveaux JNR, sont plus nombreux et surtout Ayoub a élargi le recrutement à toute la France, d’où l’apparition de différentes sections de JNR dans le Nord ou le Sud de la France. Ayoub va même chercher d’anciens membres de la tribune Boulogne comme Daniel Mack, que l’on a pu également apercevoir assurer la protection de Marine Le Pen lors du défilé du 1er mai 2012 à Paris, aux côtés d’Olivier « Géant » autre membre des JNR nouvelle version, sous les ordres d’Axel Lousteau, ancien du GUD des années 90. Pour plus d"infos sur cette histoire nous vous renvoyons à cet article

Ces JNR version 2.0 sont une nouvelle fois la garde prétorienne du mouvement Troisième Voie, et l’appartenance à ce groupe est vue dans les rangs des militants et sympathisants comme un véritable idéal à atteindre. Mais au final ses membres ont toujours le même point commun, ce sont en majorité des skinheads néonazis.

Concrètement, les JNR aujourd’hui au sein de TV sont réduits à servir de Service d’Ordre pour les manifestations organisées par le mouvement, comme lors de l’hommage rendu à Jeanne d’Arc chaque deuxième dimanche de mai [11]. Le reste du temps, on peut les apercevoir au Local, le bar associatif de leur chef.

Ayoub a réalisé un vrai travail marketing autour des JNR, dont les histoires de baston (réelles ou imaginaires) des années 80 font office légendes chez les jeunes générations de skins d’extrême droite. Entre les t-shirt siglés JNR [12], les blousons patchés JNR, tout est fait pour entretenir le mythe auprès de jeunes nationalistes à la recherche du petit frisson de la violence.

------
[1] si ses membres n’étaient pas à proprement parler des militants, le groupe était néonazi, malgré une légende tenace qui voulait que les textes des chansons n’étaient que de la provocation
[2] également bassiste d’Evil Skin
[3] Mouvement néo-nazi qui a pris le relais de la FANE
[4] Il deviendra par la suite responsable de la sécurité pour le PSG via la société Challengers jusqu’au début des années 90
[5] qu’on retrouvera également dans la version 2010 des JNR
[6] Jeunesse Française des années 80-90 : La tentation néo-fasciste, Eric Rossi, LGDJ. p.284
[7] Certains journalistes à l’époque, à la recherche de sensationnel n’hésitaient pas à « chauffer » la bande d’Ayoub pour filmer quelques agressions. Ce sera le cas en particulier le 22 avril 1990. Pour les besoins d’un reportage pour la chaîne La 5, Batskin et quelques JNR, dont Eric Rossi et Joël Giraud, agresseront un africain, Karim Diallo sous les caméras des journalistes. Ils seront condamnés à 8 mois de prison avec sursis en janvier 1994 pour cette agression.
[8] Ciel mon mardi, le Droit de Savoir, 52 sur la Une
[9] Parti Nationaliste Français, dirigés par l’équipe du journal Militant, composés d’anciens engagés dans la Waffen SS et scissionniste du FN
[10] C’est au cours de cette manifestation que Sébastien Dezieux, militant nationaliste, perdra la vie. Un comité de soutien, composé du GUD, des JNR mais également du FNJ se retrouvera en souvenir de ce militant autour du Comité du 9 mai
[11] avec des prestations diverses. En 2012 ils ont été tenus en échec par l’Action Français et en 2013 la première ligne des JNR a largement avoiné les participants de son cortège qui souhaitaient en découdre avec les Femens venus perturber le rassemblement
[12] avec leur devise Croire Combattre, Obéir
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyLun 17 Juin - 19:54

http://communisteslibertairescgt.over-blog.net/article-mobilisation-antifasciste-unitaire-la-direction-confederale-choisit-de-ne-pas-s-y-joindre-118505964.html

Citation :
23 juin, Mobilisation antifasciste unitaire : la direction confédérale choisit de ne pas s'y joindre !

Suite à l'agression mortelle du militant antifacsiste et libertaire Clément Méric, à l'émotion et à la colère légitimes suscitées par ce nouvel accès de violence des groupsucules d'extrême droite, de nombreuses organisations politiques, syndicales et associatives ont décidé d'appeler le dimanche 23 juin à une vaste mobilisation antifasciste. Le contenu de l'appel unitaire (voir ci dessous et Le Lien ici) met en cause à la fois les discours trompeurs et nationalistes des extrêmes droites françaises comme les responsabilités des gouvernements actuel et précédent dans l'application de politiques libérales, sécritaires et xénophobes qui alimentent justement les idéologies de haine et de violence raciste que le large spectre de la classe politique a condamné récemment.

Mais quel est notre étonnement que de constater que notre Confédération n'a pas daigné signer un tel appel et la mobilisation qui en découle? A part quelques syndicats Cgt (qui se comptent sur les doigts d'une main), nous n'y figurons pas. Alors que les militants et militantes Cgt se heurtent quotidiennement aux discours fascisants et racistes qui gangrènent les esprits de bon nombre de travailleurs et de chômeurs. Que les camarades de toutes sensibilités font montre d'une incroyable inventivité sur le terrain pour damer le pion aux sirènes nationalistes et xénophobes, en tentant de tout faire pour enclencher des dynamiques de luttes sociales. 

Eh bien la Confédération dans une information aux organisations de la Cgt, provenant du secrétariat confédéral, justifie sa non signature par le fait que l'appel unitaire antifasciste ne contient pas "l'expression des valeurs auxquelles nous sommes attachés". S'ensuit un rappel de l'engagement de notre confédération à combattre le racisme et à dénoncer les thèses du FN depuis quelques années. Mais quelles valeurs dans cet appel seraient incompatibles avec celles de la Cgt?!!! Au contraire, c'est la décision de ne pas rejoindre cette mobilisation et l'appel qui est incompatible avec les valeurs de classe, antiracistes et antifascistes de la Cgt !

Cette position est incompréhensible. Elle n'est pas tenable! Nous souhaitons vivement que notre confédération revienne sur cette décision qui ne fait que semer le trouble dans nos rangs militants et jeter la suspicion sur la direction confédérale.

Nous appelons à ce que l'appel unitaire antifasciste soit débattu et rejoint par un maximum de syndicats Cgt et que ces derniers interpellent la direction confédérale afin qu'elle revienne sur sa décision, qu'elle prenne toutes les mesures adéquates pour mobiliser largement sur des bases sociales le dimanche 23 juin prochain à Paris et le samedi 22 juin dans les villes où sont prévues des rassemblements et manifestations. Notre combat syndical pour le progrès social est indissociable de notre combat contre les idées d'extrême droite qui gangrènent et entravent notre action auprès de tous les travailleurs et travailleuses.

Le fascisme tue. Ensemble, combattons-le !

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre nous indigne et nous révolte ; il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois. La situation exige des actes forts, permettant de mettre un coup d’arrêt à la propagation de ces idées et pratiques nauséabondes.

Dans le respect de leurs différences, les organisations soussignées appellent à s’unir pour rendre hommage à Clément et pour éliminer la haine fasciste.

Confortés par des partis qui reprennent des propos et des pratiques de l'extrême droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous et toutes ont été l'occasion pour eux d'être mis sur le devant de la scène. Nous dénonçons la banalisation du FN et de ses idées xénophobes et racistes.

L'exclusion, le rejet de l'autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l'immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l'histoire en témoigne, conduisent au pire. L’Etat entretient un climat délétère en organisant des expulsions massives qui participent à la stigmatisation des immigré-es et des Roms. Au contraire, il est nécessaire d’agir avec détermination contre les commandos fascistes.

Odieux et inacceptable en lui-même, le meurtre de Clément dépasse le drame individuel. Agressions contre les lesbiennes, bi-es, gays et les personnes trans, contre les immigré-es et les personnes issu-es de l'immigration, les musulman-es, actes antisémites, violences envers des militant-es antifascistes et des organisations progressistes, se sont multipliées dans toute la France comme à travers toute l'Europe. Le mensonge, la haine, la violence, la mort, voilà ce que porte l’extrême-droite, de tout temps et en tous lieux.

Ce n’est pas une question morale ; le fascisme se nourrit des peurs face à l’avenir : 5 millions de chômeurs et chômeuses, 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de mal logé-es, accroissement de la précarité, conditions de travail dégradées, licenciements, fermetures d’entreprises... Face à l’explosion des inégalités et aux politiques d’austérité, il faut reconstruire l’espoir collectif en une société plus juste. La question de la répartition des richesses que nous produisons est fondamentale. L’extrême-droite est à l’opposé de ces valeurs.

Utiliser la mort de Clément serait méprisable. A contrario, c’est honorer sa mémoire que de dire publiquement et ensemble ses engagements syndicaux et antifascistes, et de poursuivre encore plus nombreux-euses et déterminés-es ses combats pour la liberté et une autre société.

Unité contre le fascisme et l’extrême-droite !
Manifestation à Paris, dimanche 23 juin à 15h
Des manifestations seront aussi organisées en commun dans d’autres villes.

Nos organisations se réuniront de nouveau après la manifestation : éradiquer la menace fasciste nécessite un travail dans la durée et l’organisation de collectifs locaux. Nos organisations sont différentes, mais elles ont un point commun essentiel : le refus de l’intolérance, du nationalisme, de la haine, et de l’exclusion ; tout le contraire de ce que veut imposer l’extrême-droite !

Le fascisme et l’extrême-droite ne sont pas des courants politiques avec lesquels on dialogue ou on compose. Leur système est basé sur la violence physique, la haine, l’asservissement des peuples.

Premiers signataires (au 13 juin) :

AC !, Act Up Paris, Action antifasciste Paris Banlieue, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC France, CADAC, CEDETIM/IPAM, CGT Educ’action Versailles, CGT Educ’action Créteil, CNDF, CNT, Collectif Antifasciste Paris Banlieue, Collectif CIVG Tenon, CONEX (Coordination nationale contre l’extrême droite), Collectif de Saint Denis contre le FN et l’extrême droite, Confédération paysanne, Convergence et Alternative, DAL, DIDF, EELV, FA, FASE, FASTI , Fédération Anarchiste, FIDL, FSU, Fondation Copernic, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, GISTI, Jeudi Noir, Justice et Libertés, L’appel et la pioche, La Horde, La LMDE, Les Alternatifs, Lesbian and Gay Pride Lyon, Les Debunkers, Marche Mondiale des femmes, Marches européennes contre le chômage, MRAP, Mémorial 98, MJCF, MNCP, M’PEP, NPA, PCF, PCOF, PG, Pink Bloc Paris, Ras l’Front Marne-la-Vallée, Ras l’Front 38, République et Socialisme, Réseau pour un avenir sans fascisme, SGEN-CFDT Académie de Versailles, SLU (Sauvons l’université), SNESUP-FSU, Solidaires Etudiant-Es, SOS Racisme, Sortir du colonialisme, Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, UNEF, Union syndicale Solidaires, UNSP, VISA (Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)…


Citation :
La réponse de la Cgt en interne : 

Information aux organisations

Secrétariat de la Direction confédérale

14 juin 2013

L’agression mortelle de Clément Méric a immédiatement fait réagir la CGT dans un communiqué confédéral le 6 juin dernier. Ce sont aussi de nombreuses organisations de la CGT qui se sont déclarées choquées par cette violence mortelle. Dans ce cadre, nombreuses manifestations à l’appel de plusieurs organisations, associations et partis politiques ont exprimé leur indignation et leur condamnation des thèses racistes et xénophobes.

Notre confédération a, en avril 2011, édité une brochure « Le front national ou l’imposture sociale ». Cet argumentaire reste la base de notre analyse et doit, plus que jamais, nourrir nos interventions, autant avec les autres acteurs du mouvement social, qu’avec les salariés.

La CGT a été contactée par Solidaires pour signer un appel à la manifestation du 2 juin 2013 « Le fascisme tue, combattons-le ».

La CGT a décidé de ne pas signer l’appel, dans lequel nous ne retrouvons pas l’expression des valeurs auxquelles nous sommes attachés.

Pour autant, nous considérons que le syndicalisme a une responsabilité pour mobiliser les énergies et les intelligences en direction du monde du travail, de la jeunesse, des privés d’emploi et des retraités.

Aussi, nous devons amplifier avec les organisations syndicales de salariés et de jeunesse, un travail collaboratif pour une série d’initiatives qui relient le combat contre les thèses d’extrême droite et les exigences sociales exprimées par les revendications.

Nous souhaitons le faire avec l’ensemble des organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui le décideront. La FSU a d’ores et déjà invité les organisations syndicales qui le souhaitent réfléchir à des modules de journée d’étude, de formation.

Nous le savons le terreau des idées de l’extrême droite, du racisme, de la xénophobie trouvent ses racines dans la peur de l’avenir, le chômage de masse, l’explosion de la précarité, des inégalités générées par des politiques patronales et gouvernementales qui tournent le dos depuis trop longtemps à la satisfaction des besoins du monde du travail, des jeunes, des privés d’emploi, des retraités et ce dont a besoin le pays pour se développer : une autre répartition de la richesse créée par le travail pour le progrès social.

C’est le sens de l’engagement de la CGT avec les salariés au quotidien. C’est le sens de l’engagement de la CGT partout où les intérêts des salariés sont en jeu, à l’exemple de la Conférence sociale les 20 et 21 juin prochains.


La Permanence confédérale
Béatrice CAUSSADE
Secrétariat de la Direction confédérale
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyMar 18 Juin - 17:13

Citation :
Croix gammées, saluts nazis et crânes rasés : l'Aisne et ses skins Renaud Dély 18-06

Ce département est devenu un fief skinhead. 300 d'entre eux seraient fichés par la police, dont Esteban Morillo, l'agresseur présumé de Clément Méric.

Un jour de l'été 2008, Stéphane François est attablé avec deux amis à la terrasse d'un café de Chauny une bourgade de douze mille habitants située dans l'Aisne. Une jeune fille de 15 ans passe devant lui. Son regard est aussitôt attiré par son tee-shirt, où s'étale l'inscription "Stormfront". Universitaire, spécialiste des groupuscules d'extrême droite, il connaît ce site internet néonazi fondé aux Etats-Unis par un ancien responsable du Ku Klux Klan pour prôner la"guerre ethnique" et le "suprémacisme blanc". Comment un tel programme, connu de rares initiés, peut-il être exhibé fièrement par une gamine en pleine rue d'une commune paisible du fin fond de la Picardie ?

C'est le point de départ de l'enquête de Stéphane François. Cinq ans plus tard, il dresse un constat accablant : le département de l'Aisne est devenu un fief skinhead. Près de trois cents individus appartenant à cette mouvance seraient aujourd'hui fichés par la police. L'agresseur de Clément Méric, Esteban Morillo, 20 ans, était l'un de ceux-là. Il a grandi un peu plus au sud du département, à Neuilly-Saint-Front, où lui aussi se faisait remarquer lorsqu'il déambulait dans la rue en uniforme à croix gammée, distribuant des saluts nazis aux passants. Un comportement qui lui avait valu un signalement à la gendarmerie. Sans suite.

" Mort aux youpins "

Car, depuis des années, la multiplication des crânes rasés en zone rurale a été sous-estimée par les pouvoirs publics. Les incidents se sont pourtant multipliés. A Chauny, mais aussi à Coucy-le Château ou à Tergnier, ont fleuri des tags du genre "Mort aux youpins", "Mort aux négros", "White Power" ou "HH" (pour "Heil Hitler"). Du côté de Fresnoy-le-Grand, une commune de trois mille âmes, une boutique vendant sur internet poings américains, matraques télescopiques, battes de base-ball et bombes lacrymogènes tourne à plein régime.

Et le 13 novembre 2010, un grand concert de RIF (rock identitaire français) avait même été organisé quelques kilomètres plus à l'ouest. Au menu décibels, baston et une conférence du négationniste Hervé Ryssen devant plusieurs centaines de personnes. A chaque fois, la presse locale s'en est émue. Le tollé est vite retombé.

Dans cette ancienne région industrielle frappée de plein fouet par la crise, les skins sont à leur aise. Le nombre des bénéficiaires du RMI a explosé, et le chômage touche désormais un jeune sur trois. "Les trois quarts des skins de la région sont des mineurs en situation d'échec scolaire, explique Stéphane François. Ils sont issus de familles monoparentales très précarisées qui ne vivent quasiment que des aides sociales."

25% des voix pour Marine Le Pen

La proximité de la Belgique explique aussi la présence de ce foyer de jeunes ultraradicaux. Car de l'autre côté de la frontière a éclos une scène musicale, dite "gabber". Une musique agressive, martiale, apparentée au "hard-core", quasi inaudible pour le profane, qui attire les crânes rasés baptisés "gabberskins".

Ils se fondent d'autant mieux dans le paysage champêtre que la région est devenue un fief du vote frontiste. Dans l'Aisne, Marine Le Pen a recueilli 25% des voix à la présidentielle, atteignant 27,36% à Chauny et 28,57% à Coucy-le-Château. La parole raciste s'est banalisée, et ce sont souvent des enfants d'électeurs frontistes qui rejoignent la phalange skinhead.

Alors l'Aisne, terre d'accueil pour jeunes néonazis en déshérence ? Depuis le printemps 2011, les JNR de Serge Ayoub y collent des stickers "3e Voie Picardie" et distribuent des tracts pour recruter du sang neuf. Et la revue confidentielle dite de "désintoxication idéologique", "Réfléchir et agir", fondée par l'ancien skin Eric Rossi, renchérit : "Chauny préfigure certainement l'avenir prochain de l'Hexagone : la formation de poches territoriales albo-européennes, bases de départ d'abord, puis lieux ensuite d'une salutaire reconquête."
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyMer 19 Juin - 22:36

Citation :
Citation :
Citation :
Foot et Redskin : essai de propédeutique marxiste sur les tribunes françaises. 09/06

Citation :
On a beaucoup lu de chose diverses et variées sur Clement Méric, assassiné par des skinheads d’extrême-droite à la sortie d’une vente privée, notamment de Fred Perry. On a même découvert dans les propos d’un de ses camarades, cité par Libération, qu’il avait adopté « l’esthétique redskin", et aussi bien sur qu’il était supporter du red star. Peut-être qu’un petit retour historique ne serait pas de trop à l’heure des grands amalgames.

Citation :
« Salut à toi skin communiste ». Bérurier noir , décembre 1985.

Citation :
Redskin, Deré, skin rouge, autant de termes associés qui semblent contradictoires. De fait, le redskin représente une belle transposition d’Hellboy dans le monde réel : toute la beauté du diable au service du bien… 

Citation :
1969 : les skinheads naissent en perfide Albion. Affaire de gangs ancrés par quartiers (et s’affrontant autour des matchs de foot), le mouvement skinhead originel s’enracine dans la culture ouvrière. Les skins en portent donc les fringues emblématiques : doc martens, polo fred perry, veste d’éboueur Donkey Jacket, et cheveux courts pour éviter toute accroche dans la baston (l’aggro) ou aux flics à cheval. Ils traînent avec les rude boys jamaïcains, dont ils adoptent les musiques, ska et rocksteady, et certains tics vestimentaires telle que les bretelles. Grâce ces « sauvageons », le reggae rentre même dans les charts UK ( « Liquidator » d’Harry J Allstars fut n°5 en 1969). Leur penchant pour un style particulier de production, lourde et up-tempo, accouchera d’une catégorisation typiquement anglaise: le skinhead reggae. Les artistes jamaïcains de passage leur offre quelques titres en signe de reconnaissance (Symarip et son célèbre « Skinhead Moonstomp »), abordant y compris leur déjà fâcheuse tendance à taper sur les pakistanais. En deux ans, la mode passe. Elle va néanmoins marquer durablement l’imaginaire collectif (« Orange Mécanique » en 1971).

Citation :
Fin des années 1970, résurrection des skinheads dans la traînée du punk et du revival ska two tone (Madness, Specials). Ils s’inventent enfin un langage musical propre, la Oi (contraction cockney de « Hey you ! ») ou street punk. Son poète officiel, Gary Johnson, en résuma l’esprit dans les quelques strophes de "United" : "cos oi's for skins and oi's for punks, it's fun and fury, real urban funk" ` Les groupes ne sont généralement pas marqués politiquement et certains se disent clairement antiracistes (Sham 69, etc.). Malheureusement la base des jeunes skins est progressivement happée par l’extrême droite (cf. les émeutes raciales de Southall en juillet 1981, à cause d’un concert des 4 Skins). Par la suite, Ian Stuart Donaldson, leader de Skrewdriver, lance les concerts Rock Against Communism (RAC), début du « rock nazi », et la structure Blood and Honnour (devise de la SS), qui essaimera à travers le monde (et dont, selon certains témoignages, un des agresseurs de Clément Méric portait un tee-shirt).

Citation :
En France, la situation connaît la même évolution. La première bande de skinheads s’installe aux halles, de sales gamins originaires notamment de colombes qui s’appellent alors Farid ou Pierrot le fou (futur Pierpoljak). Un unique point de vue politique les réunit: seul contre tous ! Leurs Tatouages explicitent cette posture, dont la fameuse toile d’araignée recouvrant le coude, signe que l’on tient tellement les murs à zoner que les bestioles peuvent y tisser leur œuvre. D’autres bandes naissent à Bonsergent (les Swingo porkies) ou Tolbiac et Gambetta (qui commencent rapidement à basculer politiquement). Comme en Angleterre, la tentation nationaliste voire nazi bouffe le mouvement. RAS, groupe ouvertement antifasciste (tout en étant aussi anticommuniste), s’arrête, lassé des bagarres et des menaces. Arrive le temps de la Zyklon Army d’Evilskin, du Nazi Klan puis des JNR de Batskin, et évidemment le Pitbull Kop à Parc des princes. Les rues de Paris sont piégées.

Citation :
C’est en réaction à ce contexte que les redskins émergent. Leur nom est directement inspiré par le groupe anglais The Redskins, excellente formation de punk-soul ( cf. leur slogan : « Walking like the Supremes and talking like the Clash »). Militants ou proches du SWP (trotskiste), ils popularisent, entre 1984 et 1986, l’idée qu’il est possible de s’afficher skinhead et de gauche (comme en Angleterre au sein par exemple de Red Action). Il existait auparavant bien sûr des figures individuelles atypiques au sein de l’univers des squats, comme un certain « Black skin », skin et anarchiste. Mais avec l’explosion du rock alternatif, les grèves étudiantes de 1986, les Redskins vont acquérir un véritable statut et une vraie réputation dans le petit monde du pavé parisien. Les Red Warriors en seront la première véritable bande spécifique. Certains seront très actifs au sein du SO des Bérurier Noir. Ils parcourent la France par ce biais, livre bataille avec les skins nazis locaux. Peu nombreux, ils vont néanmoins, avec d’autres bandes de « chasseurs de skins », comme les Ducky Boys, instaurer un nouveau rapport de force. D’autre part, le look redskin se diffuse auprès des jeunes amateurs de rock alternatif, pas forcément tenté par l’apparence d’un punk à chien. La tenue s’avère d’ailleurs plutôt fluctuante, pour le meilleur (jeans larges des zoulous, docs lacets rouges ou bordeaux), comme le pire (Bandana rouge, starter Redskins, mais de l’équipe de foot américaine, faute de trouver autre chose sur le marché, etc.. ).

Citation :
Les skins fachos se font plus rares ou discrets, du moins dans la capitale. Les petits fafs d’Assas cessent de s’habiller neusk pour le frisson. Les gays s’emparent aussi des codes et des marques skin en projetant dessus leurs phantasmes. L’arrivée massive des caillesra de banlieue achève le processus d’éviction. La raison d’être des redskins perd de son sens. En outre, le rock alternatif s’épuise. L’avènement d’un courant skinhead dit trojan skin ou trad (d’où est par exemple issu Manu le Malin), se réclamant stricto sensu du modèle de 1969, se disant apolitique et non raciste (auquel on apposera, parfois improprement l’étiquette de l’organisation SHARP, Skinhead Against Racial Préjudice) attire désormais les jeunes gens avant tout séduits par le mode de vie et les sapes. 

Citation :
Le retour de flamme de la radicalité politique à partir des grèves de 1995 et la reconstitution d’une scène ska et/ou punk digne de ce nom, relancent les vocations. Une nouvelle génération se rassemble. Ils ne se réclament plus seulement redskin, mais préfèrent s’affirmer « les véritables skinheads », disputant la légitimité de l’étiquette à leurs vis-à-vis fachos dénommés de « Bonehead », eux-mêmes étant désormais davantage adeptes de RIF –rock identitaire français- ou de black métal, ou même de certains styles techno comme dans le nord , avec des convictions communistes ou anarchistes. Beaucoup plus soucieux de respecter les canons du culte skin, notamment vestimentaires et musicaux (avec une prédilection pour le punk et la oi, mais aussi pour chez quelques puristes vers la musique jamaïcaine), ils arborent fièrement tous les oripeaux du genre: docs, fred perry (plutôt noir ou rouge évidemment), sweet lonsdale (marque de boxe), auxquels ils ajoutent des signes distinctifs : Tee shirt militants, réemployant parfois les lettrages des marques, des patchs, badges ou écharpes politiques, voire de club de foot au kop « progressiste » (Skt-Pauli, etc…). 

Citation :
Car pour eux, l’esprit skin se conjugue inévitablement avec un engagement politique estimé constitutif de son origine ouvrière (d’où quelques altercations avec les skins « apo », jusqu'à très récemment). Ils vont vite combler le vide laissé par le rock alternatif.

Citation :
L’autre phénomène induit par cette réappropriation de la culture skinhead sera un mouvement vers les tribunes, comme on l’observera à Rennes et à Bordeaux ou des skinheads clairement marqué à gauche y colorent, notamment musicalement, les virages (http://www.sofoot.com/blogs/marxist/reggae-fumette-supporter-et-girondins-de-bordeaux-149534.html). Autre réalité, l’ensemble des gradins a commencé depuis belle lurette a intégrer certains codes de l’univers skins, la passion pour les samba addidas ou les lettrages londsdale ou les lauriers fred perry dans les logo ou bâches. Le VAG en sera assez emblématiques sur la fin. Le plan Leproux et les affrontements avec le KOB ne seront pas pour rien dans la constitutio et l’essor de l’AFA (Anti-Fasciste Action Paris-Banlieue), avec donc également une logique sensiblement différente par exemple du RASH (Red and Anarchist Skinhead). 

Citation :
Mais Clément Méric était trop jeune pour avoir connu cette histoire. Il se tourna vers le dernier endroits ou se manifeste encore un peu sur Paris une culture ultra et surtout avec des supporters clairement antifa, Le Red Star et son Stade Bauer à Saint-Ouen dans le 9-3. Le Kop Bauer doit beaucoup en effet à l’effort soutenue de certains skin membres pour la plupart du sharp ( autour du groupe 8°6 crew) rejoint depuis par des ex VAG (des feu Tigris et des ex-Supras) et les militants politiques assumant leur coming out footballistique, démarche jamais très facile à l’extrême-gauche. Ce kop très œcuménique vient donc de perdre un des siens. Une tragédie qui doit en effet résonner particulièrement dans le club de Rino Della Negra. 

Citation :
The Redskins, le groupe...

Citation :
Entre 1984 et 1986 ce groupe anglais tenta de fusionner l'énergie punk avec la subtilité R'n'B, le tout dans une optique résolument engagée (leur premier nom en 1981 ne laissait planer aucun doute : No svastika). Plusieurs des membres appartenaient alors au Socialist Worker Party, et les textes reflétaient presque trop parfaitement cette affiliation trotskiste. Un de leur premier single ne s'intitulait-il pas Lev Bronstein. Aujourd'hui ne subsistent qu'un album, un live et quelques maxi (dont une remarquable Peel Session enregistré en octobre 1982 sur la station anglaise Radio 1) à dénicher chez les soldeurs. Le cocktail était simple: des lyrics militantes -sauf les reprises évidemment, puisées dans la motown ou bien chez Wilson Pickett-, une dynamo rock, un soupçon soul ( les cuivres, le riff de guitare du Big Bird d'Eddie Flyod décliné à l'infini) et une sincérité désarmante qui semblait condamner le band. A l'époque cela nous paraissait trop beau pour être vrai. Aujourd'hui reste la musique, d'une qualité monstrueusement supérieure à tout ce qu'a pu produire le rock alternatif français, ainsi que la nostalgie d'écouter la B.O. d'une époque ou il s'avérait si évident d'être avant tout contre… Et un refrain d'actualité : Take no heroes, only inspiration !!!

Citation :
• The Redskins, Neither Washington Nor Moscow, Londond rcd, Lp ou CD • The Redskins, Live, Dojo limited, CD
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyVen 21 Juin - 2:07

Citation :
22 juin 2013

- Agen, Place Wilson, 11h
- Albi, Place du Vigan, 11h
- Aubagne, Cours Foch, 11h
- Auch, Place de la Mairie, 10h30
- Bayonne, devant la mairie, 10h
- Brest, Place Guérin, 14h
- Clermont Ferrand, Place Delille, 15h
- Chambéry, Place Caffe, 15h
- Dijon, Place de la Libération, 14h
- Grenoble, à la gare, 16h30
- Le Mans, Place de la République, 15h
- Lorient, Place Aristide Briand, 14h30
- Lyon, Place Bellecour, 14h
- Marseille, Vieux Port, 11h
- Metz, 15h
- Montpellier, Place du Peyrou, 15h
- Nantes, Place Royale, 16h
- Nimes, Carré d’Art, 11h
- Rennes, Place du Parlement de Bretagne, 15h
- Saint Nazaire, Esplanade des droits de l’homme, 17h
- Toulouse, Square Charles de Gaulle, 10h
- Tours, ancienne Mairie, 15h

23 juin 2013

- Avignon, place du palais des papes, 15 h
- Angers, Place du Ralliement, 15h
- Bordeaux, Place Jean Moulin, 16h
- Brives Charensac, Pont de la Chartreuse, 12h
- Caen, Place Saint Pierre, 15h
- Orléans : départ en car pour Paris
- Paris, Place de l’Opéra 15h
- Pau, devant la préfecture Place Clémenceau, 15h
- Strasbourg, 16h

27 juin 2013

Voiron, Square Pierre Ruibert, 18h30
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyVen 21 Juin - 20:53

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Stripped_Sans-titre-2-723x1024
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyDim 23 Juin - 3:39

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 691225antifaII
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyDim 23 Juin - 12:34

Citation :
Saint-Étienne : tournage du clip « Ni oubli ni pardon »

Le 22 juin prochain aura lieu à Saint-Étienne le tournage du clip de rap « Ni oubli ni pardon ». Le matin,  le lieu autogéré  La Gueule Noire (14 rue du Mont, Bellevue) organise une journée porte ouvertes : occupation d’une place en ville avec des activités (démo de boxe, open mic, activités pour les enfants…) . L’après-midi, pour le tournage, le rendez-vous est à 15h à La Gueule Noire.

Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyLun 24 Juin - 23:59

Citation :
Les manifestants tourangeaux n’oublient pas Clément Méric, militant antifasciste victime d’une agression le 5 juin à Paris.

Ni oubli, ni pardon. Le fascisme tue, ensemble combattons-le. C’est pour cette lutte qu’une centaine de personnes se sont rassemblées hier après-midi à Tours. A l’appel de plusieurs syndicats, partis ou associations (*), elles ont manifesté entre les places Jean-Jaurès et Anatole-France via la rue Nationale. Elles ont ainsi une nouvelle fois rendu hommage à Clément Méric, décédé le 5 juin à Paris, suite à une agression. Le 6 juin, un premier rassemblement avait réuni près de 300 personnes devant la préfecture de Tours.

Hier, les manifestants ont à nouveau scandé  : « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos. » Ou encore  : « Le fascisme est une gangrène. »

(*) Solidaires 37, FSU 37, CGT CNAV 37, LDH 37, Attac 37, M’PEP 37, MJCF 37, AL 37 et NPA 37 ont signé l’appel national prévoyant une manifestation unitaire. Elle se déroulera à Paris ce dimanche 23 juin  : la mobilisation de ce samedi en était une déclinaison locale.

Citation :
Manifestation à Paris contre le fascisme, en mémoire de Clément Méric TIPHAINE LE LIBOUX, AVEC AFP 23/06

Plusieurs milliers de personnes, 6 000 selon la police, ont défilé dimanche à Paris contre le fascisme, une quinzaine de jours après la mort de Clément Méric et de nombreuses vitrines ont été dégradées sur leur passage, a constaté un journaliste de l’AFP. Quatorze personnes ont été interpellées, « notamment pour port d’arme prohibé » , en marge de cette manifestation a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Le ministre Manuel Valls « tient à saluer le travail sur le terrain des services de la préfecture de police qui vont continuer à exploiter les nombreuses vidéos enregistrées tout au long de ce rassemblement. » « Au passage du cortège, de nombreuses vitrines, notamment d’établissements bancaires, ainsi que du mobilier urbain, ont été saccagés par des casseurs qui ne respectent pas l’esprit de ce rassemblement » , selon le ministre. « Ce sont des groupes ultra-radicaux de casseurs violents et très mobiles qui étaient venus en découdre » , a précisé une source proche du dossier.

Le cortège dense et hétéroclite s’est élancé vers 15 heures de la place de l’Opéra (IIe), rassemblant des militants de partis politiques (NPA, Parti de Gauche), des groupes anarchistes, des associations (Attac, SOS homophobie) et des syndicats (Unef, CGT).

Défilant derrière des banderoles proclamant « Le fascisme tue, l’islamophobie tue » , ou représentant le visage de Clément Méric tué le 5 juin à paris dans une rixe opposant antifascistes et militants d’extrême droite, les manifestants ont scandé « Clément, Clément, antifa » ou « Pas de quartiers pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers » .

Mais le rassemblement dépassait la simple revendication antifasciste, des affiches et banderoles dénonçant pêle-mêle l’islamophobie ou les actes homophobes. « On est là pour montrer qu’on ne renonce pas à un certain nombre de choses (...) Il faut riposter et refuser la volonté d’exclure de ces gens là » , explique Raynaldo Vidal, 55 ans, militant du Nouveau parti anticapitaliste(NPA). « C’est inimaginable que quelqu’un puisse mourir pour ses engagements » , a estimé Ronan Rosec, de SOS Homophobie.

Vêtus de noir, une trentaine de manifestants ont déployé pendant quelques minutes une banderole sur la façade de l’Opéra fustigeant le fascisme, avant un défilé rythmé par des bruits de fumigènes et de pétards.

Au passage du cortège, des personnes ont agité des drapeaux français et de la Manif pour tous à la fenêtre d’un immeuble, suscitant la colère d’un groupe de manifestants qui ont forcé la porte de l’immeuble et l’ont tagué. Le cortège s’est dispersé en fin d’après-midi place de la Bataille de Stalingrad (XIXe).

La fin de la manifestation a été émaillée d’incidents violents. Selon une journaliste de Libération présente sur place, les casseurs étaient moins d’une dizaine. Le groupe est entré en action en queue de cortège, principalement dans la rue La Fayette, derrière la gare du Nord. Comme les Black Blocs, ils étaient habillés tout en noir et masqués. Armés d’une clé à molettes, ils ont mis en pièces en quelques secondes plusieurs distributeurs et vitrines de banques et agences immobilières.

Il y avait aussi une poignée de très jeunes gens en jogging-capuche. Beaucoup moins organisés, ils ont essayé d’imiter les militants autonomes en donnant des coups de pieds et de casques de motos dans les vitrines.

A Strasbourg, quelque 200 personnes se sont rassemblées sur la principale place de la ville, à l’appel notamment du PCF et du Parti de gauche.

Les militants ont déployé des banderoles proclamant «No pasarán» et «Dissolution des groupes fascistes» et scandé «Tolérance zéro pour les racistes et les fachos». Des militants allemands, venus en voisin, portaient une banderole adressée à Clément Méric, sur laquelle était inscrit en allemand : «Pas de pardon, pas d’oubli, repose en paix Clément.»
Revenir en haut Aller en bas
Nico37




Nombre de messages : 2247
Date d'inscription : 08/03/2011

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 EmptyMar 25 Juin - 16:38

Citation :
Meurtre de Clément : halte aux mensonges ! Action antifasciste Paris-Banlieue 25/06

Depuis ce matin, l'ensemble de la presse en ligne reprend une information de RTL, au sujet d'une vidéo de la mort de notre camarade et ami Clément, sans la vérifier. A l'instar des journalistes qui diffusent ces calomnies nous n'avons pu visionner cette vidéo. Nous rejetons toutefois formellement l'interprétation qui en est faite. Les camarades présents avec Clément le 05 juin maintiennent leur version :

-oui il y a eu des échanges verbaux à l'intérieur du magasin devant les messages ouvertement racistes et tombant sous le coup de la loi arborés par les skinheads

-l'agression physique survenue à l’extérieur du magasin est le fait des skinheads qui se sont approchés, ont encerclé nos camarades puis les ont agressés. Les militants néonazis étaient armés de coups de poing américains et ont tué Clément Méric.

Il est donc impossible que des images montrent Clément se précipiter vers son agresseur pour lui porter un coup dans le dos. C'est au contraire Esteban qui a quitté le centre de la rue pour se diriger vers Clément. Les militants d'extrême droite eux-mêmes n'ont jamais prétendu que Clément se soit précipité vers eux pour les frapper par derrière. 

Les mensonges relayés dans la presse ne font qu'ajouter à la douleur de ses proches.

Citation :
La police ne partage pas les interprétations qu'en a tirées RTL. PATRICIA TOURANCHEAU 25/06

Une vidéo de l'agression de Clément Méric, le 5 juin, relance la polémique sur le contexte de la mort du jeune homme. Selon RTL, les images présenteraient le jeune militant antifa comme l'agresseur du skinhead Esteban Morillo, qui lui a porté le coup mortel. La police, en possession de la bande dès le lendemain de l'agression, ne partage pas du tout cette « interprétation » .

D'où viennent ces images ?

La police judiciaire de Paris qui enquête sur les «violences volontaires ayant entraîné la mort de Clément Méric sans intention de la donner» a mis la main dès le 6 juin sur ces images filmées la veille par une caméra de la RATP à l’extérieur de la station Havre-Caumartin. Selon un commissaire de la PJ , « la police technique et scientifique n’a pas travaillé pendant plusieurs jours sur ces images pour les faire parler » , comme le prétend le journaliste qui a toutefois eu accès à la bande. Celui-ci n’a cependant pas indiqué que la caméra est orientée vers le trottoir et « ne montre que vingt centimètres au-dessus du sol, c’est à dire les jambes des personnes » . Les enquêteurs ont donc pu voir «des échanges de coups de pieds» entre cinq garçons d’extrême droite et quatre d’extrême gauche puisqu’il « s’agit d’une bagarre entre deux groupes » , rappelle le commissaire.

Rien de nouveau sur les faits

Ayant repéré Clément Méric à ses «chaussures claires» et Esteban Morillo à ses «godillots», les policiers aperçoivent « à un moment de la rixe, Méric passer derrière Morillo occupé à frapper un autre. Peut être Méric donne-t-il un coup à Morillo lequel, en tout cas, se retourne. Et Méric tombe par terre » . Inconscient. Voici la scène de rixe filmée au ras du bitume. La PJ ne comprend pas comment RTL peut laisser entendre que Méric déclencherait l’agression sur Morillo lequel riposterait : « Qu’est-ce que cela changerait si Méric assènait un coup dans le dos à Morillo au cours de la bagarre ? Les échanges de coups ne sont niés par personne, ni côté extrême gauche ni côté extrême droite. »

Quant à l’information de RTL précisant que le militant antifa n’a pas été «lynché une fois par terre», tout le monde le savait, les témoins, la PJ et le procureur de la République de Paris l’ayant bien expliqué. Clément Méric a été tué par deux coups mortels qu’Esteban Morillo a d’ailleurs avoué avoir porté à mains nues. Si la vidéo surveillance avait montré l’utilisation de poing américain, le militant d’extrême droite de Troisième voie aurait sûrement été mis en examen pour « homicide volontaire » mais, comme le souligne un proche du dossier, « ce n’est pas le cas ».

Des confirmations

En revanche, le film de la RATP « prouve que le groupe d’extrême gauche a attendu longtemps les skinheads à côté de la station de métro pour en découdre » . Ce qui confirme les témoignages de vigiles et organisateurs de la vente privée de vêtements de marques anglaises (Fred Perry, Barbour, Ben Shermann et American Vintage) qui ont «vu et entendu les militants antifascistes chambrer les skinheads, Clément Méric ayant été le plus provocateur » en charriant les « fachos qui font leurs courses » et en leur lançant : « On vous attend dehors. » Le freluquet n’aurait pas été le dernier à chercher les costauds rasés, comme nous l’écrivions dès le 7 juin : « Verbalement, c’est le groupe d’extrême gauche qui a été le plus vindicatif à l’intérieur de la salle des ventes mais, physiquement, c’est la bande d’extrême droite qui a été la plus virulente à l’extérieur. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty
MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 21 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien
Revenir en haut 
Page 21 sur 40Aller à la page : Précédent  1 ... 12 ... 20, 21, 22 ... 30 ... 40  Suivant
 Sujets similaires
-
» Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien
» 1871 - Commune de Paris
» Cellule(s) invisible(s) - revue de presse
» LA FLICAILLE AU QUOTIDIEN
» Les métamorphoses du racisme...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Couteaux & Fleurs :: Des Couteaux Et Des Fleurs :: Ici je discute à moi-même de tout et rien-
Sauter vers: