1871 - Commune de Paris

Pour celles et ceux qui souhaitent causer de la Commune de Paris, épisode historique malheureusement ignoré par la majorité de la population, vous pouvez donner votre avis, vos infos, vos récits sur ce post.

Pas le temps de débuter, voici quelques infos ici.

Citation :

La Commune de Paris, du 26 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai), désigne une période révolutionnaire à Paris, qui, contre le gouvernement, issu de l'Assemblée nationale qui vient d'être élue, établit une organisation ouvrière comme organisatrice de la ville, et gouvernement prolétarien. Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Étienne, Toulouse, Narbonne, Grenoble, Limoges) des communes sont proclamées à partir du 3 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées. Pour Karl Marx, c'est la première insurrection prolétarienne autonome.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_(1871)

Semaine sanglante contre les communards (exécutions en masse).

et donc, comme tout le monde le sait, le 2 juin, à 15h, il y a une commémoration au cimetière du pèrle HS , métro gambetta

Et qu'on y va tout le monde avec drapeaux rouges et noirs et des chamalos en têtes de bite du nabo.

:pirat:

Je termine actuellement le livre-témoignage d'Arthur Arnould. Mes impressions.

Ce que j'en retire, c'est que la Commune est née d'une situation critique. Les Prussiens gagnaient une guerre contre la France alors que la population n'avait pas l'impression que l'armée française s'était défendue comme il le fallait.
Certaines personnes donc penser que la Commune est patriotique car les parisien-ne-s chantaient la Marseillaise en voulant résister aux prussiens. La Marseillaise, pour elles/eux étaient plus un chant révolutionnaire que patriotique.
La majorité n'en voulait pas aux allemands mais à Bismark et ses sbires.
Il y a une idée de Révolution Sociale Universelle non imposée. Les Communard-e-s n'ont jamais imposé la révolution dans les autres villes. Ils leur demandaient juste leur soutien pour ne pas se faire massacrer par les Versaillais (nobles, gros bourgeois, clergé, armée régulière, ... qui ont signé l'armistice).

Peut-on parler de Révolution dans le sens commun ? Il n'y a pas eu de coup d'Etat, il y avait des assemblées, des élections, des élus. C'était la démocratie directe. Ce n'est pas une minorité qui a retiré le pouvoir à la majorité, mais la majorité qui gérait la ville de la cité. La révoluion était plus culturelle et sociale qu'armée.

Les femmes avaient plus place égales à l'homme. Elles avaient la parole, et travaillaient autant que les hommes pour protéger Paris et leurs droits face aux réactionnaires.

Les Gardes Nationaux ont remplacé les militaires. Ils se composèrent de personnes du peuple, beaucoup plus motivés à protéger Paris que les généraux de l'Empire.

Toujours selon les dire d'Arthur, il n'y avait pas de délinquance pendant les quelques mois. Les gens de quartier se connaissaient et se protégeaient. En tant de guerre, pas mal de monde est armé, mais les idées de la Commune n'incitaient tout simplement pas à la délinquance car tout le monde se sentait concerné.
Même les boutiques de luxe ou appartements de l'ouest parisien, de plus en plus vidés de leur propriétaire, n'ont pas été vandalisé (peut-être à la fin, par rage, mais je n'en suis pas encore là).

Bien que les prisonniers communards et les blessés furent très souvent exécutés par les Versaillais, le peuple parisien a très peu pratiqué la peine de mort à l'adversaire ou aux traîtres. Même dans uns situation si exceptionnele que des bourreaux violaient et tuaient des familles entières (hommes, femmes, enfants). Dans les derniers jours, un archevêque et quelques dizaines de personnes furent exécutés par la rage de quelques communards (et plus ou moins utiles aux versaillais), mais en 2 mois, des dizaines de milliers de communards ont péri encerclé par les Versaillais et les prussiens.

Bon, je continuerai plus tard. Si vous avez de l'eau à rajouter dans le vin ...

APPEL

L’œuvre démocratique de la Commune

célébrée le 2 juin 2007 au Mur des Fédérés



Pendant sa brève existence, 72 jours seulement, la Commune de Paris du printemps 1871 réalise une œuvre démocratique considérable. Elle donne l’exemple d’un gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, d’une démocratie directe et participative.

A la suite de l’insurrection populaire du 18 mars 1871, le Comité central de la Garde nationale invite les citoyens à élire, dès le 26 mars, un « Conseil de la Commune » qui entre dans l’histoire sous le nom de « Commune de Paris ».

Deux jours avant le scrutin, les bataillons de la Garde nationale précisent leur conception de la démocratie : « Quand nous pourrons avoir les yeux partout où se traitent nos affaires, partout où se préparent nos destinées, alors, mais alors seulement, on ne pourra plus étrangler la liberté ».

Le Manifeste du Comité central des vingt arrondissements exige « la responsabilité des mandataires et, par conséquent, leur révocabilité permanente. Le mandat impératif, c’est à dire précisant et limitant le pouvoir et la mission du mandataire ».

Pendant leur mandat, les élus de la Commune sont sans cesse placés sous le contrôle des citoyens notamment dans les réunions des clubs et de l’Union des Femmes.

Cet exemple de démocratie directe demeure unique dans l’histoire mondiale. Depuis 136 ans, il est un phare, un idéal pour les forces démocratiques qui agissent partout dans le monde contre toutes les tyrannies, les injustices et les inégalités…

En cette année 2007, où nous sommes appelés à élire le président de la République et l’Assemblée nationale, l’œuvre, les idéaux, les pratiques démocratiques de la Commune de Paris, sont d’une brûlante actualité.

Nous appelons les salariés, les retraités, les jeunes, les femmes, les immigrés, les sans papiers, sans droits, sans toit, sans travail, toutes les victimes d’une société qui les écrase, à se rassembler le 2 juin au Mur des Fédérés.

Nous leur donnons rendez-vous le samedi 2 juin 2007 à 14 h 30 à l’entrée du cimetière du Père Lachaise, rue des Rondeaux, Paris 20e (Métro Gambetta)



Signataires de cet appel (10 mai 2007) : Les Amis de la Commune de Paris 1871 ; ARAC ; Association Action ; Association Rouges vifs Ile de France ; Association des Libres Penseurs de France ; CAS Nanterre ; CER-SNCF Normandie ; MRAP ; SAT Amikaro Esperanto Paris ; CGT Force ouvrière ; Union locale CGT Paris 10e ; Institut d’histoire sociale CGT-PTT ; FSU ; UNSA ; Mouvement Jeunes communistes ; Mouvement Jeunes socialistes ; MRC ; PCF ; PRG ; PS.







Dimanche 3 juin 2007

Visite du Paris Communard



Promenade dans les lieux de la capitale où se sont déroulés des événements importants au printemps 1871.

Tous les lundis après midi sur 89.4

pl

rispa19 a écrit:

Tous les lundis après midi sur 89.4

Quelle émission ? Quelle heure ?

Radio libertaire vers 14h

Apres la revue de presse de 11h donc 12/13h

http://rl.federation-anarchiste.org/

Sur la commune un film au 145 rue Amelot, les bd de Tardi le cris du peuple
Ce qui a emmené la commune napoleon3 : nous l’avons sarko

Association Les Amis de la Commune de Paris (1871)

Et oui une assemblée comme la première république ‘l’an 1)
La premier président ; c’était pour la deuxième 1848 charle-louis-napoeléon bonaparte qui 2 années plus tard : coup d’état et second empire

Citation :

Le 18 mars 1871, une émeute éclate à Paris, sur la butte Montmartre. Adolphe Thiers, chef du gouvernement provisoire de la République, renonce à la réprimer et s'enfuit à Versailles avec tous les corps constitués.

C'est l'amorce de la «Commune». Maîtres malgré eux de la capitale, les révolutionnaires et militants socialistes vont se découvrir et offrir à la bourgeoisie républicaine l'occasion de se débarrasser une fois pour toutes de la «question sociale». Il en coûtera 20.000 victimes.

Joseph Savès

http://www.herodote.net/dossiers/evenement.php?jour=18710318
La suite ...

J’avais commencé à m’intéresser a la commune a 17 ans (l’age ou l’on n’est pas sérieux ) a causse d’Arthur !

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