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 Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien

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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMer 5 Oct - 23:24

Citation :
« Aucune raison d'interdire » la manif identitaire de samedi, à Lille Publié le mercredi 05 octobre 2011 à 06h00 - M.B.

Serge Ayoub (au centre) refuse d'être assimilé à l'extrême droite.

Pointée du doigt par le milieu associatif et politique, la Maison flamande organisait hier une conférence de presse pour expliquer les motivations qui ont conduit à l'organisation d'une manifestation nationale à Lille samedi.

Ne parlez surtout pas d'une éventuelle interdiction aux organisateurs. « Il n'y a aucune raison pour interdire une manifestation comme ça, sinon on n'est plus à Lille, on est à Moscou, sous Brejnev, ou chez Pol Pot, mais on n'est plus en démocratie », s'emporte Serge Ayoub, du mouvement « 3e voie », et un des organisateurs de la manifestation lilloise ce samedi. Dans un courrier transmis au préfet, Martine Aubry s'inquiète d'éventuelles violences en citant un précédent à Lyon il y a quelques mois.


Craintes infondées selon l'ex-leader des skinheads parisiens. « Nous n'avons strictement rien à voir avec ce qui s'est passé à Lyon, ce n'est pas la même mouvance. Nous nous organisons autour d'un front populaire solidariste, d'après mes souvenirs, à Lyon c'était le bloc identitaire », affirme-t-il.
La déclaration préalable ne sera déposée en préfecture qu'aujourd'hui, « au dernier moment », selon Claude Hermant, qui dirige la Maison flamande. Lequel prévient que si la préfecture ne donne pas une suite favorable, un recours sera déposé devant le tribunal administratif.

En mettant en avant les mots d'ordre du rendez-vous de samedi « la défense de nos emplois, de notre avenir, de notre pays » , les organisateurs balayent l'étiquette d'extrême droite qui leur est attribuée (Nord éclair du 2 octobre). « Je ne peux pas être à droite, ou à l'extrême d'une droite que je combats », selon Serge Ayoub.

Citation :
À la Maison flamande, Troisième voie réclame sa « liberté d'expression » mercredi 05.10.2011, 07:24 - PAR ARNAUD DUFRESNE

Claude Hermant, Serge Ayoub et Philippe Ferrera (nationalistes belges) dénoncent une «stigmatisation».

La conférence de presse sur la manifestation du 8 octobre à Lille, par la Maison flamande, les Nationalistes autonomes, le Front comtois et Troisième voie fut l'occasion pour cette dernière de présenter son programme. Son représentant, Serge Ayoub, s'est dit proche de Roger Salengro et loin de l'extrême droite.

Les manifestants n'ont pas encore marché dans les rues de Lille, mais leur mouvement est déjà un succès. Présentée comme « réunissant la frange la plus radicale de groupes d'extrême droite », la future manifestation « qui fait peur » du Front populaire solidariste a pour l'instant permis à l'organisateur Opstaan et aux mouvements associés de s'offrir une belle tribune. Ainsi, hier à Lambersart, Claude Hermant ouvrait la Maison flamande aux journalistes : « Nos manifestations se sont toujours bien passées, souligne-t-il. S'il y a des troubles, ce sera dû uniquement à la contre-manifestation (de gauche). » Mais c'est surtout Serge Ayoub, de Troisième voie, qui s'est exprimé, très à l'aise et incisif. « On parle de fascisme, d'extrême droite, mais le mot d'ordre de samedi est la défense de nos emplois, lance-t-il. C'est délirant ! Il est hors de question d'agresser un policier, de dégrader une voiture ou d'ennuyer qui que ce soit. Nous n'avons rien à voir avec le Bloc identitaire, nous appelons à une révolution nationale contre le capitalisme mondial. Cette manifestation sera l'acte de naissance du solidarisme en un front populaire ! »

Un mouvement « d'ouvriers »

Se disant « ni de gauche ni de droite », Serge Ayoub décrit la jeune Troisième voie solidariste comme « u ne mouvance représentée par des ouvriers en guerre contre l'oligarchie financière mondiale qui nous tyrannise ». Refus du pouvoir en place, avec « toutes les magouilles, les crimes de ceux qui nous gouvernent » critique des syndicats « qui ne font que de l'encadrement » opposition « à tous les communautarismes, et à un certain islam noyauté par l'Arabie saoudite, manipulée par les États-Unis. Mais, en privé, chacun a le droit de croire en(la religion) qu'il veut » distances par rapport au Front national jugé « mou, comme sur les banques. Il faut toutes les nationaliser, comme les entreprises de transport, énergie, eau, etc. On ne doit pas spéculer sur ce qui appartient à tous » et un appel à « une démocratie la plus directe possibleet référendaire », contre l'idée d'une « France fondue dans le mondialisme ».

Un véritable petit programme politique que ce front populaire compte mettre en avant « à Lille, sur la terre de Roger Salengro : nous sommes très proches de ses idées pour la défense des travailleurs ». La seule crainte est d'être muselés : « On subit une stigmatisation, c'est une jeunesse qu'on empêche de s'exprimer. » Claude Hermant l'a rappelé par lettre à Martine Aubry et à la Ligue des droits de l'homme, en exigeant « le respect du droit fondamental d'expression ». •

UNE MANIFESTATION ENCORE « MYSTÈRE »
Claude Hermant, de la Maison flamande, ne dévoile rien de la manifestation prévue samedi à Lille. Pour éviter « de mettre de l'huile sur le feu » et « une contre-manifestation », les organisateurs ne déposeront qu'au-jourd'hui en dernière minute la déclaration en préfecture.

Mot d'ordre prévu : « Défendons nos emplois, notre avenir, et notre pays », selon Serge Ayoub, de Troisième voie, qui estime « impossible » que cette manifestation soit interdite (les organisateurs iraient alors en justice). Il attend : « Entre 500 et 900 participants, peut-être », avec des bus venant de France et de Belgique (le mouvement Nation Belgique). Hier soir, la préfecture indiquait qu'il n'y avait « rien de neuf » concernant ce rendez-vous.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyVen 7 Oct - 3:14

Citation :
Rassemblement des Identitaires le 8 octobre à Lille (CGT CG 59)

Oopstan (Maison Flamande), Troisième Voie, Maison de l'Artois, Front Comtois, Nation autonome, les belges de Nation, toute cette belle jeunesse saine et bien nourrie de France (?) appelle ce samedi 8 octobre 2011 à une manifestation sous la forme d'un « Front Populaire Solidariste » rallié opportunément et in extremis par la Nouvelle Droite Populaire. Ce rassemblement se fera sous le «patronage» de Roger Salengro, Ministre de l'Intérieur du Front Populaire, malheureux suicidé de l'extrême-droite française (Gringoire, Action Française). « Hommage patriote » à Salengro, militant SFIO, qui se voit reconverti pour le coup, à son « cadavre » défendant, en combattant de la « Préférence Nationale ».

Recyclant à tout va, cette extrême-droite d'un jeune siècle qui ne s'annonce ni spirituel ni heureux, se déclare ni-ni : ni fascisante, ni néo-nazie, ni xénophobe, ni raciste, ni dangereuse, ni autoritaire. Ces enfants de choeur aux gueules de paras endeuillés par une infructueuse « corvée de bois* », récupèrent tout ce qui peut semer le doute dans les esprits quant à leurs véritables intentions : Jaurès, Salengro, le Front populaire et les victoires de la classe ouvrière, les Sans-culottes, les Communards, la solidarité, l'indignation, la défense des travailleurs, tout y passe même la laïcité...

Plus révoltés qu'eux tu meurs et justement, gare à ceux, militants de gauche et syndicalistes dont la révolte passe par la récupération prolétarienne, la grève, l'occupation des usines, la reprise de l'outil de travail, la maîtrise de la production, la redistribution des richesses...Car les identitaires et les syndicalistes nationalistes aiment l'ordre et luttent aux côtés des patrons nationaux contre...les salariés tout comme Marine Le Pen réclamait à Sarkozy le
retour forcé des salariés grévistes au boulot à l'automne dernier.

Dans les faits, « plus à droite qu'eux, tu tombes ». La Troisième voie (pour utiliser un terme générique) marche dans les pas de ses prédécesseurs et exploite son registre historique : menaces et haines. Par prévention, les organisateurs identitaires ont fermé les commentaires des blogs militants, mais leur Mouvance publie quand même. Ainsi sur fdesouche.com qui a relayé l'appel à manifestation des identitaires, SamLacoupe écrit le 1er octobre, en commentaire à un fait divers : « pour ma part, je n’aurai jamais la moindre compassion pour une salope d’européenne qui se maque avec un africain, qu’il soit noir ou du nord! » et encore mOSXquito : « Je préfèrerais voir des milliers d’immigrés Roumains à une seule blatte musulmerde ! » Dauphiné commentant l'élection d'une miss régionale : « Non, elle n’est pas laide, elle est affreuse. C’est une b.o.u.g.n.o.u.l.e…Je suis un gros beauf, et alors !!! l'heure n'est plus au politiquement correct !" ou encore sur Novopress...

Il faut savoir qu'au-delà des divergences doctrinales, les identitaires, leurs protecteurs et leurs maîtres à penser, espèrent la victoire de Marine LePen (qu'ils jugent trop molle) aux Présidentielles, et tablent ensuite sur une guerre civile.

Samedi 8, si la Préfecture le permet, c'est la peste qui défilera dans les rues de Lille.

Ramassis hétéroclite mais dangereux qui scellera le soir même, son alliance mortifère avec la chair martyrisée et dans le sang du cochon auquel on aura fait sa Fête. Mauvais présage !

La Cgt du CG59 pour toutes ces raisons s'associe à l'appel repris ci-dessous.

*Corvée de bois : Exécution sommaire des prisonniers algériens pendant la guerre d'Algérie. 1958, extrait de la lettre d'un jeune soldat dans Pierre Vidal-Naquet, La torture dans la République, Paris, Maspéro, 1972 «On demandait des volontaires pour descendre les gars qu'on avait torturés (…)C'est peut-être pas du boulot très propre (…).Alors, au fond, on nettoie le pays (l'Algérie) de toute la racaille... Et puis, ces gars, ils veulent le communisme, alors vous comprenez... ? »

Source des commentaires :
http://www.fdesouche.com/245321-lille-%C2%AB-elle-ma-manque-de-respect-%...
http://www.fdesouche.com/245634-drome-zahra-sahli-elue-miss-dauphine-pho...
http://www.novopress.info

APPEL

Profitant d’un contexte social tendu et d’une crise du capitalisme sans précédent, l’extrême droite entend poursuivre son implantation tout azimut.

Partout en France et en Europe, elle distille son racisme et sa xénophobie sous la forme de l’antiislam et de l’ultra nationalisme ainsi que de l’homophobie et du sexisme.

Le 08 octobre 2011 à Lille, c’est un ensemble de groupuscules fascisants provenant de toute la France qui appelle à se rassembler et à manifester. Toute la frange la plus dure de l’extrême droite française qui sera présente, allant des nationalistes autonomes aux identitaires en passant par les néo-nazis.

Face à cette provocation de l’extrême droite, nous nous organisons en conséquence !

Pour ne pas laisser étaler leur politique de haine, de racisme et de stigmatisation de l’immigration, opposons leur la solidarité des travailleur-es face aux idées de l’extrême droite.

Ensemble soyons uni-es, déterminé-e-s et solidaires dans l’action contre le fascisme qui est le bras armé du capitalisme.

Rendez-vous le samedi 8 octobre 2011, devant le marché couvert de Wazemmes à 15h.

Une soupe sera proposée par le CSP 59 à l’arrivée du cortège place de la République.

Les signataires à l'heure d'aujourd'hui : ACF, Alliance Rouge et Noire, AL, Alternatifs, APU Moulins, CGT (syndicat Conseil Général 59, section Mairie de Lille, UL historique de Douai, ULs de Seclin, Auchel, Béthune, Bruay, Isbergues et Lillers), CNT (UR 59/62, UL de Metz…), CNT-NCA Belgique, Comité « Libérez-les », Comité Solidarité Basque, Comité SOS RACISME Lille, Cordillera, Coordination Communiste 59/62, CSP 59, FA Béthune, Flamands Roses, Front Syndical de Classe, Gauche Unitaire, GDALE-CGA, Initiative Communiste Ouvrière, JC Lille, LDH, Le Cri du Coron, MRAP 59/62, NPA, Parti de Gauche, PCF (Lille et Seclin), PRCF, Solidaires 59/62, Spartak Lillois, SUD éducation 59/62, SUD étudiant-e Lille, SUD mairie de Lille, Turbulences Sociales…

Syndicat CGT CG 59 Lille, le 3 octobre 2011
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptySam 8 Oct - 2:59

Citation :
Manifestation antifasciste de samedi : "il ne s'agit pas de crier au loup !"Publié le jeudi 06 octobre 2011 à 16h57 - JULIA MEREAU - nordeclair.fr

Le collectif d'associations, de partis et de syndicats entend opposer "les couleurs d'une région métissée" à la manifestation d'extrême-droite qui se tient à Lille ce samedi.

A Lille, samedi, ils attendent un petit millier de manifestants, dont un certain nombre d'étudiants pour défendre les couleurs d'une ville et d'une région "métissée". Le collectif "Lille antifasciste" organise cette marche en réaction à la manifestation des identitaires flamands.

"Ils disent qu'ils vont manifester pour défendre l'emploi mais ce sont des adeptes du double discours. En réalité, leur haine du musulman est réelle". Pour preuve, ils citent la fête du cochon que les identitaires organisent en fin de manifestation. En réaction toujours, les mouvements de gauche, d'extrème gauche et anti capitaliste proposeront une soupe pour tous les sans papiers.

" Ils cachent leur discours, mais la haine est bien réelle "

Leur rendez-vous est programmé à 15h, au départ du Marché de Wazemmes. Leur objectif est clair : "Il s'agit de dénoncer une idéologie proche du nazisme". Celle-là même, préviennent-ils, qui se cachera dans le cortège organisé par les identitaires (Maison Flamande, Troisième Voie, Front Comtois, Nationalistes Autonomes, Belges de Nation, etc), au même moment dans les rues de Lille, sous couvert d'appel à mobilisation pour sauver les emplois. "Ils ont dit ça pour ne pas se faire interdire leur manif". "Effectivement, s'ils avaient dit qu'ils allaient manifester pour leur fête du cochon, ç'aurait été différent ! Ils cachent leur discours mais leur haine du musulman est bien réelle", martèle Manu du CNT, qui en veut pour preuve leur fête du cochon, qui est bien organisée en fin de manifestation.

" Les couleurs d'une région métissée " face à " la rancoeur de l'extrême-droite "

Avec lui, syndicats, partis politiques de gauche, organisations et mouvements militants de gauche et d'extrème gauche * sont ainsi mobilisés pour défendre à rebours, les "couleurs d'une région métissée, multicolore et ouverte, qui ne veut pas du discours de haine et de ranceur de l'extrème droite", insiste Annick Batalan pour la Ligue des Droits de l'Homme. En fin de parcours, eux, proposeront en réaction une soupe pour tous les sans papiers, sur la place de la République. "Le but, c'est d'être nombreux en face pour leur barrer la route". Entendez de façon imagée. En conférence de presse aujourd'hui, le collectif a insisté sur le fait qu'il n'est pas question pour cette mobilisation anti fascite d'aller croiser la route des identitaires, à Lille, samedi. "Nous n'avons pas besoin de violence pour nous faire entendre, et ce serait leur faire trop de publicité". En parlant de publicité, ils affirment aussi qu'il vaut mieux être présent plutôt que de les laisser faire, sans mot dire. "Vous imaginez les gros titres de la presse du lendemain ?, interroge Romain, de Sud étudiant. Ils ne parleraient que de ça. Là, au moins, les titres seront plus équilibrés."

* ACF, Alliance Rouge et Noire, AL, Alternatifs, APU Moulins, CNT, Comité "Libérez-les", Comité Solidarité Basque, Cordillera, Coordination communiste 59/62, CSP 59, FA Béthune, Flamands Roses, Front Syndical de Classe, Gauche Unitaire, GDALE-CGA, Initiative Communiste Ouvrière, JC Lille, LDH, Le Cri du Coron, MRAP 59/62, NPA, Parti de Gauche, PCF de Lille, PRCF, Solidaires 59/62, Spartak Lillois, SUD éducation 59/62, SUD étudiant-e Lille, Turbulences Sociales, UEC Lille, Unions locales CGT Auchel-Béthune-Bruay-Isbergues-Lillers.

Citation :
La manifestation d’extrême droite radicale à Lille est finalement autorisée
Le préfet du Nord a finalement décidé d'autoriser la manifestation prévue samedi 8 octobre à Lille à l'appel de plusieurs organisations d'extrême droite radicale en la restreignant et en la cantonnant à un quartier.

Cette manifestation, annoncée sur Internet de longue date mais déposée au dernier moment auprès de la préfecture, doit rassembler les militants identitaires lillois de la Maison flamande Opstaan dirigée par Claude Hermant (auteur, il y a quelques années, d'une surprenante interview sur ses activités passées de mercenaire dans Libération) , ceux du mouvement Troisième Voie de l'ancien skinhead parisien Serge Ayoub, ceux encore du Front comtois, des nationalistes autonomes ainsi que les Belges de Nation. Quelques figures de Lyon Dissident/Bunker Korps, qui mêle skinheads et hooligans traînant dans le sillage de l'Olympique lyonnais, devraient aussi faire le déplacement.

La maire (PS) de Lille, Martine Aubry, avait appelé personnellement le préfet du Nord pour lui faire part de son souhait de voir ce défilé interdit, selon son cabinet.

Le défilé a été convoqué sous le mot d'ordre "Défendons nos emplois, notre avenir, notre pays". Le propos est d'appeler à "une révolution nationale contre le capitalisme mondial". Et de poser l'acte de naissance d'une Fédération du Front populaire solidariste.

Cette manifestation a par ailleurs reçu le soutien de... Riposte laïque via la plume de Jacques Philarcheïn.

Salengro à nouveau récupéré

Serge Ayoub, l'un des co-organisateurs, dit attendre "entre 500 et 900 personnes". Il ajoute : "C'est pas mal pour un acte de naissance". Il déclare encore vouloir "ancrer le nationalisme dans le social". Présent à Lille le 4 octobre pour une conférence de presse, M. Ayoub déclarait vouloir rendre hommage à l'ancien maire de Lille, ministre socialiste du Front populaire, Roger Salengro (1890-1936). "On a choisi Salengro pour montrer aux socialistes qu'ils ont perverti le socialisme", avance M. Ayoub, se référant au "projet de loi Salengro sur les quotas d'immigration prédéfinis par rapport aux besoins de l'Etat". Ce texte avait déjà été cité par le FN lors des européennes de 2009. Le site Arrêt sur images s'est penché sur la question et, archives à l'appui, démonte l'argumentaire.

Ministre de l'intérieur du Front populaire, Roger Salengro est par ailleurs l'auteur de la loi de dissolution des ligues factieuses en 1936. Pour cette raison, la presse d'extrême droite – notamment Gringoire et L'Action française – s'est déchaînée contre lui, menant une campagne très dure en l'accusant notamment d'avoir "déserté" en 1915. Il oppose démenti sur démenti sans parvenir à mettre fin aux attaques. Fragilisé psychologiquement, il met fin à ses jours à Lille, le 17 novembre 1936.

Une contre-manifestation est appelée dans le quartier lillois de Wazemmes à l'appel de syndicats et d'organisations de la gauche de la gauche. La préfecture a du coup décidé de fermer tout le centre-ville aux défilés.

Citation :
L’extrême droite sème le trouble…
ou quand les néo-fascistes essayent de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas !


La manifestation organisée le 8 octobre 2011 à Lille par un collectif intitulé « Front populaire solidariste » (composé de la Maison flamande, des Nationalistes autonomes, du Front comtois et de 3ème voie) a pour thème officiel la « défense de l’emploi » et se fera sous le « patronage » de Roger Salengro (ministre du Front populaire et militant socialiste SFIO originaire de Lille qui s’est suicidé en 1936 suite une campagne de diffamation menée par les journaux d’extrême droite « L’action française » et « Gringoire »). Cette thématique de la « défense de l’emploi » est une escroquerie et une manipulation. C’est bien d’une manifestation d’extrême droite dont il s’agit ! D’ailleurs, la Nouvelle droite populaire (organisation qui, comme son nom l’indique, affiche clairement son appartenance… à la droite !) soutient cette manifestation et annonce qu’une délégation sera présente à la manifestation lilloise. Tout comme Marine Le Pen qui, en octobre 2010 lors du mouvement de la grève contre la réforme des retraites, demandait à Sarkozy de contraindre les salariés grévistes à reprendre le travail, les néo-fascistes mentionnés ci-dessus sont les adversaires du monde du travail. Racistes et xénophobes, ils trouvent Marine Le Pen trop molle. Autoritaires, ils préconisent l’instauration d’un régime dictatorial. Les organisateurs de la manifestation du 8 octobre ont beau avoir supprimé la possibilité de publier des commentaires sur les sites officiels de leurs organisations réciproques, militants et sympathisants néo-fascistes répandent leur haine du métissage et leurs idées nauséabondes sur des sites satellites ou des blogs personnels.

Malgré des divergences doctrinales, des querelles intestines, des différences sociologiques et des looks très diversifiés, de nombreuses passerelles existent entre les militants des organisations d’extrême droite (Troisième voie, Front national, Mouvement national républicain, Parti de la France, Bloc identitaire, Opstaan, Nationalistes autonomes, Nouvelle droite populaire…) et leurs satellites (Riposte laïque, Égalité et réconciliation…).

Bien que réfutant leur appartenance à l’extrême droite, toutes ces organisations s’apparentent historiquement et idéologiquement au fascisme et même, pour certaines d’entre elles, au nazisme. Troisième voie, par exemple, fait partie de la tradition « nationaliste-révolutionnaire » (GUD, GNR, Nouvelle résistance, Unité radicale, Jeune Europe…). Comme beaucoup de mouvements d’extrême droite des années 1920-1930-1940, ces organisations tentent de séduire le monde du travail en prétendant lutter contre le capitalisme, en récupérant les symboles du mouvement ouvrier et en se revendiquant de certains de ses militants. La récupération par l’extrême droite des thématiques, des slogans, des codes et de l’iconographie des différentes composantes de la gauche et du mouvement ouvrier n’est pas nouvelle. C’est ainsi par exemple qu’en Allemagne, dans les années 1920, les fascistes ont créé le parti nazi (l’acronyme « nazisme » étant la contraction de « Nationalsozialismus » dont la traduction en français est « national-socialisme »). Le programme du parti nazi prétendait avoir une dimension sociale (d’où la couleur rouge de son drapeau). D’après les travaux de l’historien Götz Aly (source : Wikipédia), les nazis témoignaient d’un réel souci des classes populaires (créant des mutuelles et des prestations sociales, luttant contre le chômage, favorisant des loisirs et des fêtes pour les couches populaires, etc.). Pour Aly, ce fut d’ailleurs l’une des clés de la popularité du régime. Bien sûr, la tendance « socialisante » (avec des guillemets !) de la doctrine nazie fut cause de dissensions graves entre les dirigeants du parti. Alors que Goebbels qualifiait le nazisme à ses débuts de « bolchévisme national », Hitler – par pragmatisme et opportunisme politique – finira par accepter de collaborer avec les capitalistes allemands tout en éliminant les courants du parti jugés trop « socialisants ».
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptySam 8 Oct - 15:13

Citation :
À bas le fascisme, l’extrême droite, l’État et le Capital samedi 8 octobre 2011

Les élections appro­chent et on voit res­sor­tir le spec­tre du fas­cisme. À Lille, des grou­pus­cu­les crypto-fas­cis­tes, iden­ti­tai­res et néo-nazis connais­sent un regain d’acti­vité (achat de pro­prié­tés sous cou­vert de « folk­lore régio­na­liste », concerts, ras­sem­ble­ments, auto­col­lants, trac­ta­ges et occu­pa­tions de lieux publics).

Les anar­chis­tes ont tou­jours lutté et conti­nue­ront à lut­ter contre la pré­sence fas­ciste. Les options racis­tes, auto­ri­tai­res, patriar­ca­les de l’extrême droite et de ses satel­li­tes sont en totale oppo­si­tion avec nos idéaux. Mais, selon nous, le fas­cisme ne se com­bat pas seu­le­ment quand comme aujourd’hui il devient plus visi­ble.

Le Pen dégueule, Gauche et Droite appliquent sa politique

Au moment du 21 avril 2002, on nous a fait le coup du grand ras­sem­ble­ment pour défen­dre la République dans les urnes. On oublie que la véri­ta­ble res­pon­sa­ble aura été la gau­che plu­rielle de Jospin avec sa poli­ti­que anti­so­ciale. Les minis­tres de l’Intérieur du Parti « Socialiste » ont été sur la même lon­gueur d’onde que Sarkozy et les siens dans la chasse aux sans-papie­rEs ou la répres­sion (et Aubry ne s’illus­tre pas à Lille par son oppo­si­tion à la poli­ti­que pré­fec­to­rale). La Loi sur la Sécurité Quotidienne votée par la gau­che plu­rielle à l’époque pré­pa­rait le ter­rain à la droite et allait à peu près aussi loin que les lois Sarkozy.

Ce der­nier a depuis mul­ti­plié les lois et aggravé la situa­tion. Depuis dix ans le bilan d’une droite sans com­plexe est excep­tion­nel­le­ment lourd : un matra­quage liber­ti­ci­des, une volonté de remise en cause de l’IVG, une chasse ouverte aux sans­pa­pie­rEs et aux migran­tEs, un racisme décom­plexé cri­mi­na­li­sant les musul­ma­nEs et les habi­tan­tEs des quar­tiers popu­lai­res, une cri­mi­na­li­sa­tion tou­jours plus grande des mou­ve­ments sociaux, une casse sociale phé­no­mé­nale (RSA, licen­cie­ments mas­sifs, pré­ca­ri­sa­tion des sala­riéEs et des chô­meu­reu­ses...).

Dans ce contexte, les fascistes sont à l’aise

De plus, le « renou­vel­le­ment » du monar­chi­que FN (où la fille hérite du père) per­met à tout un ensem­ble de poli­ti­ques et d’intel­lec­tuel­les de « sor­tir du bois » et de pré­sen­ter ce parti comme un « vivier » d’idées à pren­dre en compte. Illes ne font que dire enfin ce qu’illes fai­saient ! Cette poli­ti­que d’assi­mi­la­tion des idées de l’extrême-droite par la droite et la « gau­che » a favo­risé l’émergence de grou­pes encore plus extré­mis­tes, se pré­sen­tant par­fois faus­se­ment sous des traits anti­ca­pi­ta­lis­tes mais en réa­lité amou­reux de la hié­rar­chie et de la force, racis­tes, sexis­tes et homo­pho­bes. Ces grou­pes sont nui­si­bles et dan­ge­reux. Déjà direc­te­ment par leur vio­lence phy­si­que, mais également parce qu’ils peu­vent être uti­li­sés comme des épouvantails pour nous faire oublier tou­tes les atta­ques du pou­voir poli­ti­que contre la société, nous « occu­per » pen­dant que les par­tis de gou­ver­ne­ment conti­nuent leur tra­vail de casse sociale.

Le fascisme se combat dans les luttes, pas dans les urnes !

Combattre le fas­cisme, c’est s’atta­quer tous les jours à ses raci­nes : le capi­ta­lisme qui génère les iné­ga­li­tés, le chô­mage, l’insé­cu­rité sociale, l’État qui favo­rise l’injus­tice, le natio­na­lisme, le sexisme et le racisme. Prenons nos affai­res en mains ! Au-delà des élections c’est dans les lut­tes des anti-sexis­tes, des sans-papie­rEs, des sala­riéEs, des chô­meurs/ses, des loca­tai­res expul­séEs et exploi­téEs... que nous par­vien­drons à impo­ser un autre rap­port de force. Agir au lieu d’élire, à la veille d’une année 2012 d’avance gâchée pour les lut­tes socia­les par l’élection pré­si­den­tielle, c’est enfin nous per­met­tre d’être acteurs/rices de nos vies pour ne plus être à la merci de lea­ders plus ou moins mal­fai­san­tEs, de patron­NEs tou­TEs puis­san­tEs...

La lutte pour l’égalité économique et sociale est la seule réponse au fascisme

Citation :
MOBILISATION ANTIFASCISTE À LILLE LE 8 OCTOBRE Hebdo Tout est à nous ! 118 (06/10/11)

À Lambersart, près de Lille, il est recommandé de ne pas visiter la Maison du peuple flamand (Vlaams Huis). Sous le vernis du folklore se cache difficilement un local identitaire d’extrême droite dirigé par Claude Hermant, un ancien du service d’ordre du FN et ex-barbouze. Ayant agrégé tous les fonds de poubelle de l’extrême droite radicale (Jeunesses identitaires, Nouvelle Droite populaire, skinheads fascistes, hooligans, etc.), cette maison pollue la vie politique locale, en essayant de se donner une respectabilité de local communautaire et social remettant dans le droit chemin des brebis égarées. Sports de combat, stages para­militaires de survie, paintball, conférences nauséabondes, manifestations antimigrants, etc. : voilà le programme concocté par « le druide » Hermant et son équipe dans l’objectif avoué de « former des combattants ». Malgré les alertes formulées par des collectifs antifascistes, les autorités ont toujours refusé de fermer ce local. Récemment, Claude Guéant a estimé que la Vlaams Huis ne causait pas de trouble à l’ordre public.

Malgré des scissions internes et des difficultés à la suite de mobilisations antifascistes, la Vlaams Huis s’est installée dans le paysage au point de faire un petit (L’artésienne à Auchel, dans le Pas-de-Calais), de se doter d’une orga de jeunesse, Opstaan, et de tisser des liens avec le sinistre Serge Ayoub, alias Batskin, ex-leader des skins fascistes parisiens des années 1980, et des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR). Ayant repris du service, Ayoub a monté son propre local à Paris (Le Local) et son groupuscule politique 3e voie.

Le 8 octobre, la VH organise sa troisième fête du cochon pour s’opposer au hallal et à « l’islamisation ». Non contents de s’empiffrer de 3 km de saucisses (véridique) les 350 participants ont également prévu une manifestation à Lille. Ils recevront le concours d’organisations venues de Lyon, Paris, Montbéliard, Lorraine : Ayoub et ses playmobils en T-shirts moulant de 3e voie, le Front comtois, les Nationalistes autonomes, les Belges de Nation… Environ 600 militants de ce que l’extrême droite radicale compte de plus immonde prévoient donc de parader à Lille ce 8 octobre.
Pour faire valoir que Lille est une ville métissée, populaire et solidaire, une manifestation antifasciste est appelée par un collectif de plusieurs dizaines d’organisations du mouvement ouvrier (15 heures, place du marché de Wazemmes). La préfecture refuse pour l’instant d’interdire la manif des fafs, et nous met sur un pied d’égalité avec eux en interdisant aux deux manifs de traverser le centre-ville.

Cette initiative antifasciste, malgré ses limites, est un premier pas encourageant pour la mise en place d’un travail permanent et durable entre organisations qui n’avaient plus l’habitude de travailler ensemble sur ces questions. D’autres mobilisations sont déjà prévues pour imposer notre calendrier sans attendre d’événement fasciste à contrer.

Antoine Sindelar

Citation :
Lille : manif de l'extrême-droite et protestations. Profils de néonazis 08/10/2011 à 08h37 - mis à jour le 08/10/2011 à 11h49 | 1306 vues

Groupuscules d'extrême-droite ultras et skins venant d'un peu toute la France se sont donnés rendez-vous à Lille, samedi 8 octobre, pour une manifestation baptisée "Front populaire solidariste".
Le prétexte ne manque pas de culot : rendre hommage à Roger Salengro, ministre nordiste du Front Populaire ( le vrai, celui de 1936 ! ) qui s'était suicidé après une violente campagne de diffamation de l'extrême-droite. Une récupératon que démonte Arrêts sur image.

La Ligue des droits de l'Homme avait demandé l'interdiction de la manif . « Je suis désolé, mais ce sont les franges les plus radicales de l'extrême droite qui vont défiler, comme Troisième Voie, Nation ou le Front Comtois. Il y aura des nazillons », souligne le président de la fédération du Nord.
Le FN lui-même est obligé de prendre des distances, au moins publiquement : « Je ne serai pas à la manif, je les trouve trop extrémistes " explique son secrétaire départemental à Nord-Eclair

Une contre-manifestation est organisée. De SOS-Racisme en passant par le MRAP, les anars, la CGT, la LDH, les syndicats SUD , le NPA ou le Front de Gauche, on souhaite un rassemblement "très large" , "non pas pour en découdre", mais pour s'opposer à la banalisation de l'extrême-droite et ne pas laisser faire sans rien dire ces tentatives de développement de l'ultra-droite dans le Nord.

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Crânes rasés et uniformes para-militaires : sur le site "Troisième Voie", un instructif diaporama de leur défilé du 9 mai dernier

Le précédent de Lyon : saluts nazis, attaques de vendeurs de kebabs

Le 14 mai 2011 à Lyon , à l'issue d'une manif du même genre ( "la marche des cochons") organisée par le Bloc Identitaire, une bande de 80 néonazis s'étaient livrés des attaques contre des marchands de kebabs, d'un bar passant de la musique africaine, ponctuant le tout de salut hitlériens ( voir Le Progrès de Lyon : L'extrême-droite radicale sème la panique dans les rues)

Un précédent qui a de quoi inquiéter les Lillois. Ainsi que leur maire, Martine Aubry qui s'est adressée au préfet pour lui demander sa vigilance .

Identitaires, nationalistes, FN, skins : revue de profils

Les responsables de "La Maison Flamande", de "Troisième Voie" , du "Front Comtois" protestent de leurs bonnes intentions. Leur profil n'est pourtant pas si lisse.

A La Maison Flamande, le "responsable de la sécurité", Tony Vanhemelsdaele, vient d'écoper d'une condamnation pour des slogans nazis Luc Pecharman, autre leader, a délaissé ses responsabiltés au FN, suite à une ténébreuse affaire de détournements dans la caisse du parti, imputée à son ami Philippe Bernard

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Claude Hermant, autre chef de la Maison Flamande, avait joué les barbouzes en Afrique, pour le compte du FN. Au moment de la scission Le Pen / Bruno Megret, il avait fait des révélations sur la "DPS" le "service de sécurité" du FN,

Hermant a créé aussi un blog "Terre celtique" et un "forum union anti-racaille" dont le programme est clair : "Les membres de Terre-Celtique s’entraînent deux fois par semaine afin de reprendre le control de la rue et être efficace face à la racaille des quartiers, il ne faut pas se voiler la face la racaille ne comprend que la violence"

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Le Front Comtois : croix celtique, écriture gothique (utilisée en Allemagne sous Hitler)
Et pose-photos avec croix gammées, devant les intimes

La première mouture du Front Comtois, ("Les jeunesses identitaires de Franche-Comté") avait été interdite après la profanation d'une mosquée à Belfort où ils avaient laissé des tags nazis et une tête de cochon. A l'islamophobie et la "défense de la race européenne ", ce Front-là n'oublie pas de joindre des allusions antisémites et le soutien aux négationnistes : "la Shoah, est LE tabou devant lequel il faut se prosterner le plus bas possible "

Anti-avortement, homophobes revendiqués, soutien aux criminels de guerre serbes, concerts néo-nazis, etc... : le Front comtois développe sa violence et son racisme dans toutes les directions. Ses responsables comparaîtront devant la justice en décembre prochain, voir l'Est Républicain

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Serge Ayoub. Comme Le Pen, il se présente en ce moment comme un grand "démocrate". Aux dernières nouvellles, il porte encore à l'arrière du crâne son tatouage : un trident, l'emblème du parti nazi hongrois durant la 2ème guerre mondiale.

Serge Ayoub est la vedette de Troisième Voie Sous le nom de "Batskin", il était le chef des holigans néonazis du PSG, "les Boulogne Boys". Condamné (entre autres) pour une agression commise sous les caméras de la télé.

Comme Le Pen-fille, il emploie en ce moment la tactique de la "dédiabolisation", se présentant comme un défenseur des travailleurs (blancs). Cela ne l'empêche pas de faire cette confession : " Je n’ai jamais renié ce que j’étais, j’ai évolué comme tout le monde, .. j’ai approfondis mes principes, je ne les ais pas balayés." .

En effet, en parallèle de son actuel tournant "national -socialiste et démocrate", il relance ses JNR ("Jeunesses nationalistes révolutionnaires"), une bande de skins et bastonneurs en uniformes para-militaires. Un peu dans le genre des SA d'Hitler.

A Paris , son bar "Le Local" est devenu un lieu de rencontres du "Tout-facho" . On y croise aussi bien les crânes rasés que la mouvance FN-BCBG, à commencer par Marine Le Pen lorsqu'elle était en recherche de soutiens pour prendre la présidence du FN. Déjà soutien du FN et alliée du Bloc Identitaire, la présidente de Riposte Laïque est tombée sous le charme de S. Ayoub, admirant en lui "un poète", entouré d'amis "capables d'imposer le respect ... et de faire le coup de poing". Riposte Laïque vient d'ailleurs de publier un article soutenant cette manif de Lille...

Citation :
Lille : une manifestation demain pour barrer la route à la « frange la plus radicale de l'extrême droite » vendredi 07.10.2011, 08:24 - La Voix du Nord

Pour ne pas laisser le champ libre à la manifestation organisée notamment par le groupuscule Troisième voie à Lille, demain, des organisations antifascistes appellent, elles aussi, à battre le pavé au même moment. Une « contre-manif » pour dire « non au fascisme ». ...

Ils sont prêts ! À la veille de la manifestation annoncée à Lille, des nationalistes autonomes, du Front comtois et de Troisième voie, Manu (CNT), Romain (Sud étudiant), Damien (NPA), Eddy (Alternative libertaire), Stéphane (Comité solidarité basque) et leurs troupes sont bien décidés à « barrer la route à cette frange la plus radicale de l'extrême droite ». But avoué : « Être plus nombreux qu'eux, 1 000 - 1 500 militants », tout simplement.

Avec cette « manifestation très large », Annick (LDH) souhaite rappeler que « nous vivons dans une région métissée, ouverte, accueillante ». Tout en regrettant que se retrouvent « sur le même plan une manifestation citoyenne, à l'appel de trente associations, et une manifestation de haine avec des groupes d'extrême droite... sous prétexte de terroir, d'identité flamande ». Au passage, elle trouve « particulièrement scandaleux » la manière dont se présente Serge Ayoub (Troisième voie), qui compte défiler pour défendre l'emploi « en se réclamant de Roger Salengro ».

Ce qui impose justement, selon Stéphane, d'être « très vigilant... Si on baisse la garde, ils sont capables de se développer dans des pays en difficulté : on ne va pas les laisser s'implanter. On a trop peur que ces gens-là reviennent au pouvoir ».

En découdre ? « Ce n'est pas le but »

Pour autant, les organisateurs de ce rassemblement ne prévoient pas d'en découdre avec leurs opposants... « Ce n'est pas le but », souligne Manu, pendant qu'Eddy rappelle qu'il s'agit simplement de « dénoncer une idéologie proche du nazisme ». Alors qu'un autre organisateur souligne : « La violence est de leur côté, pas du nôtre. » De toute façon, a priori, les deux manifestations ne devraient pas se croiser pour des raisons de sécurité, selon le préfet. Seule certitude : elles sont toutes les deux écartées de l'hypercentre. « On n'a pas peur », disent les antifascistes en choeur, sûrs quand même que la tension sera palpable en ville demain après-midi. • B. Vi.

La manifestation des antifascistes partira à 15 h, place du Marché à Wazemmes, pour finir place de la République.

UN RASSEMBLEMENT HORS CENTRE-VILLE

Le préfet Dominique Bur ne va pas interdire la manifestation des identitaires : « J'ai parfaitement conscience des risques en ce qui concerne l'ordre public. Il y a un principe dans notre pays, c'est la liberté de manifester. » En revanche, le représentant de l'État semble vouloir mettre les moyens pour éviter tout incident : « Avec l'interdiction, le risque, c'est que les gens viennent quand même. Je suis plutôt sur la ligne d'interdire un périmètre aux manifestants, un périmètre qui comprend une partie importante du centre et tout ce qui est à proximité de l'hôtel de ville. On va tenir ce périmètre, on a les moyens de le tenir. L'idée, c'est qu'il n'y ait aucun contact entre la manifestation et la contre-manifestation. » Évidemment, Dominique Bur n'a pas voulu préciser les effectifs des forces de l'ordre qui seront présentes samedi à Lille.

Ce vendredi matin, la préfecture a indiqué que ce périmètre, dans lequel il serait interdit de manifester samedi, est délimité par la rue Nationale, la place du Général de Gaulle, la rue Faidherbe, la place de la gare, la rue de Tournai, l'avenue Charles Saint-Venant, les rues Saint-Sauveur et Mottez, les boulevards Louis XIV, de la Liberté et la place de la République.

Citation :
La manif d'extrême-droite redoutée aura lieu à Lille

Contrairement à la volonté de Martine Aubry et des associations de gauche, le rassemblement d'extrême-droite prévu samedi à Lille a été accepté par le préfet du Nord. Pour assurer l'ordre public et éviter les affrontements, un périmètre sera également interdit dans le centre-ville à la contre-manifestation de gauche.

La manifestation d'extrême-droite tant redoutée aura finalement lieu samedi. Le préfet du Nord, Dominique Bur, n'a finalement pas suivi Martine Aubry, qui lui demandait fin septembre d'interdire ce rassemblement d'organisations nationalistes venus de toute la France, mais aussi de Belgique. Entre 500 et 800 militants sont ainsi attendus par les services préfectoraux.
"Il y a un principe constitutionnel de liberté de manifester, rappelle-t-on à la préfecture du Nord. En revanche, pour maintenir l'ordre public, un périmètre sera interdit aux deux camps dans un large périmètre du centre-ville." Car, si on ne connait pas encore le parcours précis de la manifestation d'extrême-droite, les contre-manifestants sont déjà prêts : ils défileront à partir de Wazemmes, à 15h.
"On n'ira pas à l'affrontement, indique Anna, membres de Solidaires Lille. Mais on ne veut pas leur laisser récupérer le pavé. Ils ont choisi Lille, car ils essaient de revenir en force avec la Maison flamande." En effet, c'est une nouvelle fois, Opstaan, l'association de jeunes identitaires de la Maison flamande de Lambersart, qui est à l'origine de ce rassemblement très médiatisé.
"Notre mots d'ordre c'est la défense de nos emplois, se défend Claude Hermant, dirigeant de la Maison flamande. Nos manifestations se sont toujours bien passées. Les troubles viennent toujours des contre-manifestants." Les organisateurs veulent lisser au maximum leur image, refusant par exemple de se voir comparer au Bloc identitaire, dont un rassemblement avait dégénéré le 14 mai à Lyon : "Nous sommes ni de gauche, ni de droite", résume Serge Ayoub, leader de Troisième voie solidariste et ancien chef de file... skinhead.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyDim 9 Oct - 11:18

Citation :
AVANT, PENDANT ET APRÈS LE 8 OCTOBRE 2011 : AUTODÉFENSE ANTIFASCISTE !

Comme nous l'avons dit la semaine dernière, le 8 octobre se tiendra à Lille un rassemblement fasciste. A l'appel de 3ème voie, et organisée par les tenants de la « nouvelle droite populaire » : Vlaams huis et Opstaan, cette manifestation constitue un pari pour les fascistes.
En effet, le fascisme n'est pas « synthétisé » à notre époque, il n'est pas unifié, mais fourmille d'expériences et de groupes « test ». Le fascisme est un mouvement.
Dans la région, nous sommes depuis longtemps confrontéEs au Front National. A Hénin Beaumont, Steeve Briois et son équipe installent une extrême-droite rationnelle. Il a fait le choix de nier les ratonnades, il évite les jeux de mots racistes, mais mène de véritables enquêtes sociales au plus près des aspirations des habitants. Il profite des dégâts causés par la social-démocratie : clientélisme, corruption, et trahisons des promesses de justice sociale faites aux habitantEs. Auchel suit le même chemin, pour les mêmes raisons.
De laboratoire, Hénin-Beaumont est devenu le poste avancé du FN en France. Marine Le Pen a beau dire, à grand renfort de communiqués de presse, qu'elle s'écarte des méthodes de son père, elle rénove le mouvement fasciste, mais ne s'en éloigne pas. Car si Jean Marie Le Pen a fait carrière à une époque où la social-démocratie était en tête, et s'y est donc opposé avec les plus rétrogrades (Barbouzes, Skinhead fascistes, racistes beauf, catholiques intégristes...), sa fille est aux commandes à l'époque du pourrissement de la social-démocratie. Marine Le Pen peut donc prendre sa place « à gauche » : elle se positionne en défenderesse des travailleurs, contre les élites qui ont trahi. Elle se dit opposée à tout racisme dans l'organisation, rejetant les skin. Ce faisant, elle les envoie naturellement dans les bras de Serge « Batskin » Ayoub.
Entre les fascistes qui ambitionnent la montée au pouvoir de manière légale, c'est-à-dire ceux du FN, et les fascistes «activistes» qui se rendent coupables d'agressions racistes et sexistes chaque jour, la classe ouvrière est encerclée. Ayoub et son mouvement 3ème voie, (ni de droite, ni de gauche...typiquement faf !!) se sont rapprochés de la Vlaam huis dans le nord, des belges de Nation, des fachos lyonnais, et des nationalistes autonomes de Picardie et de l'Est. Ils peuvent se permettre ce que le FN rejette : patriotisme-xénophobe, homophobie, ratonnades... Le 8 octobre est un rassemblement qui fait figure d'événement rassembleur. Auto-célébration de leur puissance et opération de communication, la mouvance fasciste autonome entend prouver qu'elle est une force avec laquelle il faut compter, avec laquelle les capitalistes en crise peuvent compter !
On peut parier que le défilé se fera dans le calme, dans l'ordre.

En revanche, avant, et surtout après l'événement, les attaques contre les « ennemis » des fachos peuvent être dramatiques. Face à cela, il convient d'être d'une grande prudence, éviter de se promener seulE et se tenir prêtEs à organiser la défense des lieux identifiés de « gauche », tels que les squats, les bars à concerts, les locaux politiques et syndicaux, ou les lieux communautaires, locaux associatifs, culturels, de cultes ou de réunion, magasins, taxiphones etc...

Avant, pendant, et après la manif, préparons l'autodéfense !
Par quartier, par pâtés de maisons, dans les cours d'immeubles, regroupons-nous !
Organisons des milices antifascistes !

Citation :
Participation du Parti de Gauche (59) à la contre-manifestation antifascistes de samedi 8 octobre

Ce samedi 8 octobre des groupuscules fascisants d'extrême droite de toute la France, et même d'autres pays européens, se réunissent à Lille pour la «fête du cochon», dernière invention en date pour réaffirmer leur anti-islam sur fond de racisme.

Surfant sur la crise du capitalisme et la part belle faite à Marine Le Pen par les médias de masse, la frange la plus dure de l'extrême droite veut utiliser les rues de Lille pour répandre son message de racisme, de xénophobie, sexiste et homophobe.

Nous ne pouvons pas laisser des groupuscules fascistes parader sans réagir. Le Parti de Gauche s'associe à la contre manifestation organisée par différentes organisations de défense des droits humains, syndicats et partis politiques. Le combat contre l'extrême droite passe selon nous par le débat argumenté afin de faire la lumière sur ce qu'est vraiment le parti des Le Pen et des groupuscules qui lui sont associés (cf. Les cinqs mensonges du Front National, Réplique à Marine Le Pen, éd. Bruno Leprince - (http://www.lepartidegauche.fr/vie-du-parti/155-publications/4063-lescinq...)

Cependant ce 8 octobre, il y a urgence à montrer aux fascistes qu'il n'y a pas de place pour eux dans les rues de la République. Nous serons plus nombreux qu'eux!

Nous appelons donc toutes et tous les citoyen-ne-s à manifester pacifiquement ce samedi 8 octobre place du marché de Wazemmes à partir de 15h pour faire reculer l'extrême droite et son idéologie haineuse et nauséabonde.

Pour le Parti de Gauche
Laurent MATEJKO, Conseiller Régional du Parti de Gauche
Ugo BERNALICIS, Co-secrétaire du Parti de Gauche Lille Métropole

Citation :
Cinq cents extrémistes nationalistes se sont sagement montrés à Lille dimanche 09.10.2011, 05:26 - PAR OLIVIER BERGER

Du Grand-Palais à la place de Fives, l'ultradroite a montré son rejet du système avant de quitter les lieux dans le calme. PHOTOS CHRISTOPHE LEFEBVRE
| CORTÈGES |

Ils n'ont pas bougé une oreille bien dégagée et défilé calmement du Grand-Palais de Lille à la place de Fives. Cinq cents représentants des mouvances d'extrême droite, venus de la région, Paris, Besançon et de Belgique voulaient surtout se montrer.

La place Pierre-Degeyter dans le quartier de Fives à Lille tient son nom de l'auteur de l'arrangement musical de L'Internationale . Ce marxiste belge l'avait écrit en 1888 à la demande de Gustave Delory, du Parti ouvrier français et futur premier maire socialiste de France à Lille, en 1896. Il y eut donc hier une forme d'ironie à voir défiler l'ultradroite et ses skinheads nationalistes, révolutionnaires et identitaires sur de solides terres de gauche ouvrière.


La Maison flamande de Lambersart a servi de point de ralliement avant de rejoindre le départ de la manifestation, tenu secret jusqu'à l'ultime instant pour éviter toute confrontation. Les bus étaient même escortés par deux motards de la police nationale. Organisation carrée, pas un militant ne sortant du rang, pas un bras levé par inadvertance, la consigne était de marcher dans le calme. On a bien entendu un vieux slogan mussolinien « Europe, jeunesse, révolution », repris par un groupe de rock oï (skinhead). Mais l'heure n'était pas à la provocation gratuite. La présence sur le pavé paraissait amplement suffisante.

Les discours sous la pluie fine alimentèrent la machine à diatribes, mélange d'anticapitalisme-antimondialisation rouge et noir. Difficile d'y retrouver ses petits, un fil directeur (à part anti) et surtout pas le solidarisme, dont la Troisième voie de Serge Ayoub se réclame. Cette doctrine, rédigée principalement par Léon Bourgeois, un centriste et franc-maçon du Parti radical (Jean-Michel Baylet est solidariste), à la fin du XIXe siècle, célébrait le contrat de société et la solidarité. Il a inspiré les caisses de retraite, les mutuelles et même la Société des nations, l'ancêtre de l'ONU, jamais la révolution nationaliste. La récupération de Roger Salengro est du même tonneau.

Au détour du cortège, on aperçut Alexandre Gabriac. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais ce jeune homme, conseiller régional Rhône-Alpes, fut exclu du FN ce printemps après la publication de photos le montrant faisant le salut nazi devant un drapeau à croix gammée. Il se recycle donc.

À l'arrivée du cortège, la place de Fives n'avait jamais été aussi vide, si l'on excepte le solide dispositif de CRS alentour, chargé d'empêcher toute infiltration extérieure. La station de métro Fives était fermée. Les manifestants sont repartis en bus. Dans l'ordre.

Citation :
La manifestation de la Maison Flamande se termine sans incident samedi 08 octobre 2011 à 21h05

Ils étaient entre 500 selon la police et 800 selon les organisateurs.

La manifestation organisée aujourd'hui par la Maison Flamande a rassemblé aujourd'hui 500 personnes selon la police et 800 selon les organisateurs. Placé sous haute tension, le défilé qui a eu lieu dans les rues de Fives s'est déroulé sans heurt.

Le cortège est parti de Lille Grand Palais à destination de la place Degeyter à Fives. En chemin, des membres de la Maison Flamande, du Front Comtois, ou de Troisième Voie ont scandé des slogans tels que « libre, sociale et nationale » ou encore « crise mondiale, solution nationale ». Les identitaires avaient choisi pour revendications la défense des emplois et de l'avenir du pays.

A Fives, le climat était tendu avec certains habitants hostiles et des commerçants qui ont choisi de tirer le rideau. Mais les manifestants ont pu reprendre leur cars sans aucun incident. Un hélicoptère de la gendarmerie survolait le secteur, pout éviter que les identitaires et les membres de la manifestation anti-fascistes ne se croisent au moment de la dispersion.

Citation :
Lille: manifestation d'extrême droite et contre-manifestation antifasciste Publié le 08.10.2011, 19h37

Entre 1.600 et 2.500 personnes, selon la préfecture et les organisateurs, ont participé samedi à Lille à une "contre-manifestation antifasciste", tandis qu'une manifestation de groupes d'extrême droite a rassemblé 500 à 600 personnes.
Les autorités avaient prévu un important dispositif, policiers et gendarmes mobiles, ainsi qu'un hélicoptère, notamment afin que les participants des deux cortèges ne se croisent pas.
Aucun incident notable n'a été signalé en fin de journée à l'issue des deux manifestations.

A l'appel d'une trentaine d'organisations d'extrême gauche et de défense des Droits de l'Homme, entre 1.600 à 2.500 personnes ont manifesté en clamant notamment "le fascisme ne passera pas", ou "dissolution des groupes fascistes".
"Hier, aujourd'hui, demain, résistance anti-fasciste", pouvait-on lire sur une banderole en tête de cortège, où des manifestants agitaient des drapeaux de la Ligue des Droits de l'Homme. Des anarcho-syndicalistes de la CNT (Confédération nationale du travail), des membres du NPA, du PCF, du syndicat SUD, de la CGT et de l'Action antifasciste étaient également présents.
"Politiquement, on les a écrasés", s'est réjoui auprès de l'AFP Manu - qui n'a pas souhaité donner son patronyme - de la CNT, rappelant que l'objectif des organisateurs était un rassemblement "d'ampleur".
Dans une autre partie de la ville, entre 500 (selon la police) et 600 personnes (selon les organisateurs) ont défilé en scandant des slogans comme "Europe, jeunesse, révolution", "Libre, social et national", ou encore "crise mondiale, solution nationale".
Lorsque des slogans comme "on est chez nous", "première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des mangeurs de cochon" ou "bleu blanc rouge la France aux Français" fusaient, Serge Ayoub, l'un des organisateurs et leader de "Troisième voie", a rappelé à l'ordre les troupes.
"On tient nos engagements, comme ça on n'a pas de problème avec la préfecture", a dit l'ancien chef des skinheads parisiens, enjoignant les manifestants à s'en tenir aux slogans "officiels".
"Nous sommes des socialistes de préférence nationale car la Nation est la seule défense face aux vampires de la finance internationale", a déclaré Serge Ayoub lors d'un discours en fin de manifestation.
Le cortège s'était ébranlé en fin d'après-midi derrière des banderoles "Front populaire solidariste", ou "Contre le mondialisme", certains manifestants tenant des drapeaux français ou belge.
Dans le quartier de Fives, presque tous les commerces avaient baissé leur rideau au passage du cortège, dont le mot d'ordre affiché était notamment la "défense de l'emploi".
Une partie des manifestants avaient les cheveux ras ou le crâne rasé.
L'itinéraire de la manifestation d'extrême droite avait été tenu secret jusqu'au dernier moment, afin d'éviter toute tentative de confrontation.
Dans chacun des cortèges, certains manifestants ont défilé visage masqué, et des fumigènes ainsi que des pétards ont éclaté.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyLun 10 Oct - 21:48

Citation :
VIDEO. Extrême-droite : 500 "identitaires" à Fives dimanche 09 octobre 2011 à 06h00 - MORAD BELKADI > morad.belkadi@nordeclair.fr

Interdit de centre ville, le cortège s'est élancé depuis le parvis de Lille Grand Palais.

Beaucoup moins nombreux que les membres de la « contre-manif », le défilé de la Maison Flamande a attiré 500 à 600 personnes à Fives. Une manifestation volontairement « clean ».

Pour des raisons de sécurité, le parcours a été gardé secret jusqu'au dernier moment. Au final, la manifestation de la Maison Flamande s'est élancée depuis le parvis de Lille Grand Palais. Le préfet avait interdit tout défilé dans le centre-ville. Vers 16 h, les premiers bus arrivaient pour déposer les participants. Une heure plus tard et au complet, le cortège a pris la direction du quartier de Fives. En rang serré, le groupe qui a réuni des membres du Front Comtois, de Troisième Voie, ou encore des Nationalistes autonomes, a scandé des slogans tels que « Europe, jeunesse, révolution » .


Le 8 octobre 2011, des groupuscules d'extrême droite ont défilé à Lille... par Nordeclair

À Fives, l'accueil a été froid

Au total, ce sont 500 personnes selon la police et 800 selon les organisateurs qui ont pris part au défilé ponctué par plusieurs arrêts. Notamment un au niveau du pont qui enjambe les voies ferrées, paralysant ainsi tout le trafic automobile à la sortie de la voie rapide urbaine. La pluie est ensuite venue jouer les trouble-fêtes, mais cela n'a pas empêché les manifestants de rallier la place Degeyter. L'arrivée dans le coeur de Fives était saisissante.

La quasi-totalité des commerçants avait choisi de tirer les rideaux, dans un secteur barricadé par une horde de CRS. Le moins que l'on puisse dire est que l'accueil a été froid. Certains riverains hostiles ont déployé des banderoles où était notamment inscrit « fascistes dehors » .
Les provocations se sont ensuite multipliées entre les deux camps. Mais l'objectif de Claude Hermant, à la tête de la Maison Flamande, était bien d'éviter tout heurt venant de ses rangs et de faire passer les opposants pour des fauteurs de troubles. C'est donc avec poigne qu'il a canalisé ses troupes : « Ils n'attendent que ça, tout s'est bien déroulé pour le moment, ce n'est pas le moment de merder ».
Les leaders de ce « Front populaire solidariste », ont ensuite pris la parole, face au cortège réuni en cercle. « L'oligarchie financière qui nous gouverne a assez profité, assez gaspillé, assez ruiné notre pays », s'est emporté Serge Ayoub, ancien leader des skins parisiens qui a appelé à la nationalisation des banques.
La Maison Flamande n'avait jamais attiré autant de monde pour l'une de ses manifestations à Lille... Les militants venus de régions voisines et même de Belgique l'y ont aidé.

Citation :
Pas de confrontation entre gauche et extrême droite, hier, mais les deux camps ont défilé en force à Wazemmes et Fives dimanche 09.10.2011, 05:20 - La Voix du Nord

15 h 30, hier, place du Marché à Wazemmes. Michel porte la plus haute bannière du cortège antifasciste qui démarre en réponse à la manifestation identitaire de la Maison flamande. Accrochés à une... canne à pêche, les drapeaux de la CGT et tricolore orné du visage de Jean Moulin. « On défile pour ne pas oublier ce qu'on a vécu en 1939-45, explique le syndicaliste, bonnet phrygien sur la tête. Je rappelle Marianne, la Révolution française, la Commune de Paris, et tous les fondements de notre République. L'extrême droite prend les mêmes thèmes (l'emploi), mais c'est un masque. Ils se revendiquent de Salengro, alors qu'il s'est suicidé à cause du fascisme ! » Comme Michel, ils sont près de 1 600 manifestants hier, des communistes, anarchistes, membres du NPA, de la CGT et d'autres comme des Indignés ou des Flamands roses : « L'homophonie ou le racisme, c'est la même exclusion de l'autre. » Tous crient leur opposition au « fascisme », certains scandent « pas de quartier pour les nazis », traversant le boulevard Montebello puis la porte et la rue des Postes. Arnaud et Jérémy ferment la marche : « "Extrême gauche", pour nous c'est aussi une fausse étiquette. On marche contre le nationalisme, le régionalisme. Ça fait plusieurs années qu'ils (les identitaires) sont sur les thèmes du travail, du monde ouvrier, en disant que la différence (avec l'étranger) engendre des problèmes. » Les déclarations de Serge Ayoub de Troisième voie, mardi, en ont « choqué » beaucoup. Et jusqu'à la place de la République, on discute de cette nouvelle extrême droite « qui nous fait revenir 50 ans en arrière ». Et on aimerait aussi savoir où sont les identitaires qui se préparent à défiler.

Le parcours des ultra-droite (du Grand Palais à la place Degeyter en passant par le pont de Fives et la rue Pierre-Legrand) avait été maintenu secret. Et ce sont donc les Fivois qui ont découvert hier après-midi avec stupeur qu'il était en train de se tramer quelque chose d'étrange. Progressivement, en civil et parfois à vélo, les policiers ont pris possession de la place Degeyter en plein coeur du quartier. Quelques contrôles d'identité mais surtout des invitations à aller voir un peu plus loin. La station de métro a également été fermée, provoquant de légitimes protestations des passants non informés.

Seulement, la priorité du jour était clairement la sécurité. L'arrivée de 500 nationalistes révolutionnaires dans un lieu aussi populaire et multiculturel pouvait provoquer dérapages et embrasement.

Avec la mise en place des bus blancs des CRS, l'une des places lilloises les plus animées s'est vidée en quelques minutes, abandonnant « La Demoiselle de Fives » aux manifestants. La pauvre. Quelques dizaines de badauds sont restés pour observer au-delà du cordon bleu. Deux ou trois ont lancé des quolibets.

Un habitant affichait à sa fenêtre : « Fascistes minables. » « Anti-fa ah, ah, ah », ont répondu les cheveux ras. Finalement, personne, d'un côté ou de l'autre, n'a osé braver le dispositif policier. Deux heures après, la place reprenait sa vie habituelle et plus animée. • A. D. et Ol. B.

Citation :
VIDÉO - Cinq cents extrémistes nationalistes se sont sagement montrés à Lille dimanche 09.10.2011, 05:26 - PAR OLIVIER BERGER

Du Grand-Palais à la place de Fives, l'ultradroite a montré son rejet du système avant de quitter les lieux dans le calme.

Ils n'ont pas bougé une oreille bien dégagée et défilé calmement du Grand-Palais de Lille à la place de Fives. Cinq cents représentants des mouvances d'extrême droite, venus de la région, Paris, Besançon et de Belgique voulaient surtout se montrer.


Vidéo réalisée par Anna Ravix


La place Pierre-Degeyter dans le quartier de Fives à Lille tient son nom de l'auteur de l'arrangement musical de L'Internationale . Ce marxiste belge l'avait écrit en 1888 à la demande de Gustave Delory, du Parti ouvrier français et futur premier maire socialiste de France à Lille, en 1896. Il y eut donc hier une forme d'ironie à voir défiler l'ultradroite et ses skinheads nationalistes, révolutionnaires et identitaires sur de solides terres de gauche ouvrière.

La Maison flamande de Lambersart a servi de point de ralliement avant de rejoindre le départ de la manifestation, tenu secret jusqu'à l'ultime instant pour éviter toute confrontation. Les bus étaient même escortés par deux motards de la police nationale. Organisation carrée, pas un militant ne sortant du rang, pas un bras levé par inadvertance, la consigne était de marcher dans le calme. On a bien entendu un vieux slogan mussolinien « Europe, jeunesse, révolution », repris par un groupe de rock oï (skinhead). Mais l'heure n'était pas à la provocation gratuite. La présence sur le pavé paraissait amplement suffisante.

Les discours sous la pluie fine alimentèrent la machine à diatribes, mélange d'anticapitalisme-antimondialisation rouge et noir. Difficile d'y retrouver ses petits, un fil directeur (à part anti) et surtout pas le solidarisme, dont la Troisième voie de Serge Ayoub se réclame. Cette doctrine, rédigée principalement par Léon Bourgeois, un centriste et franc-maçon du Parti radical (Jean-Michel Baylet est solidariste), à la fin du XIXe siècle, célébrait le contrat de société et la solidarité. Il a inspiré les caisses de retraite, les mutuelles et même la Société des nations, l'ancêtre de l'ONU, jamais la révolution nationaliste. La récupération de Roger Salengro est du même tonneau.

Au détour du cortège, on aperçut Alexandre Gabriac. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais ce jeune homme, conseiller régional Rhône-Alpes, fut exclu du FN ce printemps après la publication de photos le montrant faisant le salut nazi devant un drapeau à croix gammée. Il se recycle donc.

À l'arrivée du cortège, la place de Fives n'avait jamais été aussi vide, si l'on excepte le solide dispositif de CRS alentour, chargé d'empêcher toute infiltration extérieure. La station de métro Fives était fermée. Les manifestants sont repartis en bus. Dans l'ordre.

Citation :
Comité des Sans Papiers 59 - CSP59 - 42, Rue Bernos – 59.800 Lille – tél : 06.80.57.50.61 - E-mail : csp59@wanadoo.fr - http://leblogducsp59.over-blog.com

SCORE DES MANIFESTATIONS DU 8 OCTOBRE 2011 ALILLE :

ANTIFASCISTES 2000, FASCISTES ETHNO-IDENTITAIRES 500 !

En France il y a des lois qui condamnent le racisme, la discrimination et le fascisme, mais celles ci ne sont pas respectées et appliquées par l’Etat, par le gouvernement Sarkozy-Fillon-Juppé-Guéant-Hortefeux-Besson. C’est ainsi que les groupuscules ethno-identitaires fascistes peuvent utiliser ce laxisme électoraliste de la droite dure qui singe le discours du FN le parti fasciste pour manifester.

Déjà en juin dernier ils avaient appelé à manifester contre le concert de solidarité du CSP59 animé par le groupe ZEP. Plus de 1000 travailleurs et démocrates de la France laïque patriotique mutlicolore, multiculturelle et multireligieuse avait répondu présent à l’appel de mobilisation antifasciste.

Nous étions près de 3000 manifestants ce samedi 8 octobre du quartier populaire de Wazemmes à la place de la République pour rappeler à l’Etat et à la droite extrême au pouvoir la valeur DEMOCRATIQUE REPUBLICAINE proclamée par Saint Just : « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».

Manifestation multicolore exemplaire par la discipline et la conscience que la force du nombre peut et doit dénoncer le piétinement des lois justes par l’Etat et les fascistes.

Fusaient à plein poumons d’une jeunesse mobilisée les slogans : « interdiction, dissolution des groupes fascistes », « le racisme, le fascisme ne passeront pas », « la France c’est comme une mobylette, il faut du mélange pour qu’elle avance », « nous sommes tous Rroms, Noirs, Arabes et musulmans », « pas de liberté pour les ennemis de la liberté », « F comme fasciste, N comme nazi, à bas, à bas, à Bas Front National », « le peuple, uni, jamais ne sera vaincu », « fachos, ethnicistes, communautaristes, racistes, islamophobes, hors de nos quartiers, hors de nos villages, hors de nos villes », « y en a marre, y en a marre, y en a marre de ce pouvoir, de Sarkozy », « droit de vote aux immigré(e)s », « sans papiers, régularisez ».

Les fascistes ethno-identitaires venus en bus du 62, du 25 et de Lambersart ont disloqué leur cortège à Fives à 50 mètres du local du CSP59 en souillant et salissant l’illustre Deygeter dont la place de Fives porte le nom, cet auteur compositeur qui a mis en musique à l’usine métallurgique de Fives le chant international des travailleurs du monde entier : l’International.

Dans cette chanson écrite par E. Potier il est question de « foule esclave, debout, debout » comme sont esclaves aujourd’hui des patrons négriers du travail non déclaré les sans papiers que haïssent ces « fous » ethnofascistes identitaires, de « debout les damnés de la terre, debout les forçats de la faim » comme les sans papiers aujourd’hui écraser par des lois racistes qui les condamnent à survivre dans la France souterraine en dessous de leur frères et sœurs travailleurs de la France d’en bas, de « l’internationale sera le genre humain » qui appelle à la fraternisation des travailleurs de toutes les couleurs, de toutes origines, de toutes cultures, de toutes croyances contre les patrons et leurs serviteurs gouvernants fauteurs de déficits, de dettes, de crise et de guerres.

Nous avons fait échec au gouvernement de la droite extrême qui souhaitait et rêvait que la manifestation antifasciste ne dégénère en violence pour pourvoir ensuite utilisée les médias à sa botte et criminaliser les démocrates antifascistes en établissant une équation mensongère fasciste = antifasciste.

Citoyens et citoyennes, syndicats, associations, partis démocratiques qui ont hésité à venir en masse et en famille parce que subjugués par la propagande médiatique manipulée par la droite extrême au pouvoir sur « les fascistes et antifascistes tous violents » ou parce qu’il « ne faut pas donner d’importance à ces racistes fanatiques fous furieux », nous étions près de 3000 à faire la démonstration que le premier antidote contre le poison de la haine raciale, communautariste et ethnique qui vise à diviser et donc affaiblir les travailleurs dans leur lutte contre une société patronale socialement injuste et prédatrice est :
la force du NOMBRE ORGANISE DISCIPLINE PARCE QUE CONSCIENT et la nécessité que quand l’Etat, le pouvoir ne fait pas respecter ces propres lois justes (qui interdisent et condamnent le racisme le fascisme),
l’ACTE PREVENTIF DE SALUBRITE PUBLIQUE EST DE NE PAS LAISSER LE TERRAIN OCCUPE PAR LA BETE IMMONDE ETHNO-IDENTITAIRE FASCISTE ET SA DEMAGOGIE POPULISTE RACISTE.

Voilà pourquoi le CSP59 est fier d’avoir été partie prenante, juste derrière la banderole unitaire sur laquelle était inscrit « hier et aujourd’hui, résistance antifasciste », de cette belle démonstration populaire civique, fraternelle et porteuse d’avenir parce qu’aussi jeune et multicolore de la France que l’on aime.

Fait le 08/10/2011

France 3

reportage France info
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMer 12 Oct - 1:31

Citation :
Zones d'ombre autour de l'agression de l'élu nationaliste Alexandre Gabriac 11/10/2011 | 09H24

Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 Agression
Crédits photo: Capture d'écran du site contre-info.com

En septembre dernier, l'élu nationaliste Alexandre Gabriac affirmait avoir été agressé par une ou plusieurs personnes, "certainement d'extrême-gauche". Mais plusieurs points contredisent la version officielle des faits.

2011 est décidément une bien mauvaise année pour Alexandre Gabriac. En mars, ce jeune conseiller régional FN de Rhône-Alpes recevait des menaces de morts sous la forme d’une balle déposée durant son absence sur le siège de sa voiture. Un mois plus tard, une photo le montrant en plein salut nazi faisait son apparition dans la presse, provoquant son exclusion du FN.

Nouveau rebondissement en septembre : l’élu affirme avoir été agressé par "une ou plusieurs petites frappes cagoulées, certainement d’extrême-gauche". Seulement voilà, plusieurs détails de cette agression ne collent pas.

La version officielle apparaît sur des sites d’extrême-droite le 1er septembre :

"Jeudi 25 août, à Grenoble, Alexandre Gabriac a été lâchement attaqué par une ou plusieurs petites frappes cagoulées, certainement d’extrême-gauche. Frappé au niveau de la nuque, on ne peut exclure l’intention de tuer chez ses agresseurs. Resté inconscient plusieurs heures, il est à présent hors de danger et récupère. En revanche, il souffre d’amnésie concernant les trois dernières années (…). Il avait été l’objet de différentes menaces au cours des derniers mois."

Laissé pour mort et recueilli par une patrouille de Police

Le chef de file du FN isérois, Maurice Faurobert, s’inquiète pour le jeune élu : "Cette agression m’ennuie beaucoup, Alexandre est un homme remarquable." Le conseiller général voit dans cette agression, "probablement liée à son engagement politique, (...) une nouvelle marque du climat d’insécurité qui règne à Grenoble".

Bruno Gollnisch, membre du bureau politique du FN et président du groupe au conseil régional Rhône-Alpes, explique aux Inrocks :

"Certaines zones de sa mémoire concernant les deux dernières années ont été effacées par cette agression d’une incroyable brutalité, il est évidemment perturbé. Il ne se souvenait même pas d’avoir été élu conseiller régional. Une autre fois, il a voulu rendre visite à sa mère, mais s’est rendu à l’ancienne adresse."
Le transfuge frontiste Yvan Benedetti, ex-bras droit de Bruno Gollnisch à Lyon, qui s’est affiché aux côtés d’Alexandre Gabriac lors d’une conférence de presse en marge des journées d’été du parti les 7 et 8 septembre à Nice, précise le scénario : le jeune élu a été retrouvé inconscient dans le quartier du Mistral à Grenoble par une patrouille de Police. Il s’est réveillé à l’hôpital plusieurs heures plus tard.

Faux neurologue et flash heureux

A l’occasion de cette conférence de presse, l’intéressé, minerve au cou, ne s’est pas attardé sur l’agression, mais a affirmé être suivi de près par un neurologue du CHU de La Tronche (Grenoble), dont il a donné le nom, et qu’il devait revoir dès la semaine suivante. Pourtant, du côté du service neurologie de cet hôpital, le nom du médecin ne dit rien à personne.

Un autre point interroge : les auteurs et le mobile de l’agression. Pour les auteurs du communiqué comme pour les trois élus interrogés, cela ne fait aucun doute, le mobile est politique. Mais la référence à des "petites frappes cagoulées, probablement d’extrême gauche" étonne, puisque la victime est restée inconsciente et a oublié les quelques heures entourant l’agression.

Le conseiller municipal de Venissieux Yvan Benedetti, d’abord embêté par cette bizarrerie, l’explique par une pirouette : "Il a un flash d’une cagoule". Donc "petites frappes", donc "extrême gauche". Soit.

Le scénario "officiel" mis à mal

A Nice il y a un mois, le plus jeune conseiller régional de France affirmait avoir porté plainte. Ce que confirment les services de l’Hôtel de police de Grenoble, avant de mettre à mal le scénario "officiel" de l’agression :

"Aucune patrouille n’a jamais retrouvé Alexandre Gabriac inconscient dans le quartier du Mistral, ni dans un autre, ce monsieur s’est présenté chez nous de son propre chef."
Ce qui expliquerait la description des agresseurs mais interroge sur la violence de l’agression et la perte de mémoire de la victime. "L’examen médical consécutif à ce dépôt de plainte a montré qu’il y avait eu des coups reçus, notamment à la nuque, mais sans que soient vérifiées ni vérifiables les pertes de mémoire dont dit souffrir l’intéressé, puisque l’examen est simplement clinique", précise-t-on à l’Hôtel de police.

Volonté de dramatiser une agression qui peut par ailleurs être bien réelle ou simple succession de coïncidences malheureuses ? Nous aurions pu en avoir le cœur net en discutant avec l’intéressé, mais ce dernier a décliné nos demandes d’entretien, se contentant d’un mail laconique, dans lequel il disait "se reconstruire doucement" et souhaiter la "discrétion sur cette affaire". Avant de conclure : "Le climat tendu par la succession d'agressions, de menaces et ce dernier événement particulièrement traumatisant m'ont poussé moi et ma famille à quitter la ville de Grenoble pour d'autres départements, au moins pour un moment."

Gino Delmas
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMer 12 Oct - 20:25

Citation :
Droit de réponse d’Alexandre Gabriac 12/10/2011

Dans un article intitulé Zones d’ombre autour de l’agression de l’élu nationaliste Alexandre Gabriac vous vous livrez à une opération de pure désinformation. Vous prenant pour des journalistes d’investigation, vous tentez de faire douter de la réalité de mon agression.

Pour cela, vous mettez en scène de manière très décousue les propos de personnes qui n’ont fait que relayer l’information avec leurs mots et leurs interprétations qui n’engagent qu’eux-mêmes. De plus, plusieurs personnes citées dans votre article contactées par mes soins m’ont déclaré n’avoir jamais tenus ces propos ou pas sous cette forme.

Alors comment pouvez-vous parler de version officielle alors que je suis resté très discret sur cette agression ? Il n’ y a pas de version officielle pour la simple et bonne raison que la perte de mémoire lié aux coups reçus ouvre la porte à toutes les hypothèses et conclusions, puisque précisément je ne me souviens de rien.

Je n’ai jamais personnellement accusé l’extrême gauche d’avoir organisé cette attaque. Cela dit le motif politique de l’agression ne peut pas être écarté. Aucun effet personnel ne m’ayant été dérobé il est peu probable que les coups portés sur ma nuque l’aient été par hasard.

Je tiens à préciser que c’est une épreuve douloureuse que je ne souhaite à personne, pas même à vous.

Pour preuve de ma bonne foi, je tiens à votre disposition les différentes copies de la plainte ainsi que l’attestation d’Incapacité totale de travail constatée par les médecins.

Pour le reste, j’ai refusé de vous répondre en connaissance de votre réputation mais je ne pouvais imaginer une telle perfidie. L’auteur de cet article m’a par ailleurs avoué par échange de courriels que son supérieur l’avait chargé de faire un article sur ce sujet. Lui en a-t-il également soufflé le contenu ? Je tiens les échanges de courriels également à disposition.

Ne vous inquiétez pas, je ne vous oublierai pas.

Alexandre Gabriac
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptySam 15 Oct - 0:25

Citation :
Protestation contre un hommage à Pétain AFP Publié le 13/10/2011

Le préfet du Rhône a annoncé jeudi qu'il n'était pas en mesure d'interdire un banquet privé en hommage au maréchal Pétain, organisé samedi à Lyon par des mouvements d'extrême droite à l'issue d'un forum nationaliste et dénoncé par plusieurs associations réclamant son annulation.

"C'est une réunion privée dans un lieu privé (...) je n'ai juridiquement pas les moyens de l'interdire", a déclaré Jean-François Carenco, qui a été saisi de ce dossier notamment par La Ligue des droits de l'Homme (LDH), La Licra et SOS Racisme.
"Si jamais devaient sortir dans la presse des propos haineux, racistes ou négationnistes, je saisirais le procureur de la République et je déposerais plainte conformément à la loi", a-t-il souligné.

Dans un courrier au préfet, la LDH avait jugé cette semaine "inacceptable" la tenue de ce banquet célébrant le 60ème anniversaire de la mort de ce "dictateur à la tête de l'État français collaborationniste". "Les propos xénophobes et l'apologie du nazisme, comme du pétainisme son enfant bâtard, n'ont pas leur place dans l'espace public", avait écrit l'association, demandant à Jean-François Carenco d'interdire ce "rassemblement de l'intolérance".

Organisé par le mouvement d'extrême droite l'Oeuvre Française, le "forum de la nation" tiendra sa 14e édition samedi dans le pavillon du parc de la Tête d'Or sur le thème "Les nationalistes et le mouvement national", a indiqué Yvan Benedetti, un élu local exclu du FN. Il s'achèvera avec un dîner, dans un lieu tenu secret, en hommage au maréchal Pétain, décrit par Yvan Benedetti comme "un héros de Verdun". Le colloque, une "réunion privée qui se fait sur invitation", devrait accueillir jusqu'à "300 ou 400 personnes", selon cet ancien bras droit de Bruno Gollnisch. Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes exclu en avril du FN après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire le salut nazi, fera partie des intervenants. Bruno Gollnisch, présent lors de la dernière édition de ce forum nationaliste en 2009, n'a pas été invité cette année, selon Yvan Benedetti.

Citation :
L'extrême droite honore Pétain à LyonPar Fabien Fournier Posté le 14/10/2011

Le Forum de la Nation se déroule ce samedi à la Tête d'Or. Le soir, dans un lieu tenu secret, ses invités trinqueront en l'honneur du chef de l'Etat français durant la Collaboration. Le Préfet n'interdit pas la réunion, mais sera "attentif" aux échanges. Il déposera plainte si des propos négationnistes sont tenus.

Les parias du Front national se retrouvent ce week-end à la Tête d'Or, pour le Forum de la Nation, de 10h à 19h. A la droite du parti de Marine Le Pen, ils ne savent plus à quel saint se vouer. Le thème retenu pour cette année - "Les nationalistes et le mouvement national" - augure-t-il du lancement d'une formation nouvelle ?

Présents ce samedi, Yvan Benedetti, Olivier Wyssa et Alexandre Gabriac ont été débarqués du FN cette année. A l'image de la famille nationaliste, ces élus rhonalpins sont déboussolés. "La dédiabolisation mène à la défrontisation. Notre combat n'est pas compatible avec le système", déplore Yvan Benedetti. Olivier Wyssa regrette que le FN ne mette plus en avant son combat contre l'avortement ou sa volonté de supprimer l'impôt sur le revenu et l'ISF. "Je me reconnais dans l'identité chrétienne de la France qui n'est pas née en 1789", ajoute-t-il, hostile à l'orientation "laïciste" de Marine Le Pen. Ce samedi, ils discuteront de la candidature de Carl Lang à la présidentielle - l'ex-élu frontière a fondé "le parti de la France". Ex-secrétaire départemental du FN dans l'Ain, Olivier Wyssa envisage de lancer une initiative en novembre. Exclu pour avoir exécuté un salut nazi, Alexandre Gabriac compte regrouper les jeunes. Et capter des éléments du Front National de la Jeunesse.

Hommage à Pétain, une "très belle figure"

Que l'on ne s'y trompe pas : les participants de ce colloque sont des radicaux de l'extrême droite. Yvan Benedetti est membre de l'Oeuvre Française qu'il a retrouvée après avoir pris ses distances. Ce groupuscule ne cache pas son opposition à la démocratie et sa préférence pour un régime autoritaire. "Nous ne sommes pas attachés à un régime politique mais aux principes d'autorité, du rétablissement des frontières. Les Nations sont au-dessus de l'institution politique", développe l'élu vénissian. Le titre du forum de l'an dernier est de ce point de vue très explicite : "la conquête de l'Etat pour rétablir la France".

Le soir, un hommage sera rendu à Philippe Pétain, dans un lieu tenu secret. "Le héros de Verdun", précise Yvan Benedetti. Vont-il aussi célébrer Ferdinand Foch ou Joseph Joffre, autres noms de la Première Guerre Mondiale ? Yvan Benedetti en convient : c'est aussi "la très belle figure" du chef de l'Etat français qui est honorée.

"Il a pris des initiatives de restauration d'un pays à un moment de crise grave. Tous les présidents ont honoré sa mémoire jusqu'à François Mitterrand", argue-t-il. Pourrait-il aussi rendre hommage au général De Gaulle, figure de la Résistance à l'occupant ? "Vous ne me verrez jamais célébrer De Gaulle, tranche-t-il. Un fauteur de guerre civile. Il s'est toujours lové dans le drapeau français pour épurer la famille nationaliste et l'armée".

Le Préfet n'interdit pas... mais surveille

Un tel hommage a suscité une levée de boucliers. Le PCF stigmatise des "groupes d'extrême droite ouvertement néo-nazis, d'anciens conseillers régionaux du FN, des phalangistes espagnols, d'anciens SS belges et un aréopage négationniste (…) Lyon ne peut pas accepter qu'au coeur de la ville, Capitale de la Résistance, des nostalgiques du nazisme célèbrent la mémoire de Pétain qui assassina la République". "Contre le retour de la peste brune, il ne suffit plus de s'indigner !", renchérit Collectif 69 de vigilance contre l'extrême droite qui exige l'interdiction de cette réunion, tant de la part de la Ville que de la préfecture.

"C'est une réunion privée dans un lieu privé, réunion qui s'est régulièrement tenue sans trouble à l'ordre public", répond Yvan Benedetti. Le colloque a lieu au restaurant Le Chalet du Parc. Le préfet n'a effectivement pas prononcé cette interdiction. "Il sera attentif à ce qui sera dit. Et il déposera plainte s'il y a dérapage", prévient une collaboratrice. Tout propos négationiste conduira son auteur devant le tribunal.

http://www.france-info.com/france-politique-2011-10-14-mobilisation-a-lyon-contre-un-banquet-en-hommage-a-petain-568659-9-508.html
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyDim 16 Oct - 1:29

Citation :
L’extrême droite : mieux la connaître pour mieux la combattre !
Présentation des principaux groupes nationalistes français

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À quoi ressemble l’extrême droite aujourd’hui ? Quelle est la place du Front national ? Combien de groupes y a-t-il à sa marge, et que représentent-ils vraiment ? Pas facile aujourd’hui de répondre. Face à une extrême droite en perpétuelle évolution, cherchant de plus en plus souvent à brouiller les cartes pour mieux se refaire une virginité et apparaître plus forte qu’elle ne l’est, il vaut mieux connaître les histoires, les alliances et les positionnements de ces différents mouvements pour mieux anticiper leurs actions et leurs politiques. Le schéma que vous trouverez aux pages suivantes, ainsi que les repères historiques ci-dessous, permettent d’y voir plus clair.

L’extrême droite à l’automne 2011 apparaît comme extrêmement morcelée, avec un nombre de groupuscules et des alliances parfois contre-nature entre certains courants ou groupes politiques. Cela s’explique par une grande confusion idéologique qui règne dans le milieu nationaliste. À travers cet organigramme, qui ne peut qu’être éphémère, nous avons tenté de dresser le bilan de cette extrême droite, en terme d’alliance et de positionnement, afin de permettre à chacun(e) de s’y retrouver. Avec les présidentielles de 2012, il y a pourtant fort à parier que la situation exposée ici aura évolué d’ici quelques mois, probablement avec des rapprochement inédits. Nous avons essayé d’être les plus exhaustifs possible, mais en ne nous intéressant qu’aux partis et groupuscules ayant une activité, même réduite, dans le monde réel et pas seulement sur internet, et de ce fait pouvant représenter un danger physique ou politique pour les militants. Ainsi, nous avons volontairement mis de côté les sites internet comme François de Souche, à l’audience proche de certains grands sites d’info, mais dont l’activité se limite finalement au relais d’informations sur des faits divers glanés ici et là et à la libre expression d’un racisme qui trouve là son exutoire.

Mais pour bien comprendre la situation actuelle, il est nécessaire de replacer cette distribution des rôles dans une perspective historique : car si la très grande majorité des groupes nationalistes ici présentés sont nés dans les années 2000, ils sont tous, de par l’histoire de leur formation ou celle de leurs dirigeants, ancrés dans l’histoire contemporaine de l’extrême droite telle qu’elle s’est construite à partir des années 1980, avec l’émergence du FN.

Les années 1980-1990

Si aujourd’hui une chatte n’y retrouverait pas ses petits, du début des années 1980 au début des années 2000, l’extrême droite française était organisée de façon assez simple. Le Front National (FN), qui regroupait plusieurs familles de la mouvance nationaliste (catholiques, anciens de l’Algérie française, nostalgiques du fascisme et du nazisme, anticommunistes, ultra-libéraux…) occupait la plus grande partie de l’espace politique et public de ce courant de pensée, laissant à sa périphérie divers groupuscules dont la marge de manœuvre était très limitée : l’Œuvre française, le GUD, le Parti Nationaliste Français et Européen (PNFE), Troisième Voie, Unité Radicale (UR)… Si certains finissaient par rallier le FN, d’autres choisissent la surenchère idéologique et la violence comme moyen d’expression, voir le terrorisme (cf. les attentats du PNFE contre des foyers Sonacotra). La mainmise de Le Pen sur le FN et sa réussite médiatique ne laissent alors que peu de place à une autre personnalité ou mouvement venu le concurrencer, obligeant les autres formations à se soumettre ou à engager une longue traversée du désert.

Le FN connaît ses meilleures années au milieu des années 1990, que ce soit sur le plan électoral ou au niveau de son appareil militant. C’est alors une machine de guerre, avec un service d’ordre composé en grande partie d’anciens professionnels de la sécurité, mais surtout avec de nombreux militants capables de se mobiliser pour n’importe quel événement. Les années 1990 sont également marquées par une recrudescence de la violence d’extrême droite, avec plusieurs morts, les victimes étant toutes des Français d’origine étrangère. Plusieurs militants du FN sont impliqués dans des meurtres à caractère raciste. La fin des années 1990 marque la fin de l’hégémonie du FN sur l’extrême droite française, avec en 1998 la scission provoquée par Bruno Mégret, alors n°2 du FN, qui quitte le parti avec de très nombreux cadres et militants pour créer une nouvelle structure, le Mouvement National Républicain (MNR). Cette brèche, ouverte dans la suprématie frontiste, permet à certains mouvements nationalistes de récupérer des cadres et militants du parti lepéniste, déçus par les tensions existant entre le FN et le MNR.

Les années 2000

Le 11 septembre 2001, le conflit israélo-palestinien et l’émergence de certains communautarismes radicaux bouleversent profondément le champ politique à l’extrême droite, avec d’un côté une extrême droite traditionnelle, restant sur ses bases, et de l’autre des mouvements prêt à passer ponctuellement des alliances inédites : on voit alors des groupes nationalistes s’allier avec militants en perdition venus de la gauche (Dieudonné, Riposte laïque) ou se prétendant venir de la gauche (Alain Soral).

Parallèlement, l’émergence de Marine Le Pen à la tête du FN et ses orientations stratégiques ont entraîné un important désintérêt des jeunes d’extrême droite et des militants nationalistes radicaux pour le FN, même si le parti, surtout lors des périodes d’élections, attise toujours les ambitions et les intérêts de nombreux nationalistes. Alors que le parti n’est plus capable de recouvrir les murs des villes de France d’affiches ou de mettre dans la rue des milliers de gens comme par le passé, faute de militants de terrain, le FN enregistre de nombreuses adhésions de sympathisants, qui ne sont cependant pas prêts à se salir les mains. La nouvelle stratégie du FN version Marine est basée essentiellement sur lesmédias. Bête médiatique comme son père, Marine est présente quotidiennement à la télé ou la radio. Elle a réussi à rallier à elle des personnalités médiatiques comme Gilbert Collard, ce que son père n’avait jamais réussi à faire. En interne, elle organise la chasse aux sorcières de tous ceux et celles qui pourraient s’opposer à elle ou dont les positions trop radicales pourraient la gêner dans sa quête médiatique et politique de normalisation du FN.

NOTRE ANTIFASCISME

La lutte antifasciste se résume trop souvent à une simple opposition à l’extrême droite, ce qui l’empêche de prendre une véritable dimension politique. Pour nous, l’antifascisme se définit avant tout par des pratiques : l’information, la confrontation, la solidarité. Mais l’expérience nous a appris que certains principes sont fondamentaux, car tout antifascisme cohérent ne peut être qu’autonome, révolutionnaire et internationaliste. L’antifascisme n’est à nos yeux ni une posture, ni une position de principe, mais quelque chose de dynamique, un engagement réel. Il existe bien des façons de lutter contre l’extrême droite, à condition de n’en négliger aucune.

Informer

C’est un préalable à tout travail antifasciste, tant l’extrême droite est un objet de fantasmes. Presque toujours sous-estimée ou surestimée, l’extrême droite provoque chez ceux qui s’y confrontent à la fois un sentiment de rejet viscéral et de fascination, deux réactions compréhensibles, mais qui ont tendance à développer respectivement la mauvaise foi et l’extrapolation. C’est également un sujet sur lequel il est permis de dire n’importe quoi, puisque tout serait bon pour lui nuire. Pour les médias de masse, l’extrême droite est avant tout un sujet à scandale : c’est donc surtout sa violence, son folklore et sa marginalité qui sont mis en avant. Dans les publications militantes, l’extrême droite est souvent présentée comme une absurdité politique, dont le discours et les pratiques sont avant tout stupides et « haineux », ou comme l’incarnation du mal absolu. Ce travail de recherche d’information se fait à plusieurs niveaux : dans la presse, en particulier locale, dans les publications universitaires ou politiques, mais aussi et surtout sur le terrain, en collectant des informations à la source. C’est ce travail de terrain qui permet aussi de contourner la contre-information que fait l’extrême droite sur ses propres activités, en particulier sur Internet. Une fois l’information collectée et traitée, il reste à la diffuser, afin de tenter de contrecarrer cette désinformation et de dissiper les représentations erronées.

S’opposer

Mais la simple dénonciation ne suffit pas, et ce n’est d’ailleurs pas l’objectif du travail de recherche antifasciste. Son but est de permettre à l’action antifasciste de définir des objectifs à la fois pertinents et réalistes, d’apprécier le rapport de force et d’utiliser les moyens les mieux adaptés. Il est évident que tous les moyens d’actions (manifestations, harcèlement, attaques directes, campagnes de presse...) ne se valent pas selon le groupe ciblé (parti institutionnel comme le FN, groupes informels violents, associations religieuses…) et l’objectif visé (provocation, dénonciation, interdiction…). Mais réfléchir sur l’utilisation des moyens ne veut pas dire hiérarchiser ces différentes formes d’actions, en opposant par exemple actions publiques non violentes et actions de rue plus radicales. La question de la violence ne doit pas être prise comme prétexte pour moraliser l’antifascisme, et condamner les antifascistes qui s’opposent physiquement aux fachos, au nom d’un consensus mou qui assimile légitimité et légalité.

Cependant, les affrontements de rue, vus de l’extérieur, peuvent donner l’idée que fascistes et antifascistes sont deux groupes antagonistes uniquement préoccupés l’un de l’autre. C’est pourquoi il faut toujours lier la confrontation avec l’extrême droite à d’autres formes de lutte. L’action directe n’empêche d’ailleurs pas la démarche unitaire, à condition qu’elle ne soit pas une simple alliance de circonstance.

Être solidaire

Enfin, la lutte antifasciste ne se définit pas uniquement par rapport aux activités de l’extrême droite : elle doit aussi se montrer solidaire, non seulement à l’égard des victimes de l’extrême droite, mais aussi entre les antifascistes eux-mêmes. Organiser la solidarité antifasciste est une nécessité, car comme toutes les luttes de résistance, elle se retrouve en butte à la répression et ce d’autant plus qu’elle est parfois, par la force des choses, à la limite de la légalité. Cette solidarité passe bien entendu par un soutien concret en cas de poursuites judiciaires mais pas seulement. Car la solidarité antifasciste ne doit pas s’organiser uniquement face à la répression, mais aussi en multipliant les rencontres et les actions communes, afin de permettre aux groupes antifascistes de partager des informations et d’échanger sur leurs pratiques, mais aussi de se rencontrer afin de mieux se connaître ; c’est une autre façon de montrer à l’extrême droite qu’une résistance organisée se met en place et que les antifascistes ne sont pas isolés.

Autonome, révolutionnaire et internationaliste

Lutter contre l’extrême droite, d’accord, mais pas n’importe comment. En premier lieu, notre antifascisme est autonome, à l’égard de l’État comme des partis électoralistes. La société française contemporaine s’est constituée, à la Libération, sur l’antifascisme, et pour cette raison tous les partis politiques sont « antifascistes ». Pour affirmer sa distance à l’égard de cet antifascisme républicain et pour être capable d’analyser l’extrême droite dans toutes ses dimensions (et pas seulement comme simple ennemi de la démocratie libérale), notre antifascisme est très clair sur ses positions quant aux opérations répressives de l’État contre l’extrême droite : toutes les opérations policières contre les groupes fascistes peuvent tout aussi bien être utilisés contre d’autres contestataires, en l’occurrence les antifascistes eux-mêmes. Les procédures judiciaires (interdiction, dissolution…) ne sont pas des armes politiques au service de l’antifascisme, mais des outils au service de l’État qui protège ainsi le modèle de société qu’il représente. De même, le vote n’est pas une arme efficace contre l’extrême droite, car il délègue à d’autres le soin de lui faire barrage : pas question de signer un chèque en blanc aux partis de droite comme de gauche qui ont montré des années durant de quelle façon ils recyclaient les idées du Front national une fois arrivés au pouvoir.

Ensuite, notre antifascisme est révolutionnaire : être antifasciste aujourd’hui dans nos sociétés libérales, c’est placer la critique de l’État et du capitalisme au cœur de l’analyse du processus de fascisation. L’antifascisme est donc le pire produit du fascisme s’il ne vise que l’ennemi désigné par l’État libéral : pour mener un antifascisme digne de ce nom, il faut donc que sa fin et ses moyens soient clairement replacés dans un projet global de changement social. À nous de trouver, à partir de là, les formes de lutte les plus susceptibles de leur infliger un maximum de dégâts.

Enfin, notre antifascisme est internationaliste, car c’est évidemment la meilleure réponse aux logiques nationalistes : abolition des frontières, libre circulation, solidarité internationale, rejet des logiques de guerre, telles sont les revendications indissociables de notre lutte antifasciste. L’extrême droite se développe dans chaque pays de façon différente, parce qu’elle est le produit de la société qui la voit naître : c’est par la connaissance de la diversité des situations que l’on peut mettre en perspective sa propre situation, les enjeux de l’antifascisme ici et là-bas et organiser des réseaux de solidarité antifasciste internationale.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyDim 16 Oct - 15:02

un dossier de 26 p. (.pdf) sur Vox populi (Tours)
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyLun 17 Oct - 20:02

Citation :
Bal chez les crânes rasés lundi 17 octobre 2011


Des nervis au crâne rasé gardaient l'entrée de la petite salle des fêtes. Impossible d'y entrer sans être invité.

Samedi, une centaine de militants de l'extrême droite ultranationaliste se sont rassemblés dans la salle des fêtes de Franvillers. Des cris nazis ont résonné dans la nuit.

Samedi soir, 19 heures. La petite salle des fêtes de Franvillers, dont toutes les vitres ont été occultées, se remplit progressivement. Dans l'entrée, des nervis au crâne rasé, blouson noir sur les épaules et chaussures de sécurité aux pieds, filtrent les arrivants. Celui qui ne correspond pas au look skin head n'a aucune chance d'entrer.

Une Clio tourne dans la localité. À bord, trois jeunes gens tondus scrutent les occupants des véhicules et leur jettent des regards noirs. Un habitant du village qui croyait à une simple fête et aurait, volontiers, bu un verre, se fait sèchement éconduire.

Le groupe de rock anticommuniste «Lemovice» prend possession de la scène. Des « Sieg Heil », le cri de guerre des partisans d'Hitler, s'entendent jusqu'à l'extérieur de la salle. Le groupe est sans doute en train d'interpréter un de ses tubes «Adolpho Ramirez », ponctué de «Sieg Heil » et de cette phrase « Pour les vacances à Dachau y'aura pas de tickets resto ».

Peu après minuit, une automobile de forte cylindrée, immatriculée en région parisienne, traverse le village. Serge Ayoub est probablement à son bord. Vers 2 h 30, les participants à la soirée commencent à rentrer chez eux.

Tout commence il y a quelques semaines lorsqu'un discret appel est lancé sur le réseau Facebook par le titulaire d'un profil intitulé «Picard Crew» (équipage picard). Sans plus de précision, il y est annoncé qu'un événement important devrait se dérouler à proximité d'Amiens le 15octobre. Parmi celles et ceux qui déclarent, sur Internet, être des amis de «Picard crew», nombreux sont ceux qui ne cachent pas leur sympathie pour une idéologie qu'on peut situer à droite du Front national. On y retrouve divers mouvements, tels que les nationalistes autonomes, les identitaires et bien d'autres. Quel est cet événement?

Troisième voie

La réponse viendra par un petit tract tricolore intitulé «Conférence et concert samedi15octobre». Le lieu n'y est toujours pas indiqué mais une adresse électronique y figure. C'est à Franvillers que doit se dérouler le rassemblement. Cette commune, située à une vingtaine de kilomètres d'Amiens, avait déjà accueilli, le 23 avril dernier, un rassemblement qui n'avait attiré qu'une vingtaine de participants. L'intervenant était un certain Hervé Ryssen, de son vrai nom Hervé Lalin, auteur d'un livre intitulé «La mafia juive» et sous-titré, entre autres, trafic d'organes, trafic de drogue etc. Des dizaines d'affiches reproduisant la couverture de cet ouvrage ont été collées l'été dernier en Picardie. Cette fois, les organisateurs ont voulu frapper plus fort. Les conférenciers sont Thomas Joly, ancien conseiller régional Front national, passé désormais au parti de la France de Carl Lang, lui aussi transfuge du FN qu'il trouvait trop mou ; et Serge Ayoub, également connu sous le nom «Bat Skin», pour les battes de base-ball utilisées comme arme. Une référence à l'époque où il dirigeait un groupe de crânes rasés violents et racistes supporters du PSG et qui se nommait le «Klan», comme le Klu klux klan, organisation raciste américaine. Il est aujourd'hui responsable de «Troisième voie», un «syndicat» qui prétend lutter contre le libéralisme et pour la nation.

GEORGES CHARRIÈRES
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMer 19 Oct - 0:39

Citation :
Exclu du FN pour un salut nazi, il lance les Jeunesses Nationalistes AFP | 15.10.2011 | 22:14

EXTRÊME DROITE | Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes en France, a décidé de lancer un nouveau parti, les Jeunesses Nationalistes, après avoir été exclu du Front National en avril pour un salut nazi.

Le conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac, exclu du FN en avril après la diffusion d’une photo le montrant en train de faire le salut nazi, a lancé samedi à Lyon le mouvement Jeunesses Nationalistes visant à rassembler des militants "déçus" ou "purgés" par le FN.
Cette structure à vocation nationale accueillera les "jeunes militants" qui ne se reconnaissent plus dans le Front national en raison notamment de la stratégie de "dédiabolisation" de sa présidente Marine Le Pen, a déclaré M. Gabriac, âgé de 20 ans, lors d’une conférence de presse.
Ce lancement a eu lieu dans le cadre du 14e "forum de la Nation" organisé par le mouvement d’extrême droite L’Oeuvre Française, qui devait s’achever samedi soir par un banquet en hommage au Maréchal Pétain, à l’occasion du 60e anniversaire de sa mort.
Le préfet du Rhône, saisi par le comité de vigilance contre l’extrême droite, avait indiqué jeudi qu’il n’était pas en mesure d’interdire cette "réunion privée dans un lieu privé".

Citation :
Les parias du FN se rassemblent en Rhône-Alpes Par Mathieu Martinière 17/10/2011 à 18:37

Samedi, les victimes de l’opération dédiabolisation du Front national se sont réunies au parc de la Tête d’or pour le "XIVe Forum de la nation". L’occasion de rendre hommage au maréchal Pétain et de lancer, sous la houlette d’Alexandre Gabriac, un nouveau bastion de militants : les Jeunesses nationalistes.

"Le point presse est à 17h, pas avant. N’essayez pas de rentrer par les fenêtres, vous n’êtes pas des vendeurs de canapé". Le ton est donné par un garde en blouson noir, le cheveu rare. Bienvenue au XVe Forum de la nation, rassemblement des nationalistes de tout l’Hexagone, organisé par l’œuvre française, Jeune nation et tous les déçus ou déchus du Fn 2.0 de Marine Le Pen. Cette année, à l’intérieur du restaurant "Le pavillon du parc" à la Tête d’or, l’hommage est rendu au maréchal Philippe Pétain, 60 ans après sa mort. Yvan Benedetti, proche de Bruno Gollnisch et conseiller municipal de Vénissieux, récemment exclu du FN pour sa double appartenance à l’Oeuvre française, est l’initiateur de cette journée. A ses côtés, figure Alexandre Gabriac et Olivier Wyssa, conseillers régionaux, eux-aussi exclus du Front, mais aussi Pierre Sidos, fondateur "historique" de l’Oeuvre française, ou encore des membres de la Phalange espagnole.

Lancement des Jeunesses nationalistes

18h. Après une heure d’attente, les journalistes, encadrés, peuvent rejoindre une petite salle pour une conférence de presse. Devant la porte, un homme chauve et peu souriant, les bras croisés, surveille. "On est dans un pays libre !", chuchote une journaliste. Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac et Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol - journal d’extrême-droite - prennent place derrière une petite table. Yvan Benedetti commence : "Je tiens à dénoncer la pression médiatique qui laissait entendre qu’il y aurait des contre-manifestants". Se tenant dans un lieu privé, la manifestation a été autorisée par le préfet, et les associations militantes ont dénoncé cette décision. "Ce forum a été un grand succès toute la journée, avec aux temps forts, plus de 450 participants."

Yvan Benedetti est en colère : "Il y a une infiltration maçonnique au sein du Front, avec Collard et tous ses amis (…) Le marinisme est nourri par le sarkozysme déçu". Il revient sur son éviction du FN : "Certains ont dit qu’il n’y avait pas de purges. Par la force des choses, on est nombreux à se retrouver à l’extérieur, et beaucoup étaient dans la campagne interne avec Bruno Gollnisch". Le début d’une nouvelle force politique ? "Nous ne sommes pas sur le terrain de l’élection. Cela demande de faire partie du système. Nous travaillons sur le champ syndical, médiatique, associatif". Et militant, comme l’énonce Alexandre Gabriac : "Nous lançons les Jeunesses nationalistes suite à la déception de jeunes sur le terrain, mais aussi au FNJ." Du haut de ses 21 ans, il ajoute : "Il y a un gros potentiel militant sur Lyon et la région Rhône-Alpes".

" Des militants de l’Oeuvre française au FN "

Le plus jeune conseiller régional de France, exclu du FN pour un salut nazi, n’oublie pas de tacler Marine Le Pen : "Elle m’a dit que je pourrais rester au groupe FN Rhône-Alpes si je lui donnais ma signature pour les présidentielles". Lundi 17 octobre, la LDH, la Licra et SOS Racisme montent au créneau et demandent au préfet la dissolution des Jeunesses nationalistes. "Nous ne les laisserons pas divulguer impunément leurs doctrines négationnistes et antisémites", affirment les associations dans un communiqué.

Yvan Benedetti, codirigeant de l’Oeuvre française avec Pierre Sidos, mouvement nationaliste et antisémite, a affirmé sans détour, mais sans donner de noms, qu’ "il y a encore des militants de l’Oeuvre française qui appartiennent au Front, et qui étaient autour de Gollnisch". Il regrette malgré tout l’évolution du mouvement et lâche, blasé : "La dédiabolisation conduit à la défrontisation."

Citation :
Des exclus du FN lancent les Jeunesses nationalistes

EXTRÊME-DROITE - Samedi, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, exclus du Front national, ont lancé samedi, à Lyon, les Jeunesses nationalistes.

A la tribune, ils sont deux : Yvan Benedetti, conseiller municipal de Vénissieux, exclu du Front national pour s'être notamment déclaré "antisioniste, antisémite, anti-juif", et Alexandre Gabriac, conseiller régional Rhône-Alpes, objet de la même sanction après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire le salut nazi.
Dans la salle, une petite centaine de personnes, des hommes essentiellement, jeunes pour la plupart.

Tout ce petit monde s'est réuni, samedi, à Lyon, au Pavillon du lac du parc de la Tête d'Or, pour le 14ème Forum pour la Nation organisé par le mouvement d'extrême-droite L'Oeuvre française.

La journée s'est achevée, le soir, par un banquet en hommage au Maréchal Pétain, à l'occasion du 60ème anniversaire de sa mort.

Point d'orgue de la manifestation donc, le lancement, par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, des Jeunesses nationalistes, mouvement censé rassembler ceux qui ne se reconnaissent plus dans le Front national en raison, notamment, de la stratégie de "dédiabolisation" de sa présidente, Marine Le Pen.

La charte des jeunesses nationalistes dispose notamment qu'"est naturel français celui qui est issu de souche européenne", que "le jeune nationaliste a le devoir de s'instruire et de se former en permanence pour constituer l'élite de la nation" ou que "tout nationaliste est révolutionnaire dans le sens qu'il ne reconnaît pas la légitimité du présent ordre démocratique et mondialiste".

Bien que lancé à Lyon, ce mouvement a vocation à s'implanter partout en France selon ses promoteurs : "Il y a un gros potentiel militant à Lyon et en Rhône-Alpes, affirme Yvan Benedetti. Mais il y a des déçus du FN partout".

Samedi matin, le collectif de vigilance contre l'extrême-droite avait organisé une distribution de tracts dénonçant "cet événement fasciste" et exigeant du préfet l'interdiction de ce forum.

"L'apologie dela collaboration et du pétainisme à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Pétain est une insulte à la mémoire des Résistants et un encouragement aux groupuscules d'extrême-droite présents sur Lyon", affirmaient les militants.

Jeudi, le préfet, saisi par ce collectif, avait répondu qu'il n'était pas en mesure d'interdire une "réunion privée dans un lieu privé".

Catherine Coroller

Citation :
Les exclus du FN comptent leurs troupes Anne Dastakian - Marianne | Mardi 18 Octobre 2011 à 12:01 | Lu 5212 fois

Ils étaient 100 à 150, selon un participant, 450 selon les organisateurs, samedi, au Pavillon du lac du parc de la Tête d'Or, au centre de Lyon, pour le 14ème Forum pour la Nation organisé par le mouvement d'extrême-droite L'Oeuvre française. Objectif : le lancement des Jeunesses nationalistes par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, tous deux récemment exclus du Front national, violemment opposés à la « dérive mariniste » et à « l’abandon des idéaux frontistes », dont ils s’estiment les véritables défenseurs.

Conseiller municipal de Vénissieux, Benedetti a été exclu du FN pour s'être notamment déclaré « antisioniste, antisémite, anti-juif », et Alexandre Gabriac, 21 ans, conseiller régional Rhône-Alpes, après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire le salut nazi. Bruno Gollnish, présent lors des précédentes éditions de ce forum, n’a pas fait le déplacement cette année.

Plutôt jeunes, le crâne rasé, la chemise noire, ou carrément âgés – tels Pierre Sidos, 85 ans, le co-fondateur du mouvement Occident, puis de l’Oeuvre française en 1968 - ou Pierre Vial, 69 ans, président de Terre et Peuple, une association prônant le paganisme et le suprématisme blanc, les participants sont majoritairement de sexe masculin. Les filles sont rares mais tout de même présentes, les enfants – habillés de t-shirts noirs « Jeune nation » aussi.

POUR L'INHUMATION DE PÉTAIN À VERDUN

Tout l’attirail habituel est là : littérature, portraits du maréchal Pétain, croix celtiques, disques, insignes et autres colifichets. Plusieurs associations antiracistes ayant demandé l’interdiction de la réunion, tous ont reçu la consigne d’éviter les propos pouvant prêter à des poursuites pénales. Un avocat est du reste venu informer les troupes des rêgles légales en la matière.

L’objectif du mouvement, explique Benedetti aux journalistes, n’est « pas électoralistes » mais entriste, pour « agir dans la presse, les milieux associatifs, etc. » Car, poursuit-il, « il y a des déçus du FN partout », affligés par la stratégie de « dédiabolisation » de Marine le Pen qui mène le Front « dans le mur ». Ces déçus du FN sont-ils nombreux ? Yvan Benedetti en est persuadé. Et en attendant son heure, il chante avec ses troupes des airs nationalistes (dont les textes étaient vendus à la réunion) avant de fêter, samedi soir, la mémoire du Maréchal Pétain, dont il réclame l’inhumation à Verdun…

Citation :
Rhône: Des associations réclament la dissolution des Jeunesses nationalistes Mis à jour le 17.10.11 à 15h55

Des association de défense des droits de l'Homme ont demandé lundi au préfet du Rhône la «dissolution» du mouvement d'extrême droite Jeunesses nationalistes, lancé samedi à Lyon par deux élus rhonalpins exclus du FN pour rassembler des militants «déçus» par le Front national. Dans un communiqué, la Ligue des droits de l'Homme (LDH), la Licra et SOS Racisme demandent au préfet d'étudier «les possibilités d'actions contre les responsables» de ce mouvement en vue de le dissoudre.

Le conseiller régional de Rhône-Alpes Alexandre Gabriac, 20 ans, exclu du FN en avril après la diffusion d'une photo le montrant en train de faire le salut nazi, a lancé ce mouvement à vocation nationale avec Yvan Benedetti, élu de Vénissieux (Rhône) et ancien bras droit de Bruno Gollnisch, exclu du FN en juillet pour des propos où il s'était déclaré «antisémite».

Contre la «dédiabolisation» du FN

Lors d'une conférence de presse, dans le cadre du 14e «forum de la Nation» organisé samedi par le mouvement d'extrême droite l'Oeuvre française, les deux élus avaient déclaré vouloir rassembler ainsi des militants ne se reconnaissant plus dans la stratégie de «dédiabolisation» du Front national. «Nous ne les laisserons pas divulguer impunément leurs doctrines négationnistes et antisémites en recréant une ligue dissoute en 1958», affirment la LDH, la Licra et SOS Racisme, en référence au mouvement Jeune Nation, créé en 1954 par le fondateur de l'Oeuvre française Pierre Sidos.

Dissous quatre ans plus tard pour «trouble à l'ordre public», Jeune Nation «tenta de subsister jusqu'à aujourd'hui en changeant de nom ou sous forme d'organe de presse», souligne le communiqué, précisant qu'Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac sont membres de Jeune Nation et de l'Oeuvre française. Dénonçant également l'emblème choisi par Jeunesses nationalistes, un aigle aux évocations fascistes et nazies, les associations demandent au préfet «d'entreprendre des poursuites pénales pour reconstitution d'associations ou de groupements dissous».

Une «mouvance radicale», pour Bruno Gollnisch

Déjà saisi par ces associations au sujet du 14e «forum de la Nation», qui s'est achevé samedi soir par un banquet en hommage au maréchal Pétain, le préfet Jean-François Carenco avait indiqué qu'il n'était pas en mesure d'interdire cette «réunion privée dans un lieu privé».

Jeunesses nationalistes est «une conséquence fâcheuse de l'exclusion du FN» de MM Gabriac et Benedetti, qui «sont naturellement retournés vers leur mouvance radicale d'origine» pouvant s'avérer «concurrente du FN», a déclaré à l'AFP le député européen frontiste Bruno Gollnisch, déplorant cette exclusion. «Je ne vois pas pour l'instant de débouchés politiques» à cette «mouvance radicale», a-t-il dit.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyJeu 20 Oct - 1:34

Citation :
Marie-Christine Arnautu vient saluer les militants Mercredi 19 octobre 2011 à 09H51

« On fera tout pour que Marine Le Pen passe par l'Aube lors de sa campagne présidentielle », a expliqué Marie-Christine Arnautu

La vice-présidente du Front national et membre de l'équipe de campagne de Marine Le Pen, a rencontré les militants aubois

Le Front national avait sonné le rassemblement, vendredi soir dernier, au restaurant le Pavé des Halles à Pont-Sainte-Marie. Bruno Subtil, secrétaire départemental et les militants aubois ont accueilli Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du parti et membre de l'équipe de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2012.
Retardée de plus d'une heure sur la route entre Paris et Troyes, l'ex-conseillère régionale d'Île de France, n'a pas mis longtemps à se mettre dans le ton de la soirée. Cette dernière tape aussi facilement sur la gauche, la droite, le FMI, l'Union européenne, la BCE et les agences de notation : « Quand on voit la misère sociale, en Île de France et ailleurs, ça urge ! Ce n'est plus supportable. Cette Europe qui a créé la paix va peut-être nous amener vers une guerre […] On va à notre perte. »

Chiffon rouge

Un discours bien rodé, clairement basé sur le champ lexical de la peur. Mais pour la vice-présidente, « nous ne faisons pas peur aux Français, nous leur disons la vérité. » Persuadée que Marine Le Pen sera présente au second tour de l'élection présidentielle, Marie-Christine Arnautu craint que ses adversaires agitent une nouvelle fois « le chiffon rouge du nazisme » contre son parti. Une « arnaque » selon elle, malgré les polémiques apparues lors des dernières élections cantonales, sur des candidats frontistes photographiés en compagnie de néonazis : « Il n'y a eu qu'un exemple de ce type et l'intéressé a été exclu. Il y a un monde entre une bêtise d'adolescent aviné et la réalité », rétorque Emmanuel Leroy, homme de l'ombre du FN, présenté par Bruno Subtil comme « l'éminence grise » de Marine Le Pen : « Il y a du racisme partout et sûrement moins au FN qu'ailleurs. »
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Nico37




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Citation :
Levée de boucliers contre Vox Populi 20/10/2011 05:38

En janvier dernier, les militants « patriotes » de Vox Populi avaient déjà défilé aux flambeaux dans les rues de Tours.

Sur Internet, les « patriotes » de Vox Populi font à peine dans la nuance. Ils appellent les « militants enracinés » de ce mouvement « identitaire » à commémorer la « bataille de Tours » ce vendredi 21 octobre. Pour ce groupe d'extrême droite peuplé de skinheads et de « Loups turons » aux bras tatoués, il s'agit de célébrer la victoire de Charles Martel de 732 qui n'aurait pas eu lieu à Poitiers mais en Touraine. « C'est bien pour défendre la basilique de Tours, sanctuaire national des Francs et cible des Musulmans voulant la mettre à sac que Charles Martel est entré en campagne », précise Vox Populi. D'où le rassemblement prévu ce vendredi soir à 20 h 30 devant la basilique.
Pour de nombreuses organisations politiques et syndicales (Sud-Solidaires, CFTC, FSU, NPA, PCF, MFPF, AL 37), c'en est trop. Cette manifestation est une nouvelle « provocation fasciste et raciste ». Dans un courrier à la préfecture et au maire de Tours, elles demandent « instamment »l'interdiction du rassemblement de Vox Populi. « Ce groupuscule n'a pas d'autre but que de tenter de susciter des tensions communautaires et d'exprimer sa haine raciale et sa xénophobie sur la place publique en la masquant derrière une pseudo-commémoration historique ». Les signataires évoquent des « références indirectes » au nazisme et déplorent « la bienveillance passive » dont a bénéficié jusqu'à présent le groupe de la part des autorités.
Vox Populi Turone n'en est pas à son coup d'essai. Le groupe d'extrême droite s'est déjà distingué à de nombreuses reprises ces derniers mois en manifestant contre la Gay-Pride ou en perturbant les rassemblements du Cercle du silence en faveur des sans-papiers.
Au mois de janvier dernier, 70 militants avaient défilé aux flambeaux et au son des tambours dans les rues de Tours. A la stupéfaction générale.

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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptySam 22 Oct - 2:49

Citation :
http://www.cgt.fr/Rencontre-debat-Le-Front-national.html

JEUDI 19 JANVIER 2012
Rencontre débat "Le Front national démasqué par l’histoire"


L’institut CGT d’Histoire sociale organise une rencontre-débat sur le thème, "Le Front national démasqué par l’histoire"
En quoi le Front national est-il un parti d’extrême droite ?
A-t-il changé au cours des années ?
Est-il devenu un parti comme les autres ?
Quelle est la réalité de son programme social ?
Pourquoi courtise t-il les travailleurs ?

C’est en connaissant l’histoire des mouvements d’extrême droite dans lesquels le Front national plonge ses racines que l’on comprend mieux le présent..

C’est ce que l’IHS-CGT nous propose de découvrir au cours de cette journée de rencontre-débat : Jeudi 19 janvier 2012 de 9h00 à 17h00 Salle du CCN à la CGT - Montreuil.


Programme (sous réserves)

8 h30 : Accueil
9h 00 : Ouverture des travaux par Élyane Bressol, présidente de l’Institut CGT d’histoire sociale
Session 1 – Les visages du fascisme au XXe siècle

9h15 : Les fascismes en Europe, approches historiques par Jérôme Beauvisage, IHS–CGT
De 1919 à nos jours, seront tour à tour examinées, les différentes manifestations de l’extrémisme de droite en Europe.
10h 45 : L’extrême droite en France, approches historiques par René Mouriaux, politologue, modérateur du Conseil scientifique de l’IHS-CGHT
L’héritage contre révolutionnaire, le populisme du général Boulanger, le nationalisme de l’Action française, le racisme et l’antisémitisme des Ligues : l’inventaire de la réaction en France de la Révolution française à Vichy.
Session 2 – Le Front national au travail

14h 00 : Le Front national, positions et stratégies par Jean Paul Gautier, historien
Les courants de l’extrême droite dans les années 1970, la formation du creuset idéologique du Front national et les grandes étapes de son développement ; l’examen des thèmes frontistes et leur variation ; l’opportunisme de ses pratiques et notamment son entrisme.
15h 30 : L’instrumentalisation du social par le Front national par Sylvain Crépon, sociologue
La volonté de capter l’électorat populaire fait partie intégrante des stratégies mises en oeuvre par les partis fascisants. Le Front national n’échappe pas à la règle. Démonstration !
Un débat suivra chaque intervention.

16h 40 : Conclusion
17h 00 : Fin des travaux

-------

https://ctx-n-flrs.1fr1.net/viewtopic.forum?t=6780


Dernière édition par Nico37 le Dim 23 Oct - 10:49, édité 1 fois
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMer 22 Fév - 23:46

Citation :
Anonymat des parrainages : les Sages déboutent Marine Le Pen

RÉCITLe Conseil constitutionnel considère que les 500 parrainages nécessaires à la présidentielle doivent rester publics.

Le Conseil constitutionnel a décidé mardi que la règle imposant de rendre publics les 500 parrainages d'élus nécessaires pour concourir à la présidentielle était toujours valable, déboutant la candidate du Front national, Marine Le Pen.

La règle de la publicité «ne saurait en elle-même méconnaître le principe du pluralisme des courants d'idées et d'opinions», selon la décision communiquée à la presse, qui déboute la candidate du Front national de sa demande de rétablir l'anonymat des parrainages. Selon le juge constitutionnel, «en instaurant une telle publicité, le législateur a entendu favoriser la transparence de la procédure de présentation des candidats à l'élection présidentielle», et la publicité «est conforme à la Constitution».

Comme l’expliquait le constitutionnaliste Dominique Rousseau à Libération.fr, depuis la révision de la loi de 1962 sur l’élection du président de la République, en 1976, «toutes les lois organisant la vie publique vont dans le sens de cette transparence: financement des partis, financement des campagnes électorales, publication du patrimoine des élus. Le champ de la transparence s’est élargi et on peut considérer que l’anonymat des élus présentant un candidat serait une régression, un retour en arrière.»

« Pratiques attentatoires aux principes démocratiques »

Dès la décision du Conseil constitutionnel rendue publique, Louis Aliot, numéro 2 du FN, a dénoncé le fait qu'«en décidant de ne pas modifier le texte actuel, la haute juridiction n'a pas souhaité contredire le pouvoir politique ni sanctionner des pratiques pourtant attentatoires aux principes démocratiques élémentaires». Et Aliot, avocat, qui a plaidé lui-même devant les Sages, de regretter qu'ils n'aient «pas tenu compte des vœux exprimés par les élus locaux ainsi que par une majorité de Français favorables à notre demande».

Marine Le Pen avait fait valoir qu'en dépit de l'audience de son parti, elle risquait de ne pas pouvoir réunir les 500 parrainages nécessaires, au motif, selon elle, que les maires ne pouvaient pas donner leur signature dans l'anonymat et qu'ils étaient l'objet de pressions.

La présidente du FN affirme disposer d'environ 400 promesses de signatures, sur 42.000 élus habilités à parrainer. Son père, Jean-Marie Le Pen a toutefois déclaré mardi que, «heureusement», la candidate d'extrême droite approche de la barre fatidique des 500.

« Cooptation »

La candidate de Cap 21, Corinne Lepage, qui s’était associée, comme Christine Boutin - retirée depuis de la course présidentielle, à la demande du FN, dit à Libération.fr être «peu surprise» du rejet du Conseil constitutionnel, mais «tout de même déçue du manque de courage et de la faiblesse de l’argument juridique». «Ils assurent que la transparence est un gage de démocratie mais c’est tout le contraire. C’est la garantie d’une cooptation par quatre partis politiques (UMP, Modem, PS, PCF) qui disent qui a le droit d’être candidat», objecte-t-elle.

L’avocate écologiste, qui enregistre autour de 430 promesses de signatures, lance un «appel aux maires pour qu’ils ne marchent pas dans cette combine»: «Parrainez nous! Nous représentons des courants politiques, nous devons être présents à la présidentielle.»

Citation :
Le FN s'approche des 500 parrainages, selon Jean-Marie Le Pen (AFP/Le Point) 21/02/2012
Le président d'honneur du Front national a déclaré que le parti "ramait désespérément", mais n'a pas donné de chiffre.

Mardi, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, a dit que sa fille, Marine Le Pen, approchait en dépit de difficultés des 500 parrainages d'élus nécessaires pour participer à la présidentielle, sans donner de chiffre. "Nous ramons désespérément", a affirmé Jean-Marie Le Pen sur i>Télé. Au journaliste qui lui demandait si le FN s'approchait des 500 parrainages, le président d'honneur du Front national a répondu : "Oui, bien sûr. Quand même. Heureusement. Ça serait désespérant." Jean-Marie Le Pen n'a pas fourni le chiffre précis. Marine Le Pen a affirmé récemment qu'elle disposait d'environ 400 promesses de signatures.

Le Conseil constitutionnel rend, mardi à 17 heures, une décision très attendue : il va dire si la règle imposant de rendre publics les 500 parrainages d'élus nécessaires pour concourir à la présidentielle est toujours valable. Le FN a "consacré la plus grande partie de la campagne électorale à cette démarche administrative qui devrait être simplifiée", a dit Jean-Marie Le Pen. Il s'agissait dans la loi d'"écarter les partis politiques ou en tout cas les formations qui ne soient pas représentatives ou qui étaient fantaisistes. On ne peut pas dire que quelqu'un qui représente 20 % des voix soit une candidature fantaisiste. Et cependant, nous avons cette grande difficulté", a dit Jean-Marie Le Pen.
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyJeu 23 Fév - 21:00

Citation :
L'Observatoire Citoyen de la Rétention 77, composé de membres du Réseau Education Sans Frontières, de la Ligue des Droits de l'Homme, de l'association Turbulences et des Cercles de silence, tient à réagir aux propos de Marine Le Pen du 22 février 2012.

Pourquoi a-t'elle tenu à s'exprimer devant le Centre de Rétention Administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, cette véritable prison pour étrangers? Elle a choisi ce lieu parce que pour elle, la répression et la stigmatisation des étrangers sont la base de sa politique. Une recette classique: Comme Sarkozy et Guéant, Marine Le Pen a besoin de bouc-émissaires. Heureusement, de nombreux citoyens s' opposent à cette vision du monde et veillent à faire respecter les droits élémentaires des personnes vivant sur notre territoire.

Marine Le Pen a choisi ce lieu pour exprimer sa haine de l'étranger et ses contre-vérités en matière d'immigration, recettes principales du Front National. Les propos de Marine le Pen, effets d'annonce, politiciens et démagogiques, nient la réalité historique de la nécessité et de l'apport positif de l'immigration. Chômage, insécurité les immigrés ne sont pas responsables de tous les maux. La quasi totalité des personnes enfermées, parfois avec leurs enfants, dans les centres de rétention ne sont aucunement des délinquants. Ils vivent ici, certains depuis longtemps, ils travaillent ici, leurs enfants se forment dans nos écoles et comme depuis des décennies viendront renforcer la richesse et la diversité de notre pays. Pour vivre ensemble, ils ont besoin de nous et nous avons besoin d'eux, en toute liberté, égalité et fraternité.
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptySam 25 Fév - 18:36

http://www.liberation.fr/politiques/01012391258-un-debat-le-pen-melenchon-pas-si-simple
http://www.ozap.com/actu/le-debat-marine-le-pen-jean-luc-melenchon-aura-t-il-lieu-jeudi-soir-sur-france-2/439480

http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2012/02/24/Quand-l%E2%80%99extr%C3%AAme-droite-baisse-les-yeux-pour-la-premi%C3%A8re-fois%E2%80%A6devant-le-Front-de-Gauche-!

http://www.ingenieurduson.com/actu/657
http://www.staragora.com/news/lenglet-vs-le-pen-la-marine-a-coule/439996

http://www.francesoir.fr/actualite/politique/marine-le-pen-je-ne-debattrai-pas-avec-m-melenchon-188149.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-le-fn-melenchon-est-tombe-dans-le-piege_1086229.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ce-que-melenchon-a-fait-apres-le-faux-debat-avec-le-pen_1086194.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-marine-le-pen-a-t-elle-refuse-un-debat-democratique-avec-melenchon_1086102.html
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/video-debat-entre-le-pen-qui-a-peur-et-melenchon-le-faux-candidat_1086059.html
http://www.lyonmag.com/article/36630/melenchon-rappelle-a-le-pen-les-velleites-anti-egalitaires-de-ses-elus-fn-en-rhone-alpes
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Politique/Actu/Marine-Le-Pen-a-refuse-le-debat-avec-Jean-Luc-Melenchon-sur-France-2-378926
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120224.OBS2162/video-le-pen-melenchon-bonjour-monsieur-fin-de-l-echange.html
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyDim 26 Fév - 12:20

Citation :
LE PEN : TES IDEES, NI ICI, NI AILLEURS !

Les organisations suivantes : CGT Indre, FSU Indre, NPA, Parti de Gauche, PCF, Résistance Anti-Fasciste de l’Indre, le Planning Familial, appellent à s’opposer à la venue de Le Pen à Déols le 26 février prochain.

Les idées de Le Pen et du Front National n’ont rien à faire ni ici, ni ailleurs !

Ne nous laissons pas tromper par leur discours contre le grand Capital lorsque leurs propositions et leurs actions ne tendent qu’à le renforcer et à tenter d’orienter l’exaspération contre les immigrés, contre les services publics, contre la protection sociale, contre les droits des femmes, contre le droit du travail et le pouvoir d’achat, contre les plus faibles.
La preuve ! Alors que nous étions des millions à manifester pour conserver le droit à un départ à la retraite à 60 ans et à des pensions dignes pour nous, nos jeunes et nos anciens, Madame Le Pen, elle, nous traitait « d’émeutiers » (le 22/10/2010).
L’héritière xénophobe de son millionnaire de père n’a décidément rien à faire avec les salariés, les artisans, les retraités et les privés d’emploi, rien à faire avec tous ceux qui vivent de leur travail quand ils en ont un. Elle est la roue de secours du « système ».
Non, le F.N. n’est pas un parti comme les autres. Ses idées, malheureusement relayées aujourd’hui par la droite, ont déjà mené, en période de crise, au fascisme et aux pires heures de notre histoire.
Il est de la responsabilité de toutes les citoyennes et de tous les citoyens de se rassembler largement pour le faire savoir haut et fort. Marine Le Pen et ses idées n’ont rien à faire ni dans notre département, ni ailleurs.

Le 26 février à 13h30 soyons nombreux à nous rassembler devant le stade de football de la ville de Déols (Avenue du Général De Gaulle), avant de manifester jusque devant la salle MACH36 (ex tarmac) notre indignation et notre révolte face aux idées liberticides et nauséabondes du Front National.

Portons haut les idées de Liberté, d’Égalité, de Fraternité et de Solidarité entre les peuples.

Contacts : indrenouveauparti@yahoo.fr ; pcf.36@wanadoo.fr;

Citation :
Marine Le Pen : meeting et contre-manifestation 25/02/2012

Déols (Indre). Marine Le Pen tiendra un meeting au Mach 36, dimanche. Des associations et partis politiques de gauche condamnent cette visite. Le FN réplique.

C'est presque une tradition : chaque visite de Marine Le Pen dans une ville soulève un vent de contestation émanant, pour l'essentiel, des mouvements, associations et partis politiques de gauche. Depuis l'annonce officielle de la venue de la candidate du Front national à Châteauroux, les communiqués tombent comme les feuilles d'automne brassées dans le tourbillon de la campagne présidentielle.

Rassemblement, marche et manifestation

« Front national : l'imposture », clament, dans un communiqué commun, une dizaine d'organisations (1) qui expriment « leurhonte et leur colère de voir notre département servir de tribune à un parti qui contrevient à tous les principes fondamentaux d'égalité et de solidarité entre les hommes. Nous refusons que notre département, qui souffre déjà de graves inégalités sociales, serve de terrain à une campagne démagogique et haineuse dont la majorité des citoyens de notre département ne veut pas ». Les signataires appellent à « honorer cette tradition : la Résistance ». Plusieurs organisations (2) appellent à une contre-manifestation, dimanche. Elle débutera par un rassemblement au stade de football de Déols. Les manifestants se rendront ensuite à pied jusqu'au Mach 36 pour se faire entendre devant la salle. Face à cette initiative, le Front national n'a pas tardé à répliquer, par la voix de Matthieu Colombier, secrétaire départemental du FN dans l'Indre : « Nous condamnons cette manifestation prévue par les collectifs, syndicats et partis politiques d'extrême gauche. Cette contre-manifestation prouve une nouvelle fois que le sectarisme et le refus de la démocratie sont clairement dans le camp de ceux qui, à défaut d'arguments crédibles et sincères, préfèrent l'agitation et la violence ». Le Front national invite « tous les citoyens soucieux du respect de la démocratie à défendre la liberté d'expression en se rendant au meeting de Marine Le Pen ».

(1) Les organisations signataires : LDH 36, CGT, CFDT, EELV, Femmes solidaires, Planning familial, PS, Relais étrangers, SAF, Unsa, FSU, PCF. L'Association nationale des anciens combattants et Amis de la Résistance (Anacr) dénonce, elle aussi, cette venue. (2) NPA, CGT, FSU, Parti de gauche, PCF, Résistance antifasciste, Planning familial.

pratique

> Meeting de campagne de Marine Le Pen, dimanche 26 février, à 15 h 30, au Mach 36 (ex-Tarmac), rue Eugène-Viollet-le-Duc, 36130 Déols. Entrée : 5 € (gratuit pour les moins de 18 ans). > Contre-manifestation : rassemblement à 13 h 30, stade de football de Déols, avenue de Gaulle, pour marcher ensuite vers le Mach 36.
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Nico37




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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyMar 28 Fév - 21:42

Citation :
Marine Le Pen fait l'éloge de la " France des villages et des campagnes " 26/02/2012

La présidente du Front national, en meeting dans l'Indre ce dimanche, s'est présentée comme la défenseur de la ruralité "abandonnée" par les "élites parisiennes".

"L'UMP, le PS et ses satellites ont décidé de détruire les services publics dans nos campagnes", a déclaré Marine Le Pen. - (Photo NR)

En meeting à Déols, près de Châteauroux (Indre), ce dimanche, la présidente du Front national, candidate à l'élection présidentielle pour son parti, a fait l'éloge de la "France des villages et des campagnes", s'érigeant contre "l'abandon de nos campagnes" par les "élites parisiennes". Pendant ce temps-là, entre 250 et 300 manifestants protestaient contre la tenue de ce meeting, au Mach 36, la salle de spectacle de Déols.

16 h. Une interpellation. La présidente du Front national vient d'achever son discours d'une trentaine de minutes, devant 800 à 850 personnes. Dans le même temps, la contre-manifestation s'est dispersée. Une personne a été interpellée pour avoir envoyé un caillou sur la vitrine du Mach 36.

15 h 45. La campagne "abandonnée". La candidate frontiste s'est érigé contre "l'abandon de nos campagnes". "L'UMP, le PS et ses satellites ont décidé de détruire les services publics dans nos campagnes", a déclaré Marine Le Pen. "Chaque Français a droit aux services publics quels que soient ses revenus ou son lieu de résidence."

15 h 40. "La terre, un atout maître pour la France". Marine Le Pen s'est lancé dans un éloge de la "France des villages et des campagnes", de "la terre, de ses richesses et de son savoir". "La terre, est un atout maître pour la France", un "don de la nature", selon la candidate frontiste. A cet héritage, Marine Le Pen oppose "le mépris des élites parisiennes vis-à-vis des petites gens." "Nous défendrons cette héritage", a plaidé la présidente du Front national.

15 h 38. Arrivée de Marine Le Pen. La candidate du Front national vient de monter sur scène.

14 h 30. Début de la contre-manifestation. La manifestation de protestation contre la tenue du meeting de Marine Le Pen au Mach 36, ce dimanche, vient de s'élancer, vers 14 h 30. Entre 250 et 300 personnes y participent selon les renseignements généraux. Les forces de l'ordre devraient empêcher le cortège de s'approcher à moins de 150 mètres du Mach 36. La préfecture souhaite éviter une confrontation entre partisans et opposants du Front national.

13 h 29. Arrivée des premiers manifestants. Une quarantaine de personnes ont déjà pris place sur le parking du stade de football de Déols pour participer à la manifestation de protestation contre la tenue du meeting de Marine Le Pen.

9 h 48. 80 policiers mobilisés. Une demi-compagnie républicaine de sécurité (CRS), soit soixante hommes, plus une vingtaine de policiers du commissariat de Châteauroux, seront mobilisés pour assurer la sécurité publique, dans le cadre du meeting de la candidate frontiste prévu ce dimanche à 15 h 30. Une manifestation contre la venue de la candidate FN aux présidentielles, prévue à partir de 13h 30 depuis le stade de Déols, justifie ce déploiement de forces. La préfecture souhaite éviter une confrontation entre partisans et opposants du Front national.

Citation :
A Châteauroux, Marine Le Pen se pose en candidate de la ruralité 26.02.12 | Abel Mestre

ENVOYÉ SPÉCIAL À CHÂTEAUROUX (INDRE) - Marine Le Pen s'est adressée, dimanche 26 février lors d'un meeting à Châteauroux (Indre) à la "France rurale, grande oubliée" du pouvoir. Elle a aussi articulé son discours avec une défense virulente des services publics, en fustigeant "l'abandon des campagnes".
"J'aime la France rurale et des villages. Je ne l'oppose pas à la France des banlieues, toutes les deux se complètent", a notamment lancé Mme Le Pen devant plus de mille personnes. "Qui va remettre la France rurale au centre du jeu ? Qui sera la voix de la France que l'on entend pas, que l'on n'écoute pas ?", s'est aussi interrogée la candidate à l'élection présidentielle.

"L'âme française est intrinsèquement paysanne. Nos campagnes sont des espaces d'une richesse inouïe, où la France se perpétue dans ce que sa civilisation a engendré de meilleur. Je refuse cet oubli", car "la France rurale est une chance", a continué Marine Le Pen. "Ensemble, nous allons rompre avec le mépris d'une petite élite parisienne qui se croit supérieure et nous allons remettre la France rurale dans la France tout court", a ajouté la présidente du FN.

DISPOSITIF DE SÉDUCTION DU MONDE RURAL

A cinq jours de sa visite au Salon de l'agriculture, ce discours entre dans un dispositif de séduction du monde rural et agricole qui a commencé, vendredi 24 février, avec le lancement d'un nouveau site internet, "Ruralité 2012".

Mme Le Pen jouit en outre d'une bonne image chez les agriculteurs : selon un sondage IFOP Fiducial réalisé pour le JDD.fr et publié le 24 février, elle arriverait en deuxième position pour les intentions de vote chez les agriculteurs avec 17 %, 1 point devant François Bayrou. Nicolas Sarkozy est largement devant, avec 40 % des intentions de vote.

La présidente du Front national a répété son projet de sortir de la Politique agricole commune (PAC) pour fonder la "PAF", la "Politique agricole française". "On ne peut pas laisser tomber nos paysans, nos agriculteurs. A l'heure où la PAC les abandonne, où les technocrates de Bruxelles les condamnent, je promets aux paysans une formidable renaissance (…) Nous irons vers une agriculture raisonnable, soutenue, juste, puissante qui sera l'un des moteurs de la France du XXIe siècle, où nous serons du côté des petits et pas seulement des gros", a promis Mme Le Pen. "Ce ne sont pas ceux qui ne distinguent pas une vache d'une chèvre qui vont décider de notre politique agricole !", a ajouté la candidate.

"JE PARTIRAI À LA RECONQUÊTE DES SERVICES PUBLICS"

Le thème de la ruralité a aussi permis à Mme Le Pen de se lancer dans une défense musclée des services publics, notamment dans les campagnes. "Je partirai à la reconquête des services publics", a-t-elle lancé.

Pour elle, l'Europe et les partis de gouvernements ont liquidé les services publics, notamment par la réglementation européenne. Ainsi, elle promet que "les directives européennes de la honte seront dénoncées, les dispositions des traités qui font mal seront renégociés avec la plus grande fermeté, le service public sera de retour". De même, Mme Le Pen propose d'inscrire dans la Constitution que chaque Français a droit aux mêmes services publics, indépendamment de ses revenus ou de son lieu de résidence. Elle a aussi condamné les "économies de bouts de chandelle" faites "sur le dos des pauvres gens".

La candidate du FN s'est aussi prononcée pour la fin de l'ouverture du rail à la concurrence "notamment étrangère", fustigeant le "pitoyable exemple anglais" et s'est dit en faveur de la réunion de Réseaux ferrés de France et de la SNCF. Dans le même sens, elle a plaidé pour la "fin du tout-TGV" pour favoriser un meilleur redéploiement des lignes.

"CESSER LES FERMETURES DE BUREAUX DE LA POSTE"

Marine Le Pen veut aussi que l'Etat fixe les tarifs des grands services publics nationaux (électricité, gaz, transports). "Je redonnerai à La Poste son statut d'entreprise publique de l'Etat. Je donnerai consigne à La Poste de cesser les fermetures de bureaux" voire d'en rouvrir, a-t-elle affirmé. Cette question est fondamentale dans les campagnes où les bureaux de poste disparaissent, obligeant les habitants parcourir plusieurs kilomètres pour en trouver un.

Autre sujet d'importance dans les zones rurales : la gendarmerie. Evoquant les problèmes d'insécurité des campagnes Marine Le Pen a affirmé que la "gendarmerie doit être sanctuarisée dans son statut militaire" et qu'"il faudra reconstituer en cinq ans ses effectifs". Cette proposition a été acclamée par l'assistance.

Le thème de la ruralité a permis à Mme Le Pen d'embrasser d'autres questions connexes, comme l'école, la chasse, la sécurité alimentaire, la fracture numérique ou la désertification des campagnes. Mais, surtout, elle a développé longuement l'accès aux soins dans les campagnes. Pour ce faire, elle s'est notamment prononcée en faveur d'un assouplissement du numerus clausus pour "former des médecins français" et éviter le recours aux médecins étrangers. Pour inciter à l'installation dans les zones rurales, la candidate du FN propose la mise en place, dans le cadre des études de médecine, d'un stage territorial pour "une découverte concrète de nos territoires".
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyJeu 1 Mar - 0:29

http://www.leparisien.fr/une/montebourg-et-pulvar-affirment-avoir-ete-pris-a-partie-par-des-individus-d-extreme-droite-29-02-2012-1882065.php
http://www.liberation.fr/politiques/01012392926-pulvar-et-montebourg-pris-a-partie-par-des-individus-d-extreme-droite
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2583/pulvar-agressee-marine-le-pen-se-defausse-sur-sa-droite.html
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120229.OBS2569/pulvar-et-montebourg-agresses-la-fachosphere-contre-attaque.html
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MessageSujet: Re: Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien   Revue de presse:infos droites extrêmes, et racisme quotidien - Page 40 EmptyVen 2 Mar - 5:08

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Agression Pulvar/Montebourg : Marine Le Pen voudrait ne pas payer l’héritage du FN Par Erwan Lecoeur Sociologue Edité et parrainé par Melissa Bounoua

Des propos racistes et antisémites sont encore proférés par les sympathisants FN qui se revendiquent des Le Pen. En niant l'existence de groupscules radicaux, en portant plainte contre Arnaud Montebourg, et à trop vouloir "dédiaboliser", Marine Le Pen n'assume pas l'histoire de son propre parti, selon Erwan Lecoeur, sociologue, qui a dirigé le "Dictionnaire de l'extrême droite" (éd. Larousse).

Marine Le Pen voudrait ne pas payer l’héritage du FN. Il est étonnant de voir que sa défense était de dire qu’Audrey Pulvar "l’attaque" en lui demandant des comptes parce que ses assaillants ont clairement indiqué qu’ils étaient des sympathisants de "Le Pen".

La candidate FN à la présidentielle a pris la suite de son père et a été élue à la tête d’un parti qui a de multiples obédiences en son sein et elle ne voudrait pas avoir à en payer les conséquences. Elle souhaiterait que les Français ne voient que ce qu’elle veut en montrer.

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C’est pour cela qu’on peut dire que le Front national reste un parti "d’extrême droite" : il est composé originellement du rassemblement de plusieurs groupes, dont certains se revendiquent d’extrême droite. Si elle en changeait toute l’organisation, les militants et le programme, alors un jour peut-être, ce ne sera plus tout à fait le même parti. Ce n’est pas le cas aujourd’hui, car le FN reste – au moins en bonne partie – issu de ce qu’il a été ces quarante dernières années (créé en 1972). C’est de cela qu’elle a hérité.

Les mercenaires non reconnus du FN

Tout le problème de Marine Le Pen depuis des années était déjà celui de son père depuis les années 90 lorsque le Front national a décidé d’entrer véritablement dans le champ politique. Ils n’avaient alors plus besoin des groupuscules qui avaient permis de fonder le parti, d’avoir des militants dans les premières années. Ils ont voulu changer leur image à l’extérieur.

Mais c’est l’histoire du Front national qui veut cela, c’est un rassemblement de groupes plus ou moins d’extrême droite dont certains sont très radicaux : des néo-fascistes, des nostalgiques de Pétain, des cathos traditionnalistes, des néo-païens. Certains de ces groupes ont adhéré au FN en se revendiquant ouvertement néo-fascistes, franquistes, ou nostalgiques de la guerre d’Algérie. C’est cela qui a fondé le Front national, un rassemblement hétéroclite sous la bannière et l’aura médiatique de Jean-Marie Le Pen.

Beaucoup de groupuscules vivotent autour du parti : les skinheads, des supporters de foot qui servent parfois d’armée de réserve, quels qu’ils soient et considèrent que le Front national adopte certaines de leurs idées. Troisième voie, le Bloc identitaire, par exemple, gravitent autour du FN, et estiment que la réussite du Front national est un peu leur réussite. Pour eux, le FN est une manière pour les "Le Pen" de récupérer les idées qu’ils font vivre dans la société depuis longtemps.

Le jour où le FN gagnerait des élections, ils estimeraient que ce serait aussi un peu leur victoire, ils demanderaient donc des “royalties”, en quelque sorte. Ils se sentent un peu comme des mercenaires non reconnus de la cause du FN. Ils vont donc, par moments, prendre leur liberté et aller dire ce qu’ils pensent publiquement, même si le FN leur demande de se conformer à la stratégie du parti.

Pendant très longtemps ces groupuscules étaient encadrés par un très puissant service d’ordre (la direction protection sécurité, la DPS) dès lors qu’ils entraient en lien avec le Front national. Ce service d’ordre, composé de plusieurs milliers de personnes, extrêmement actif et virulent, était là pour contrer les anti-fascistes éventuels qui pouvaient manifester, mais aussi pour faire du contrôle en interne à l’égard des éléments qui pourraient poser problème. Marine Le Pen dirige aujourd’hui ce service d’ordre, il a sans doute perdu en intensité après le départ de certains radicaux, comme Roger Holeindre, ancien militaire et dirigeant des anciens combattants du FN.

Des sympathisants incontrôlables

Aujourd’hui, elle voudrait proposer une image respectable à l’extérieur, en faisant valoir qu’elle a exclu quelques personnages qui pouvaient être gênants par leur attitude et leur propos. Mais elle reste assise sur une poudrière potentielle au FN et ses proches alentours. Il y a, au sein de ces militants, des sympathisants et dans les groupes qui gravitent autour, des gens incontrôlables. Soit elle a les moyens de les contrôler pour le bien de sa cause à elle, c’est-à-dire pour servir son discours plus lisse et démocratique et sa nouvelle volonté d’être reconnue par les médias et les électeurs ; soit elle ne peut pas toujours les contrôler et elle doit se confronter au fait que le FN est lié à des groupuscules qui fonctionnent comme des satellites dans la galaxie de l’extrême droite française.

Ces sympathisants n’iront pas demander son avis à la candidate avant de tenir des propos racistes, d’avoir des comportements violents. Cela arrive régulièrement dans des conférences, dans des rassemblements, dans des forums sur Internet. Dans le cas d’Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, cela arrive en pleine rue et ces personnes sont médiatisées ; ce qui pose problème pour le FN.

Qu’elle laisse croire qu’il s’agirait d’un coup monté est assez étonnant. Objectivement, cela paraît assez difficile à croire. Mais cela, ce sera à l’enquête de le déterminer, en fonction du profil et des motivations qui ressortiront.

https://www.dailymotion.com/video/xp4hif_marine-le-pen-une-accusation-grave-d-audrey-pulvar_news

Par ailleurs, contrairement à ce que la nouvelle dirigeante voudrait laisser entendre, tous les membres de ces groupuscules ne la détestent pas. Certains se sont éloignés du Front national car ils considèrent que sa stratégie n’est pas forcément la bonne. Elle en a fait partir quelques-uns, mais beaucoup étaient plutôt proches de Bruno Gollnisch, plus que des nationalistes-révolutionnaires au crâne rasé. En se séparant des proches de Bruno Gollnisch, elle a ainsi "marinisé" le Front national. Beaucoup de gens, dans cette mouvance, ne sont pas toujours d’accord avec Marine Le Pen, mais ce ne sont pas forcément les plus radicaux. D’anciens dirigeants de premier plan ont quitté le FN : Bernard Anthony, Carl Lang, Jean-Claude Martinez. Ils ne sont pas partis avec beaucoup d’anciens militants. Le moment où le FN a perdu beaucoup de ses c’était lors de la scission avec Bruno Mégret, fin 1998.

Des amitiés anciennes

Marine Le Pen entretient aussi des amitiés au sein de ces groupuscules, qu’elle continue à fréquenter. Certains sont mêmes au nombre de ses conseillers, notamment d’anciens membres du GUD, le Groupe Union Défense qui ne sont pas réputés pour leur gentillesse et leur amabilité vis-à-vis des gens qui ne sont pas comme eux. On peut aussi penser à Batskin qu’elle connaît bien ; une des figures de ces milieux d’extrême droite skinheads et violents au sein des kops.

Electoralement, ces groupuscules ne représentent que quelques pourcents des votes FN. Mais elle ne peut pas trop s’en éloigner car il y a aussi, par le biais de ces groupes des moyens d’avoir accès à des réseaux, des activistes, voire des financements étrangers, et ce n’est pas négligeable. Marine Le Pen s’est rapproché un temps du Bloc Identitaire, des groupes Réfléchir et agir ou Egalité et réconciliation d’Alain Soral, des radicaux intellos dont elle a eu besoin pour trouver de nouvelles idées. On a l’impression qu’elle ne voudrait avoir que des relations "privées" avec ces gens-là, tout en disant de façon publique qu’elle va débarrasser le Front national des extrémistes.

Mais, dans le discours officiel, on n’entend parler que de nouveaux militants qui sont venus au Front national pour la "ligne Marine Le Pen", sur son image. La sociologie a en effet évolué : elle est moins masculine, assez âgée et issue des milieux de la droite nationale la plus dure. Elle est devenue davantage "ni droite, ni gauche", se rajeunit et se féminise à l’image de la vitrine Marine Le Pen. Elle attire en fonction de ce qu’elle représente. Entre son père et elle, la représentation est différente.

Une nouvelle impunité

Marine Le Pen se revendique donc d’un parti nationaliste et ne veut pas d’alliance avec la droite républicaine. Elle continue de dire qu’un jour le système implosera et que son parti pourra émerger comme une force ni droite, ni gauche. Son travail de "dédiabolisation" est un travail d’accès à un mouvement social afin de devenir une force politique incontournable. Le problème est qu’il reste des scories autour du FN, que Marine Le Pen voudrait ne plus voir.

Elle est très présente dans la sphère médiatique et la parole se dédouane même au sein de la droite républicaine qui reprend des expressions frontistes. Les groupuscules plus durs pourraient aussi se libérer de la tutelle du Front national et considérer qu’ils reprennent leur liberté. Ils diront alors ce qu’ils veulent au nom de Marine Le Pen, qui reste, à leurs yeux, la seule à porter ces idées-là au sein de la classe politique.

L’autre aspect problématique, c’est que cet événement démontre une progression du sentiment d’impunité dont certains pensent pouvoir bénéficier dans cette partie de l’échiquier politique. Si les actes racistes augmentent, les agressions physiques ou verbales d’ordre raciste sont en progression, qu’une certaine parole se libère, c’est aussi un effet de ce que le Front national fait vivre et grandir dans la société depuis quelques dizaines d’années.

Lorsqu’un parti nationaliste et populiste prend ainsi du poids dans la société, certaines paroles se libèrent. C’est cet héritage que la candidate doit assumer. Son parti, au fur et à mesure qu’il prend de l’importance, fait vivre un vocabulaire, une forme de violence, une vision du monde qui laisse penser à certains qu’il y aurait désormais une forme d’impunité à l’égard de ces actes. Plus le FN progresse, et plus certains peuvent penser que cela est arrivé…

Enfin, on peut noter que ce fait divers a d’autant plus de résonance que la plainte a été déposée et qu’on parle de personnalités connues. L’impression qui a été donnée par certains médias était presque celle d’une faute d’Audrey Pulvar, de tenir à porter la chose sur la place publique ; comme s’il n’était pas évident de se plaindre d’une agression raciste. On sait combien cette logique peut être dangereuse. Il y dix ou vingt ans, si des personnalités s’étaient plaintes de ce genre d’événement, la classe politique aurait été beaucoup plus unanimement concernée, au-delà des clivages politiques. C’est un vrai problème. Peut-être a-t-on laissé trop des choses se dire et se faire sans réagir, au cours des vingt dernières années...

Citation :
Pulvar-Montebourg : Marine Le Pen désigne un exclu du FN, Yvan Benedetti 1 mars

Marine Le Pen, présidente du Front National, s'est dédouanée, ce matin sur BFMTV, de toute responsabilité dans l'agression du couple Montebourg-Pulvar. Condamnant l'agression, elle a pointé du doigt des militants exclus du Front National, dont Yvan Benedetti, président de l'Oeuvre Française, un groupuscule pétainiste.

C'est au cri de « La France aux français » qu'aurait été agressé le couple Montebourg-Pulvar ce week-end à Paris, dans le XVIe arrondissement. Pour Marine Le Pen, ce serait la signature de l'Oeuvre Française – dont c'est le slogan – , présidée par Yvan Benedetti, que la présidente du Front National cite dans « Bourdin 2012 » sur BFM et RMC. Jean-Jacques Bourdin s'interroge : quelle différence avec le slogan du Front National ? Pour Marine Le Pen, il y a une grande différence puisque le slogan de son parti est « les Français d'abord ». Vu la nuance sémantique, les agresseurs du couple Montebourg-Pulvar ne peuvent par conséquent, à l'en croire, ni être adhérents ni être sympathisants du parti d'extrême droite à la flamme tricolore. Mais qui est cet homme désigné par Marine Le Pen ? Proche de Bruno Gollnisch, Yvan Benedetti a bien été exclu du Front National à la veille de la présidentielle comme elle l'assure. Du coup, l'Oeuvre Française, formation antisémite et néofasciste, soutient un concurrent de Marine Le Pen, Carl Lang, exclu lui aussi du Front National, et dirigeant du Parti de la France.

" Anti-sioniste, antisémite, anti-juif "

Le corse Yvan Benedetti, né en 1965, est conseiller municipal de Vénissieux (Rhône) depuis 2008. Installé dans la région il est rédacteur de Jeune Nation, un bulletin d'extrême droite. Il a adhéré au Front National en 2005 et a été candidat aux législatives de 2007, aux cantonales et aux régionales sous l'étiquette Front National. Loin d'avoir été un marginal dans le parti frontiste, il a été secrétaire départemental adjoint du Rhône. Lors du Congrès de Tours en janvier 2011, il avait même été élu au Comité central du FN. Sept mois plus tard Yvan Benedetti, qui se revendique comme « anti-sioniste, antisémite, anti-juif» dans un entretien avec des étudiants de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille, a été exclu pour deux ans du Front national sur décision de Marine Le Pen, à la veille des élections. Une exclusion que Bruno Gollnisch avait alors déplorée : « c’était un militant de très grande qualité, j’aurais aimé que Marine Le Pen fasse preuve de davantage de mansuétude à son égard dans cette période de ralliement venant de bords très divers ».

Dédiabolisation ratée

Le FN, progressivement « purgé » des soutiens de Bruno Gollnisch, candidat malheureux à la présidence du Front National face à Marine Le Pen en 2010, aspire – c'est la ligne politique que la candidate s'était choisie – à une normalisation. La tentative de « dédiabolisation » du FN entamée avant la présidentielle montre ses limites dans cette affaire.

Antoine Kowalski
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