LE FILM QUE JE VIENS DE VOIR

Moi je viens de voir The Lost Boys, ya de la racaille dedans, mais vampire, et des années 80 aussi (je sais pas se qui est le pire entre vampire ou des années 80...) et c'est assez nul. Ou alors non en fait c'est assez bien, mais c'est etrange comme film, a mi chemin entre "La reine des Damnés" (pour ceux qui connaisse se navet pourri sur les vampires) et un film de gamin qui passe le dimanche apres midi pendant les vacances de noel, ou ya des enfant qui font la guerre genre "Maman j'ai raté l'avion".
Heureusement a la fin j'ai maté dans le générique que les gars qui se font buté sur la plage sont des "Surf Nazi", ducoup partant du principe que les vampire les ont tué, les vampire ont tué les nazi, ducoup les vampire ont des tendance Communiste anti-nazi, ducoup ils sont un peu prolétaire.
Ducoup dans ce film ya des racailles prolétarienne.

Mince manque le supermarché...


(c'était pour détendre l'atmosphère tout ça...)

Ben en parlabt de racimze, moi j'ai vu collision, qui m'a bien plu, même si il est un peu cucu sur la fin.

Je viens de revoir le chef-d'oeuvre de Richet, et j'ai pas grand chose à redire sur le fond par raport à ce que j'ai dit hier mais ça me permettra de préciser un certain nombre de points. Plus tard, parceque là j'ai d'utres trucs plus importants à faire. Par contre, y'a quand même de très bons trucs sur la bande originale, 2bal 2neg, KRS One...

Voilà ce qui m'a valu certains commentaires désobligeants :

polux a écrit:

Le coup de la racaille dans le supermarché qui te parle du fait que c'est la classe ouvrière qui peut changer le système, ça sort d'où ce machin? La racaille avec une conscience prolétarienne !!!?? La crise de rires !!!

D'abord Seigneuryo :

"(me citant incorrectement) "la racaille avec une conscience prolétaire", on dirait dirait un discours de droitiste, genre les jeunes de cité sont tous des cons de racailles qui ne savent pas penser"

Puis, dans le même ordre d'idée, j'aurais été coupable selon Starsky d'"amalgame" et selon Flurpy de "généralités". Or, dans cette phrase je ne vise qu'un individu. Et c'est là que j'ai commis une erreur parceque ça faisait un bail que j'avais pas vu le film. En fait, sur les quatres jeunes, il y en a trois qui sont d'accord avec ces propos, le quatrième estimant que la première révolution se fait dans la tête. Sur ces quatres jeunes, il y en a au moins deux qui sont des "cailleras", terme revendiqué par une certaine culture hip-hop et ceux qui la connaissent mieux que moi le savent très bien. Il suffit d'écouter les paroles de la chanson Le temps des opprimés des 2bal 2neg qui se trouve sur la BO du film.
En effet, il en y a deux sur ces quatres qui participent avec J-M au règlement de compte contre une bande rivale pour des questions de vengeance au sujet de trafic de drogue. Si ça, c'est pas le carnaval rap racaille, qu'est-ce que c'est? Et c'est pas rien, semble-t-il, car ils sortent pas les pistolets à eau. Ils ont dans les caves un armada qui suppose une logistique. Et c'est certainement pas pour préparer l'insurrection. Non, on a affaire à des cailleras.
Et ceux-ci sont les protagonistes du film. C'est pas un reproche que je fais à Richet que de vouloir faire un film sur ce sujet. C'est le traitement qui est inepte. Le début du film est intéressant, assez réaliste. Mais plus ça va plus on sombre dans l'indigeste. Alors évidemment les trois jeunes du début ne sont pas de complets salauds, on n'est plutôt emmerdés pour eux de les voir s'embarquer dans cette dérive. Mais on reste tout le temps à la surface des choses. On survole à peine le milieu familial, le quotidien est résumé à des généralités (pour le coup) sur le chômage, etc. Tout ça aurait mérité un traitement plus profond. Au lieu de ça, on reste sur une série de clichés sur cette frange de la jeunesse des banlieues.
Ca aurait pu en rester là. Mais non. Il faut à tout prix que Richet nous fasse croire que ces types ont une conscience de classe. Et là on tombe dans le ridicule. Juste un passage, alors que les deux bandes sur-armées vont se foutre sur la gueule, y'a un des types de la bande d'en face qui a le blues :
" - On sait même pas sur qui on va tirer, ça se trouve c'est des mecs comme nous.
Un de ses potes lui répond que c'est les autres qui ont commencé, alors bon. Du coup l'autre continue :
- C'est ça, il faut niquer la volaille, il faut une révolution, il faut qu'on s'unisse tous."
Et une minute plus tard, vlan ! Padaboum ! Tout le monde se tire dessus comme des lapins (avec du ralentis comme il se doit).

Alors la vie en banlieue comme la vive la plupart de ses habitants, on l'aperçoit à deux reprises : au moment où une jeune femme rentre fatiguée du boulot et est alpaguée par un des protagonistes en tant qu'elle est une amie d'enfance de celui-ci et en tant qu'elle est pas mal foutue; et une seconde fois, lorsqu'un pompiste se fait insulté par un des jeunes parce qu'il refuse de lui vendre de l'alcool après une certaine heure comme le veut la loi. En effet, cet homme tient à conserver son emploi. Il veut pouvoir nourrir sa famille. Idée saugrenue sans doute pour notre héros.

Par deux moments, on entrevoit l'existence d'une autre vie dans les cités que celles de nos lascars pour lesquelles je n'ai pas de sympathie particulière. Surtout que de la part de l'auteur, il y a mensonge par omission. Ces jeunes qui organisent du trafic d'armes (leur matériel, ils l'ont pas acheté au Super U du coin) et les utilisent, comment vivent-ils exactement? On imagine que c'est de trafics en toute sorte. Pourquoi Richet nous le montre-t-il pas, cela? Veut-il faire à tout prix de ces types des héros? Et ça c'est malsain. Parce que c'est tout sauf ça.

Alors on me dit que je généralise à la façon d'un Sarkozy. Absolument pas. Je n'ai parlé que de la réalité que prétend montrer le film, une partie de la réalité de la jeunesse de banlieue (et d'une façon que je ne trouve pas convaincante), et rien que ça. Je sais très bien par la courte expérience que j'en ai eu, comme je l'ai déjà hier, que les jeunes de cité ne se résument certainement pas à ça.

Et je ne vois surtout pas en quoi cela justifie qu'on me jette à la figure l'injure d'être raciste. Ce genre de procédé pour disqualifier quelqu'un sans tenir compte de ce qu'il a dit réellement, en pratiquant par sous-entendu, c'est du procés d'intention, c'est du dénigrement gratuit, c'est lamentable et ridicule.

Et puis voilà. Et puis j'm'en fous.

Ben dans ce cas là c'est pas non plus parce qu'on est une "racaille" qu'on ne peux pas vouloir une révolution, je connais des types que tu qualifierai de "racaille" mais qui pense et qui veulent s'unir, pour changer les choses, exactement comme tu l'as cité, et pourtant ça empeche pas qu'ils continue à se foutre sur la gueule, pourquoi? p't'être parce qu'ils sont pris là dedans, et que si ils continue pas, ils sont vraiment dans la merde.

Alors c'est triste. C'est triste qu'ils continuent là-dedans. Après j'ai rien de plus à dire.

Je trouve aussi, mais je pense que quand on est pas née là d'dans, on peux pas vraiment comprendre.

Trop facile...

On n'est pas né dedans donc on peut pas comprendre... par conséquent, y'a rien à faire et laissons la police faire son travail...

C'est dangereux aussi en un sens comme discours.

(Oui, je sais, t'inquiète, c'est pas ce que tu voulais dire)

heureusement qu'il y avais la parenthèse parce que je me suis inquiété.

Vu La Traversée de Paris, de Claude Autant-Lara, 1956.

Bourvil et Jean Gabin qui traversent Paris de nuit sous l'Occupation avec des valises remplies de pièces d'un porc tué peu avant et destiné au marché noir. Efficace, se boit comme du p'tit lait, dialogues terribles. Avec De Funès dans le second rôle de Janvier. "Jaaaaanviieeeeeer!" que l'on se plaît à hurler tard le soir dans les rues après avoir vu ce film, en tentant vainement d'imiter la voix caverneuse, roulant par les boyaux, de Gabin.

Le couvent , encore un film de haute volée avec une bande d'ados avec tous les stéréotypes (le sportif, la gothique, le noir, le peureux...) visitent un couvent abandoné, scènes ultra droles avec des vampires / démons aux couleurs fluos gerbes de sang et autres farces.

the pledge
plutot déçu, surtout pour la fin

Sonatine- Raaaaah putain mais...Gros plans, plans fixes, des chemises hawaiennes, une partie de frisbee, une balle dans la tête...

Violent Cop- Beaucoup plus classique, vraiment jouissif, donne un peu la nausée parfois...mais j'en ai pris plein les yeux quand même...et plein les oreilles surtout

Kob.X a écrit:

Sonatine- Raaaaah putain mais...Gros plans, plans fixes, des chemises hawaiennes, une partie de frisbee, une balle dans la tête...

Violent Cop- Beaucoup plus classique, vraiment jouissif, donne un peu la nausée parfois...mais j'en ai pris plein les yeux quand même...et plein les oreilles surtout

Faudrais que je chope Violent Cop, j'aimerais bine revoir l'effet special utiliser au moment ou il entaille les doigts du type acroché en haut de l'immeuble. Ya un gros plan sur la lame en train de couper les doigts, et sur le moment j'ai vraiment cru que le type c'etait fait couper les doigts.

Bon j'arrive sur le tard (comme d'hab) rapport aux esclandres de Polux sur Ma cité va crack-er, non-film parmis les non-films ...
Perso, j'ai été super déçu en le voyant en salle à l'époque, passke j'avais kiffé Etats des lieux, film gauchiste et mal fichu mais très imaginatif, spontané et bien dialogué (Patrick del'isola, excellent !). Bref, j'suis d'accord avec Polux sur l'analyse : Ma cité va craquer est un film raté, inconséquent (tu filmes une réalité ou tu la fantasmes, mélanger les deux ça fait chier). Et pis ça la fout mal pour des gens qui défendent des idées (la lutte des classes, la révolution socialiste) de les voir minablement tournées en clip de rap complaisant avec des poubelles qui crâment derrière, y'a vraiment quelque chose de démagogique et ça me faisais marrer à l'époque de voir les logos TF1 et skyrock sur l'affiche du film...
Après, que polux utilise le terme "racaille" sans guillemets (si si, j'te jure) c'est dommage mais pas grave. Au final, y'a que les droitistes (sarko, le pen and co) et les principaux concernés (mais iras-tu employer les mots "pédé", "négro" ou "bicot" sous prétexte que les homosexuels, les noirs ou les arabes les utilisent entre eux par provoc ?) qui l'emploient. Moi j'évite, c'est tout.
Pis Polux, plutôt que de t'emballer sur un pauvre film qui n'en vaut pas la bougie carrefour, fais gaffe à ce que t'écris. C'est aussi mal interpreté que les réponses (sympathiques) qu'on te renvoie dans la face.

Et pis vendredi, tu nous cuisines quoi vieux bâtard ?

Citation :

Bref, j'suis d'accord avec Polux

Ha?
C'est nouveau, ça...

le labyrinthe de pan -

interressant conflits imaginaire des enfants/imaginaire refoulé des adultes, et en même temps quelques illustrations de la résistance lors de la domination fachiste/franciste("qu" ? )

[edit : merci soï ]

Alors j'ai vu deux films cette nuit. Alors d'abord Turkish Star Wars. Là j'en suis resté bouche bée. J'ai même pas franchement ri tout au long du film (enfin pas mal de fois quand même), c'est hallucinant. J'ai jamais vu un truc pareil et je sais pas quoi dire. C'est même pas navrant. J'arrive pas à déterminer ce que c'est.
Et j'ai regardé ensuite The Party de Black Edwards avec Peter Sellers. C'est super, grosse poilade du début à la fin avec un sommet : la scène où Peter Sellers, dont la vessie est sur le point d'éclater, se retrouve face à l'assistance et devant une charmante invitée fredonnant la chansonnette. J'ai un scoop aussi. Ce n'est pas Sid Vicious qui a inventé le pogo mais Peter Sellers. Ca dure quelques secondes mais c'est bien lui.

l' antillais a écrit:

le labyrinthe de pan -

interressant conflits imaginaire des enfants/imaginaire refoulé des adultes, et en même temps quelques illustrations de la résistance lors de la domination fachiste/franciste("qu" ? )

UNE PETITE MERVEILLE!

polux a écrit:

Et j'ai regardé ensuite The Party de Black Edwards avec Peter Sellers. C'est super, grosse poilade du début à la fin avec un sommet : la scène où Peter Sellers, dont la vessie est sur le point d'éclater, se retrouve face à l'assistance et devant une charmante invitée fredonnant la chansonnette. J'ai un scoop aussi. Ce n'est pas Sid Vicious qui a inventé le pogo mais Peter Sellers. Ca dure quelques secondes mais c'est bien lui.

je suis content que ça t'ai plu, non seulement je trouve ce film hilarant ( en particulier la fameuse scene des toilettes, mais le personnage est en plus tres touchant et l'ambiance est genial, envoutante, on a vraiment l'impression d'avoir passé notre soirée dans à fête .
Birdy Nam Nam !

Du coup je me refais toute la série des Panthères Roses, et je vais en chercher d'autres avec Peter Sellers.

l' antillais a écrit:

le labyrinthe de pan -

interressant conflits imaginaire des enfants/imaginaire refoulé des adultes, et en même temps quelques illustrations de la résistance lors de la domination fachiste/franciste("qu" ? )

t'as tout bon :
fasciste ! franquiste !

c'est vrai que c'est un film génial, dommage la version screener chelou avec des sous titres bizarres

j'ai eu envie d'essayer le dernier james bond que mon ptit reuf voulait voir, et ben je crois que je vais le supprimer avant qu'il ne puisse le faire. c'est une pure daube