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 Manifs Lyon 14 mai 2011

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Nico37




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MessageSujet: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyDim 15 Mai - 11:25

Citation :
Extrême droite/gauche : le face-à-face explosif de ce samedi Par Fabien Fournier Posté le 13/05/2011 à 18:06 | lu 2724 fois | 5 réactions|

2500 personnes sont attendues ce samedi à Lyon. L'extrême droite qui a même mobilisé à l'étranger se retrouvera à St-Jean pour dénoncer l'interdiction par le préfet de la marche des cochons qui visait la filière halal. La gauche et l'extrême gauche organisent une contre-manifestation. La police craint des affrontements et la présence de manifestants encagoulés ou portant des masques porcins, pressés d'en découdre.

Lyon sera ce samedi le théâtre d'un face-à-face tendu. D'un côté l'extrême droite va stationner à St-Jean "pour la liberté". Un intitulé changé à la suite de l'interdiction par le préfet de la marche des cochons qui visait à dénoncer "l'islamisation de la France" (lire ici). De l'autre, une contre-manifestation organisée par des formations de gauche (PS, Europe Ecologie, MRAP, Planning familial…) et d'extrême gauche qui refusent que Lyon devienne "un laboratoire de l'extrême droite". La police s'attend à voir 2500 personnes dans les rues, 600 venant de l'extrême droite, 2000 de la gauche. Et espère que ce face-à-face restera à distance.

"Montrer les dents plutôt que mordre"

Pour ce faire, 300 agents de la paix seront à pied d'oeuvre dont 200 CRS (trois compagnies). "Il vaut mieux montrer les dents que d'avoir à mordre", indique Jean-Marc Rebouillat, directeur de la sûreté départementale. Celle-ci a même mis en place une cellule exceptionnelle pour recevoir les "prises" effectuées ce jour-là. Parmi les délits attendus, le port d'armes, l'absence de papiers d'identité et la dissimulation de visage. Les organisateurs des deux manifestations ont été prévenus : la police ne tolèrera pas que des visages soient cachés, conformément à la règlementation en vigueur depuis la fin de l'année dernière. Les arrestations seront alors "systématiques". C'est ce même message de fermeté qu'a fait passer le préfet qui a reçu les organisateurs du rassemblement pour la liberté mercredi, et ceux de la contre-manifestation le jeudi. Eux-mêmes pourraient être tenus responsables d'éventuels débordements. Les autorités craignent des échauffourées : sur Internet, les deux camps se sont adonnés à une surenchère verbale, poussant à des "opérations commandos".

Masques de cochons et slogans anti-halal ?

L'extrême droite a donné rendez-vous à ses militants à 14h30 à St-Jean, pour un rassemblement sur la place pendant deux heures. Cachez ce cochon que je ne saurai voir : il n'est plus question de porter des masques porcins pour dénoncer la filière halal et "l'islamisation" de la France. Interdit par le préfet, cet événement est rebaptisé "rassemblement pour la liberté". Est-ce si sûr qu'aucune bête ne montrera son museau ? Le site identitaire Rebeyne s'attend à ce que certains viennent avec leur masque. De la même façon, des slogans hostiles au halal ne sont pas à exclure. Braveront-ils la consigne préfectorale ? "Tout dépend du nombre que l'on sera", souffle Damien, le porte-parole de Rebeyne.

Sur le groupe Facebook, 1100 personnes affirment vouloir rejoindre la manifestation d'extrême droite. "Si on est 600, ce sera réussi", indique le porte-parole. C'est justement le chiffre estimé par la police. Un car de militants va venir de Nice. Rebeyne table aussi sur une cinquantaine de Parisiens, une vingtaine d'Auvergnats, une vingtaine de Bretons. "C'est quasiment une mobilisation européenne, avec des personnes de pays étrangers", ajoute une source policière. La médiatisation de l'événement a joué à plein. Le changement d'intitulé pourrait toutefois décourager certains. "C'est moins rigolo que la marche des cochons. Les gens qui viennent de loin peuvent être moins motivés", estime le porte-parole de Rebeyne. Ce renfort de militants étrangers à Lyon inquiète les organisations de gauche. "Ce ne sont pas des gens qui viennent pour rester gentiment trois heures place St-Jean", craint Philippe Bouvard, membre de Sud Education. Le syndicaliste relève par exemple que le Front National organise à 11h un rendez-vous en l'honneur de Jeanne d'Arc, place Chavannes (Lyon 6e).

Dans le viseur, deux locaux d'extrême-droite

La contre-manifestation part de 14h place des Terreaux. "Pour que Lyon ne soit pas un laboratoire de l'extrême droite", peut-on lire en slogan. Les participants regagneront Bellecour où des prises de parole vont se succéder devant le veilleur de pierres. Le cortège va atteindre la place Guichard vers 16h30 avant de se disperser.

Outre l'événement organisé par l'extrême droite, le collectif veut dénoncer les agressions récentes menées par des néo-nazis, comme à Villeurbanne où une femme avait été frappée à coups de batte de base-ball le 15 janvier dernier (lire ici). Ils souhaitent aussi réclamer la fermeture de deux locaux "qui propagent la haine", à St-Jean et à Gerland. "Nous avons vérifié qu'il n'y aurait pas de velléités d'affrontement", affirme Jeff Ariagnon, engagé au sein du collectif pour le parti socialiste. La manifestation ne partira pas tant que des gens encagoulés seront à l'intérieur". Ceux qui enfreignent les règles auront le choix entre quitter leur masque ou le défilé. Le collectif vise les 2000 participants, venus de la région. "Il existe 450 militants anarcho-libertaires à Grenoble, très mobilisés", précise une source policière.

Citation :
Lyon: manifestation de groupuscules d'extrême droite, quatre interpellations (AFP)

LYON — Plusieurs centaines de militants d'extrême droite se sont retrouvés samedi après-midi à Lyon lors d'"un rassemblement pour la liberté d'expression", qui a abouti à l'interpellation de quatre personnes après plusieurs incidents, a annoncé la préfecture à l'AFP.

Les manifestants, cheveux ras pour la plupart, sont progressivement arrivés vers 13H00 sur l'esplanade de la Primatiale Saint-Jean, dans le Vieux Lyon, où avaient été déployés environ 400 policiers, jusqu'à former un groupe d'environ 500 personnes, a constaté l'AFP.
Vers 17H00, une grande partie des manifestants s'étaient dispersés, de même qu'une contre-manifestation contre l'extrême droite organisée à partir de 14H00 entre la mairie et la préfecture, et qui a rassemblé 800 personnes selon la préfecture et 2.500 selon ses organisateurs.
Il n'y a eu aucun affrontement physique entre manifestants des deux bords, mais "des échauffourées" ont eu lieu en fin d'après-midi et un commerce de kebabs a été vandalisé à proximité du lieu de rassemblement de l'extrême-droite, a poursuivi la préfecture, sans plus de précisions.
Quatre personnes ont été interpellées "dans le cadre de ces incidents" et "60 à 80 contrôles d'identité" étaient en cours en début de soirée "parmi des personnes repérées pendant la manifestation", a ajouté la même source.
"Nous demandons une traçabilité du halal car les non musulmans n'ont pas à subventionner une religion qui n'est pas la leur", avait réclamé dans un discours Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire, qui organisait le rassemblement avec un groupuscule local d'extrême droite, Rebeyne.
"L'islamisation est une réalité en France. Des millions de Français la subissent et ils n'en peuvent plus. La résistance est là", a-t-il affirmé devant l'auditoire, qui a scandé "1ère, 2e génération, nous sommes des mangeurs de cochon" et "Islam, hors d'Europe" tout en allumant des fumigènes roses.
Depuis plusieurs mois, les jeunes identitaires avaient exprimé leur intention d'organiser le 14 mai une "marche des cochons" pour protester contre "l'expansion du marché de la viande halal" et "l'islamisation de la France".
Interdite par le préfet, la marche a été rebaptisée "rassemblement statique pour la liberté d'expression" et déclarée lundi en préfecture.
Mercredi, le collectif lyonnais Vigilance 69 (gauche) avait appelé à contre-manifester samedi pour que "Lyon ne devienne pas un laboratoire de l'extrême droite". Il avait dénoncé "la multiplication" des agressions à l'encontre de militants de gauche au cours de ces "deux dernières années".
Selon le collectif, deux locaux sont gérés par l'extrême-droite à Lyon : l'une par les identitaires dans le Vieux Lyon, l'autre à proximité du stade Gerland par des supporters proches des milieux néo-nazis.
Derrière la banderole "Riposte au fascisme", les manifestants ont alterné slogans traditionnels contre l'extrême-droite -- "Le fascisme c'est la gangrène, on l'élimine ou on en crève" -- et mots d'ordre anti-capitalistes appelant à "l'égalité économique et sociale".
Le 9 avril, 2.000 personnes avaient manifesté à Lyon contre l'extrême droite

Citation :
Société.Rassemblement identitaire à Lyon : extrêmes tensions dans le centre-ville Vu 8102 fois | Publié le 14/05/2011 à 00:00

Manifestations. Plusieurs centaines de militants et sympathisants identitaires se rassembleront aujourd’hui place Saint-Jean. En parallèle, un cortège contre l’extrême-droite s’élancera des Terreaux à la même heure

Les forces de police devraient être largement mobilisées dans le centre de Lyon, dès le début de l’après-midi. A 14 h 30, la place Saint-Jean, dans le cœur historique de la ville, sera verrouillée. Vaste dispositif également aux Terreaux et tout le long d’un cortège qui s’étirera jusqu’à la préfecture.

D’un côté, deux mouvements, le Bloc Identitaire et Rebeyne !, qui organisent « un rassemblement pour la liberté ». Un rassemblement qui devrait mobiliser plusieurs centaines de militants et sympathisants d’extrême-droite venus de toute la France. Plusieurs prises de parole, dont celle de Fabrice Robert, le président du Bloc Identitaire, sont notamment programmées.

De l’autre côté, le collectif 69 de vigilance contre l’extrême-droite, fédérant de nombreuses organisations de gauche et d’extrême-gauche venues condamner le premier rassemblement et leur activisme dans la ville. Au-delà même, c’est une série d’agressions à caractère raciste que ces militants veulent dénoncer.

Car derrière ce « rassemblement pour la liberté » organisé par les Identitaires, la manifestation organisée à Saint-Jean entend bien relayer un discours parfois radical. A l’origine, c’est d’ailleurs une « Marche des cochons » qui devait être organisée. Une manifestation destinée à notamment dénoncer la présence en France de la nourriture halal. Le préfet de Région, Jean-François Carrenco, l’a interdite en fin de semaine dernière s’inquiétant notamment des risques de trouble à l’ordre public. Une décision validée par le tribunal administratif de Lyon.

Une seconde demande a été formulée par les jeunes identitaires pour cette fois, organiser « un rassemblement pour la liberté ». Ce que le représentant de l’Etat a accepté. Mais attention, cette fois, il ne devra être question ni de halal, ni de cochon. Les organiseurs ont donc préféré se retourner vers le thème de la liberté, qu’ils ont considéré peut-être comme davantage fédérateur. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Si l’emballage a changé, le fonds idéologique demeure bien identique.

Pour les forces de l’ordre l’enjeu sera de taille. Les deux groupes ne doivent en aucun cas entrer en contact. Le préfet a mobilisé, en plus des moyens habituels, trois compagnies de CRS, ce qui représente environ 200 hommes. Au total, ce seront trois cents fonctionnaires qui seront sur le pont. Si la possibilité de heurts semble limitée pendant la journée, c’est à l’heure où les rassemblements vont se disperser que les risques d’affrontement seront les plus vifs.

Le Bloc Idenditaire

Le Bloc Identitaire est un mouvement national créé en 2003, devenu parti politique en 2009. Il revendique 2 000 adhérents en France, 70 à Lyon. Il prône un fédéralisme européen, une opposition au métissage ethnique, à la mondialisation, à l’islamisation. Le mouvement est présidé par Fabrice Robert, ancien membre d’Unité Radicale. Le Bloc a l’ambition de présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle, Arnaud Gouillon.

Présentée comme une frange de l’extrême-droite, ou de la droite populiste à la mode italienne, la mouvance identitaire n’est pas nationaliste, mais « régionaliste ». Lors des dernières élections régionales, les mouvances identitaires étaient représentées en Alsace et en région PACA.

Rebeyne

Rebeyne est une association lyonnaise destinée aux moins de trente ans qui s’inscrit dans la mouvance identitaire. Elle est à l’origine de plusieurs actions significatives et notamment l’invasion d’un Quick halal à Villeurbanne. Elle a ouvert récemment un local, « La Traboule » au cœur de Saint-Jean. Au programme, conférence, rencontres, et self-défense…

Le collectif de vigilance contre l’extrême-droite

Le collectif 69 de vigilance contre l’extrême droite a fédéré de nombreuses organisations de gauche et d’extrême-gauche. Au-delà de leur mobilisation pendant les moments « chauds », le collectif a enquêté avec minutie sur les mouvements d’extrême-droite de la région en produisant un travail extrêmement sérieux et documenté.

La communication par le net

Les jeunes de Rebeyne l’ont compris. La communication de leurs actions passe par internet. Ainsi, chacune est filmée et diffusée. L’invasion du Quick de Villeurbanne, par un commando le visage dissimulé par des masques de cochon, a fait le « buzz ». Au-delà, c’est par les réseaux sociaux et leur site que les Identitaires communiquent. A gauche, on n’a pas attendu pour diffuser des informations via le net. Le site Rebellyon recense toutes les actions et tous les rendez-vous de l’actualité version « alternatif ». Le collectif a également son propre site.

Des risques de violence ?

Difficile de les mesurer. Il est certain que la police sera sur les dents. Les éléments les plus dangereux se trouvent toujours en marge des manifestations. Si des membres de l’extrême-droite, version néo nazi, étaient amenés à fréquenter les lieux, oui, le risque existe. Plusieurs récentes agressions ont démontré que leurs auteurs appartenaient à des mouvances de l’extrême-droite radicale. Du côté de l’extrême-gauche, on mesure le danger. Il demeure que certains éléments, là aussi, isolés, se préparent à en découdre. Au cas où.

Geoffrey Mercier

Citation :
http://rebellyon.info/A-Lyon-dans-la-rue-et-sous-la.html


A Lyon dans la rue - et sous la pluie - contre les racistes et leurs cochonneries
Publié le 14 mai

Sa manifestation ouvertement islamophobe interdite, l’extrême-droite radicale avait quand même maintenu son appel national à rassemblement ce samedi. La mobilisation antifasciste et antiraciste était donc également maintenue, malgré la pression de la préfecture et de la presse pour faire passer cette journée comme une simple « guerre de clans ». Les violences racistes perpétrées ensuite à St Jean, jamais vues jusqu’alors, montrent que la mobilisation nécessaire à Lyon contre l’extrême-droite doit devenir massive et se diversifier, plus qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Retour et photo sur une journée sombre et mouvementée.
Lyon est depuis un peu plus d’un an un enjeu pour l’extrême-droite radicale. Les réseaux identi taires et néo-nazis cherchent tout deux à y poursuivre leur implantation et à s’y pérenniser dans le paysage politique. Agressions multiples et ouvertures de locaux fascistes ont planté le décor depuis plusieurs mois déjà.

Samedi 14 mai le Bloc Identitaire et son émanation locale, Rebeyne, ont tenté d’exprimer dans la rue leur obsession xénophobe et leur désir d’une Europe blanche en organisant une « manifesta tion des cochons » islamophobe [1]. Suite à son interdiction par la Préfecture et la médiatisation qui a suivie, les identitaires se sont présentés en victimes et ont tenté, avec un rassemble ment pour la « liberté d’expression » (sic) d’en faire un symbole national, voire international [2].


Identitaires et communication, une longue histoire ...

Les Identitaires se sont donc retrouvés à 14h30 pour un rassemblement statique sur la place St Jean, pour l’occasion bouclée par les flics. Le rassemblement se voulait très « communiquant » et les tenues « sapin de noël » avaient beau être interdites, la façade n’a guère tenu longtemps. Les cranes rasés y étaient nombreux et l’islamophobie à très rapidement pris le pas sur les slogans plus policés que désiraient imposer les identitaires. D’autant plus que ces derniers partageaient la place et la manifestation avec leurs frères ennemis du Bunker Korps Lyon et autres néo-nazes. Les slogans à tonalité nazi ont d’ailleurs été légion à St jean cet après-midi. Leur faiblesse numé rique (moins de 400) malgré une mobilisation internationale, montre clairement que les tensions internes à l’extrême-droite empêche encore la communication des identitaires de faire recette.


Les « troupes » nationalistes place St Jean

Pendant ce temps la manifestation antifasciste, opposée à la présence des fachos dans les rues de Lyon mais protestant également contre la présence des deux locaux d’extrême-droite [3] et les nombreuses agressions de ces derniers mois se met en place dès 14h sur la place des Terreaux.

La manifestation, d’environ un bon millier de personnes lors du départ, plus par la suite, composée de nom breux cortèges et collectifs de gauche et d’extrême-gauche malgré une proportion mar quée de militants libertaires, a ensuite pris le chemin de Bellecour sous les slogans antifascistes. Arrivée sur place, une prise de parole a eu lieu devant le Veilleur de Pierre [4].


Le cortège a ensuite repris son chemin, glanant des manifes tants au passage, en perdant d’autres sous la pluie, jusqu’à la Guillotière puis, via l’avenue de Saxe, la préfecture et la place Guichard. Tout le long du par cours les cortè ges vivant se répondait par slogans, contre le racisme d’état, contre la présence fasciste et la xénophobie ambiante :
« Le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève », « Alerta, Alerta, Antifascista ! », "Pas de fachos dans les quartiers, pas de quartier pour les fachos"

Dispositif policier autour de la préfecture

Après quelques prises de paroles les groupes se dispersent vers 16h, certains prenant le métro ou rejoignant la Guillotière, alors qu’un groupe de quelques centaines repart en cortège en direction des pentes de la Croix-Rousse. Quelques voitures et fourgonnettes de police ont suivi le déplace ment à distance, cette dernière semblant s’habituer à ce que les libertaires rentrent de manifesta tion en cortèges sauvages, tant mieux.

Cortège sauvage en direction des terreaux

Pendant ce temps les fachos, partis de leur rassemblement, remontent les rues en direc tion de la Croix-Rousse, dans l’idée de casser de l’antifasciste et probable ment d’investir ce quartier symbo lique de la résistance. Un groupe d’antifascistes sans connaitre ce mouvement se sont dirigés vers St Jean : la rencontre a lieu au milieu du pont qui enjambe la Saône entre St Paul et Terreaux. Affrontement bref mais violent, puisque la police s’y jette immédiatement, coinçant une partie des antifascis tes entre eux et les fachos. Quatre de nos camarades ont été arrêtés à cette occasion , la mobilisation s’organise pour les soutenir.

Explosion de violence raciste à St Jean !

Repoussés dans le Vieux Lyon, les identitaires et autres néo-nazis, énervés, se mettent à y casser les devantures des kebabs et autres commerces tenus - ou supposés être tenus - par des immi grés. Plusieurs personnes ont été agressées. Ce déchainement ouvertement raciste, digne d’un progrom, ne semble pour l’instant pas être diffusé dans la presse. La police intervien dra dans la foulée, interpellant plusieurs dizaines de nervis d’extrême-droite (de 50 à 80 selon les sources).

Le masque de communication des identitaires est donc bien tombé aujourd’hui, malgré leurs bal lons rose bonbons, puis que leurs troupes ont montré leur visage xénophobe, violent et viriliste.

Si c’est une réussite pour une manifestation antifasciste de réunir un bon millier de personnes, sous la pluie battante, la gravité des faits dénoncés depuis des mois par les différents collectifs devrait déclencher une mobilisation plus grande. Le racisme d’une telle marche des cochons aurait dû mobiliser une partie beaucoup plus importante de la popula tion lyonnaise, pour faire compren dre que Lyon est et restera une ville de la diversité

Malgré la réussite de la manifestation antifasciste - et pourtant cela fait bien peu de personnes pour une ville comme Lyon- , la menace fasciste est encore là, et ne se réglera pas unique ment en manifes tant, même s’il reste encore et tou jours à alerter nos voisin-ne-s lyonnais-e-s sur la réalité de leur ville, mais d’autres mobilisations, d’autres formes de luttes, de combats, sont à inventer.

La pression de la préfecture et de la presse locale toute la semaine sur la mani festation anti fasciste et antiraciste, la faisant passer pour une simple et bête mobilisation à l’extrême opposé a quand même, malgré la peur des violences, réussit à mobiliser. Mais cette mobilisation doit maintenant, à la vue surtout des violences dans les rues de St Jean, après celles dont les militants de gauche ont été les victimes ces derniers mois, alerter l’ensem ble des lyonnais-e-s sur le danger que font peser ces groupes sur notre ville.

D’autres formes de luttes restent à penser pour que ces violences ne se reproduisent jamais, pour que ces appels racistes cessent, pour que les habitant-e-s proches des locaux néo-fascistes ne subissent pas la loi du silence face à ce climat délétère.

Ce combat, s’il est celui des « antifascistes », est aussi celui de toutes les personnes visées par cette politique de la haine et de toutes les personnes qui la refusent.

Organisez-vous, organisons-nous !
A Lyon le racisme ne passera pas !
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MessageSujet: Re: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyLun 16 Mai - 1:23



Dernière édition par Newo le Mar 17 Mai - 11:38, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyLun 16 Mai - 1:34

Ils ont du mal avec les chiffres.

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MessageSujet: Re: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyLun 16 Mai - 1:48

Citation :
Vent de panique sur le Vieux-Lyon après la manifestation des Identitaires

Manifs Lyon 14 mai 2011 Ident11

Quatre personnes ont été interpellées samedi après le rassemblement de groupuscules d'extrême-droite. Le bloc identitaire lyonnais s'était réuni pour fustiger l'interdiction de la Marche des Cochons par le préfet et réclamer une règlementation de la production de viande halal en France.

A l'issue d'une manifestation de l'extrême droite qui s'était formée devant la cathédrale Saint Jean à l'appel des Identitaires et qui a rassemblé 500 personnes selon la préfecture, un groupe d'individus a crié des slogans nazis et s'en est violemment pris à certaines enseignes, notamment un vendeur de kebab. 4 d'entre eux ont été interpellés par les forces de l'ordre qui étaient présentes en force et ont procédé à environ 80 contrôles d'identité. Il faut dire qu'en plus de cette manifestation intitulée "rassemblement pour la liberté" (d'expression), une autre manifestation se tenait non loin de là au départ de la place des Terreaux, il s'agissait d'une marche contre l'extrême droite et le fascisme qui a elle aussi rassemblé plusieurs centaines de personnes (800 selon la police, 2500 selon les organisateurs), essentiellement des sympathisants de gauche. Aucun affrontement entre les deux cortèges ne s'est en revanche produit.

Lyon Mag


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MessageSujet: Re: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyLun 16 Mai - 1:52

Citation :
Manifs Lyon 14 mai 2011 Ident110

Lyon : l’extrême-droite radicale sème la panique dans Saint-Jean

Haute tension. A l’issue du rassemblement organisé par les identitaires, environ 80 membres de groupuscules d’extrême-droite ont été interpellés après avoir commis des dégradations et scandé des slogans nazis

« Sieg Heil, Sig Heil, Sig Heil ! ». A quelques encablures de l’ancien Palais de justice, environ 80 membres de groupes d’extrême-droite lyonnais et parisiens, plantés sur le quai de Bondy, tendent le bras bien haut. C’est un salut hitlérien répété à plusieurs reprises. Une scène surréaliste pour les riverains et les touristes.

Au terme de quelques dizaines de secondes, le groupe s’ébroue vers le pont de la Feuillée, en direction des Terreaux. Les Terreaux, parce qu’ils espèrent encore y trouver des militants d’extrême-gauche qui ont manifesté contre le fascisme et dont certains membres viennent à leur rencontre. Un contact entre les deux tribus aurait été dramatique. Les gendarmes mobiles ne leur en donneront pas l’opportunité. Le pont est bloqué et les manifestants repoussés dans les ruelles du quartier Saint-Jean. C’est alors une horde qui s’élance dans les petites rues pavées. Des cris, des insultes, et également des dégradations. Les cibles sont choisies. Des commerçants étrangers qui tiennent des kebabs. L’un d’eux a vu sa vitrine voler en éclats. « On a eu peur, raconte-t-il, je ne comprenais parce ce qu’ils me voulaient, je ne savais pas que j’étais dans leur ligne de mire ». Puis il s’inquiète, « je vais être remboursé pour ma vitrine ? ». Plusieurs commerçants de la rue raconteront des scènes identiques.

Plus loin, la meute poursuit son œuvre pendant de longues minutes, coursée par la police. A Saint-Georges, le groupe s’engouffre dans la rue de la Quarantaine. Ils seront enfin bloqués par les forces de l’ordre devant le poste de police municipale.

Alors comment sommes nous arrivés là ? Comment, alors que le risque était identifié, que les auteurs de ces faits sont connus des services de police, ont-ils pu se retrouver dans cette situation de pouvoir envahir les rues ?

Car, au départ, les choses avaient été bien prises en main. Tant par les forces de police, 400 hommes ont été mobilisés, que les organisateurs du « rassemblement pour la liberté », des Identitaires un peu naïfs, qui n’imaginaient pas que seules les bonnes âmes pouvaient être intéressées par leur discours anti-islam. Très rapidement, les crânes rasés ont fait leur apparition. Certains sont même venus de Paris. Des Boulogne Boy’s, hooligans du Parc des Princes, prêts à en découdre avec les CRS qui leur barrent la route. Puis les locaux, ceux du BKL, Bunker Korps Lyon, connus sous le nom de Lyon Dissident et qui disposent d’un local à Gerland. Ce sont ces derniers, qui, pourtant, identifiés, ont été laissés, à l’issue du rassemblement, libres de leur mouvement et sans aucune surveillance policière. Quatre-vingts néo-nazis lâchés en centre-ville. Il ne leur a d’ailleurs fallu que quelques minutes pour se regrouper. Ce qui n’était pourtant pas complètement imprévisible. Ils auraient pu être reconduits dans leur local, en car, en métro, encadrés par la police. Non. Rien.

Interpellés à Saint-Georges, ils ont fait l’objet d’un contrôle d’identité et conduit au commissariat des 3 e et 6 e arrondissements. Cette fois, un car était prévu. Cinq d’entre eux ont fait l’objet d’une garde à vue pour dégradation ou port d’arme prohibé, les autres ont été relâchés dans la soirée.

Interrogée hier soir sur les circonstances des exactions commises, la préfecture n’a pas souhaité communiquer. Pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique, « on a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ». Les trois organisateurs du rassemblement ont été convoqués pour qu’ils s’expliquent sur la présence d’éléments neo-nazis dans leur rassemblement.

Geoffrey Mercier
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MessageSujet: Re: Manifs Lyon 14 mai 2011   Manifs Lyon 14 mai 2011 EmptyLun 16 Mai - 20:39

Citation :
Extrême droite/gauche : des débordements malgré des mobilisations très cadrées Par Laura Lepine , Laetitia Courti , Alison Pelotier Posté le 14/05/2011 à 23:18 | lu 3093 fois | 4 réactions|

Près de 500 sympathisants du Bloc identitaire d’un côté et environ 1000 représentants de gauche et d’extrême gauche de l’autre ont occupé les rues de Lyon ce samedi. Heureusement, les uns et les autres ne se sont pas rencontrés et aucun affrontement n'a eu lieu durant le rassemblement de St-Jean ou la manifestation de la Presqu'Ile. En revanche, une fois ces événements terminés, des incidents ont éclaté. La police a procédé à neuf interpellations. Récit d’un après-midi sous tension.

L'extrême droite se savait dans le viseur des autorités, alors qu'elle organisait un "rassemblement pour la liberté" ce samedi, place St-Jean. Le Préfet Jean-François Carenco avait rencontré les militants du Bloc Identitaire mercredi dernier, leur signifiant sa volonté de sanctionner tout militant qui porterait un masque de cochon ou scandant un slogan anti-islam. Le rassemblement fut bien cadré, à St-Jean. Mais une fois dispersés, certains éléments sont devenus semble-t-il incontrôlables. La police a procédé à neuf interpellations, ce qui parait peu au regard de l'important dispositif mis en place - trois cents agents de la paix.

Ce samedi vers 17h15, une quinzaine de personnes ont frappé un jeune homme seul dans une ruelle près de Foch (Lyon 6è). Notre journaliste présent sur place a vu la victime avec le visage en sang. Il a aussi pu constater que trois établissements du Vieux Lyon ont été attaqués. Mais la police n'a identifié qu'un restaurant de kebab à la vitrine brisée. Peu avant ces faits, près de 500 personnes avaient bravé la pluie, venues de différentes régions de France et même au-delà. Des membres de l’English Defence League, un des principaux mouvements de lutte contre l’islamisation en Europe, étaient présents. "Ils prennent la parole pour la première fois en France", se félicite Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire.

"On n’empêchera jamais un identitaire de défendre sa terre"

Si les identitaires sont présents pour "dénoncer le développement du hallal" qui est, selon eux, "la conséquence de l’immigration de masse", c’est surtout la liberté d’expression qu'ils invoquent. "On nous interdit de parler sur certains sujets. Nous ne sommes pas anti-musulmans mais en Europe, l’Islam n’a pas sa place", s’exclame Romain, manifestant toulousain. A visages découverts, ils assument leur engagement. "On n’empêchera jamais un identitaire de défendre sa terre", martèle Jean-David Catin du Bloc Identitaire.

Sur le podium de la Place Saint-Jean, Arnaud Gouillon, qui se proclame candidat identitaire à la présidentielle 2012, prend le micro : "Le multiculturalisme appelle le "multiracisme" et réduit la liberté d’expression". Pour les Jeunes Identitaires, il n’existe "aucun modèle de réussite de société multiculturelle". Il faut noter que les masques porcins ont été laissés au vestiaire. Seuls des ballons roses évoquaient la couleur des cochons. Le Préfet avait interdit la "marche des cochons" initialement prévue.

"Lyon ne leur appartient pas"

Partis et syndicats de gauche avaient eux-aussi mobilisé, lançant au même moment place des Terreaux une contre-manifestation. Le cortège est parti en direction de la place Bellecour, avec un millier de membres. "Lyon est en train de devenir un laboratoire de l’extrême droite", s’inquiète le Collectif 69. "On est dans la rue pour ne pas la leur laisser", renchérit Camille Lopez, porte-parole des Jeunes Écologistes de Lyon. "Lyon ne leur appartient pas", complète la CGT. Plusieurs manifestants avaient le visage dissimulés par des lunettes et des foulards, sans que la police n'intervienne.

Citation :
Lyon : l’extrême-droite radicale sème la panique dans Saint-Jean

Haute tension. A l’issue du rassemblement organisé par les identitaires, environ 80 membres de groupuscules d’extrême-droite ont été interpellés après avoir commis des dégradations et scandé des slogans nazis

« Rassemblement pour la liberté » : 500 participants

« Sieg Heil, Sig Heil, Sig Heil ! ». A quelques encablures de l’ancien Palais de justice, environ 80 membres de groupes d’extrême-droite lyonnais et parisiens, plantés sur le quai de Bondy, tendent le bras bien haut. C’est un salut hitlérien répété à plusieurs reprises. Une scène surréaliste pour les riverains et les touristes.

Au terme de quelques dizaines de secondes, le groupe s’ébroue vers le pont de la Feuillée, en direction des Terreaux. Les Terreaux, parce qu’ils espèrent encore y trouver des militants d’extrême-gauche qui ont manifesté contre le fascisme et dont certains membres viennent à leur rencontre. Un contact entre les deux tribus aurait été dramatique. Les gendarmes mobiles ne leur en donneront pas l’opportunité. Le pont est bloqué et les manifestants repoussés dans les ruelles du quartier Saint-Jean. C’est alors une horde qui s’élance dans les petites rues pavées. Des cris, des insultes, et également des dégradations. Les cibles sont choisies. Des commerçants étrangers qui tiennent des kebabs. L’un d’eux a vu sa vitrine voler en éclats. « On a eu peur, raconte-t-il, je ne comprenais parce ce qu’ils me voulaient, je ne savais pas que j’étais dans leur ligne de mire ». Puis il s’inquiète, « je vais être remboursé pour ma vitrine ? ». Plusieurs commerçants de la rue raconteront des scènes identiques.

Plus loin, la meute poursuit son œuvre pendant de longues minutes, coursée par la police. A Saint-Georges, le groupe s’engouffre dans la rue de la Quarantaine. Ils seront enfin bloqués par les forces de l’ordre devant le poste de police municipale.

Alors comment sommes nous arrivés là ? Comment, alors que le risque était identifié, que les auteurs de ces faits sont connus des services de police, ont-ils pu se retrouver dans cette situation de pouvoir envahir les rues ?

Car, au départ, les choses avaient été bien prises en main. Tant par les forces de police, 400 hommes ont été mobilisés, que les organisateurs du « rassemblement pour la liberté », des Identitaires un peu naïfs, qui n’imaginaient pas que seules les bonnes âmes pouvaient être intéressées par leur discours anti-islam. Très rapidement, les crânes rasés ont fait leur apparition. Certains sont même venus de Paris. Des Boulogne Boy’s, hooligans du Parc des Princes, prêts à en découdre avec les CRS qui leur barrent la route. Puis les locaux, ceux du BKL, Bunker Korps Lyon, connus sous le nom de Lyon Dissident et qui disposent d’un local à Gerland. Ce sont ces derniers, qui, pourtant, identifiés, ont été laissés, à l’issue du rassemblement, libres de leur mouvement et sans aucune surveillance policière. Quatre-vingts néo-nazis lâchés en centre-ville. Il ne leur a d’ailleurs fallu que quelques minutes pour se regrouper. Ce qui n’était pourtant pas complètement imprévisible. Ils auraient pu être reconduits dans leur local, en car, en métro, encadrés par la police. Non. Rien.

Interpellés à Saint-Georges, ils ont fait l’objet d’un contrôle d’identité et conduit au commissariat des 3è et 6è arrondissements. Cette fois, un car était prévu. Cinq d’entre eux ont fait l’objet d’une garde à vue pour dégradation ou port d’arme prohibé, les autres ont été relâchés dans la soirée.

Interrogée hier soir sur les circonstances des exactions commises, la préfecture n’a pas souhaité communiquer. Pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique, « on a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ». Les trois organisateurs du rassemblement ont été convoqués pour qu’ils s’expliquent sur la présence d’éléments neo-nazis dans leur rassemblement.

Geoffrey Mercier

Citation :
Rixe après un rassemblement de groupuscules d'extrême droite à Lyon Le Point.fr - Publié le 15/05/2011 à 10:01 - Modifié le 15/05/2011 à 10:12

Six personnes ont été placées en garde à vue après une bagarre sur les pentes de la Croix-Rousse dans la nuit de samedi à dimanche.

Une quinzaine de skinheads ont provoqué une rixe dans la nuit de samedi à dimanche à Lyon, quelques heures après un rassemblement de groupuscules d'extrême droite qui a conduit au placement de six personnes en garde à vue, selon la police et les pompiers. Vers 01 h 30, "une quinzaine d'individus typés extrême droite, à tendance skinhead" s'en sont pris dans la rue aux clients d'un bar situé sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement, "dégradant l'entrée du bar", a-t-on appris auprès de la police. "Deux personnes ont été victimes de légères violences mais il n'y a pas eu d'interpellation", les forces de l'ordre n'ayant pu rattraper les agresseurs, selon la même source.

En plus de cette rixe, la police a recensé "un dépôt de plainte d'un propriétaire de kebab pour une porte abîmée" et "trois vitrines étoilées" samedi après-midi dans le vieux Lyon, après la manifestation de plusieurs centaines de militants d'extrême droite. Six personnes se trouvaient dimanche en garde à vue après ces incidents, "trois pour dégradations volontaires en réunion et trois pour port d'arme prohibé", précise-t-on à la police. Samedi après-midi, un "rassemblement pour la liberté d'expression" sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean a réuni environ 500 personnes, selon la préfecture, à l'appel du Bloc identitaire et d'un groupuscule local d'extrême droite, Rebeyne.

Depuis plusieurs mois, les jeunes identitaires avaient promis une "marche des cochons" le 14 mai pour protester contre "l'expansion du marché de la viande halal" et "l'islamisation de la France". Interdite par le préfet, cette marche avait été rebaptisée. À l'appel du collectif lyonnais Vigilance 69 (gauche), une contre-manifestation a rassemblé samedi après-midi entre 800 personnes, selon la préfecture, et 2 500 selon ses organisateurs, réunies derrière la banderole "Riposte au fascisme".
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