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 Je ne suis pas "anti flics"

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Newo
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polux

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 4 Aoû - 0:11

Ben en v'là une dernière, dans Le Monde d'aujourd'hui :

Guérilla judiciaire entre le ministère de l'intérieur et un commandant de police

LE MONDE | 03.08.09 | 15h02 • Mis à jour le 03.08.09 | 15h02 :

C'est une véritable guérilla judiciaire, où chacun campe dans ses tranchées sans céder un pouce de terrain. Depuis près d'un an, le commandant de police Philippe Pichon, accusé d'avoir divulgué à la presse des renseignements extraits de fichiers de police mène une incroyable bataille contre son administration pour échapper aux sanctions. Les décisions de justice se succèdent au rythme des recours des deux parties. Après plusieurs rounds, l'avocat du policier, William Bourdon, s'apprête à déposer une nouvelle requête dans cette affaire où règne, dit-il, "une atmosphère de plomb".

Les faits remontent au 6 octobre 2008, lorsque le site Bakchich publie les fiches issues du STIC, (Système de traitement des infractions constatées), le principal fichier de police, de Djamel Debbouze et Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday. L'inspection générale de la police nationale (IGPN) mène l'enquête pour trouver d'où vient la fuite et n'a aucune peine à remonter jusqu'à M. Pichon, 39 ans, matricule 215.756, en poste au commissariat de Meaux (Seine-et-Marne). Tout en reconnaissant l'infraction, ce dernier argue d'une "démarche citoyenne" : il a communiqué ces pièces sans contreparties, affirme-t-il, dans le but de montrer la dangerosité du fichier qui consigne des faits parfois anciens sans mise à jour.

Auteur de plusieurs livres, dont Journal d'un flic (Flammarion, 2007), l'homme est connu pour ses prises de position intempestives. Il s'exprime quand on lui demande dans les media, écrit de nombreux ouvrages, - dont l'un consacré à l'écrivain Louis-Ferdinand Céline -, traque les "indulgences" de ses collègues sur les timbres-amendes et s'expose sans complexe comme soutien sur l'affiche de la candidate socialiste lors de campagne municipale de 2008 à Coulommiers, alors qu'il y travaille au commissariat. Il a fini par être muté à Meaux.

Le 19 décembre 2008, sa hiérarchie lui notifie qu'il est suspendu, puis un conseil de discipline décide, à l'unanimité de ses membres, représentants des syndicats compris, de sa mise à la retraite d'office, sans traitement. Le 24 mars, un arrêté ministériel entérine cette décision. Début du feuilleton.

Le conseil de M. Pichon saisit alors le tribunal administratif de Melun en référé, arguant qu'en février 2007, son client avait déjà rédigé un rapport sur les dysfonctionnements du STIC. Il cite aussi le service central de documentation criminel selon lequel 610 fonctionnaires de police auraient consulté la fiche de M. Debbouze et 543 celle de M. Smet... En réponse, le ministère de l'intérieur dépeint M. Pichon comme un être "imprévisible parce qu'éternel frustré", et le désigne coupable d'avoir consulté à plusieurs reprises les fiches de journalistes ou de personnalités "dont MM. Le Pen, Balkany, Mariani, Pandraud, Tapie, Mme Royal, etc". "Il y a urgence pour l'administration à écarter M. Pichon de la police nationale", concluait le ministère.

Mais le 5 mai, le tribunal annule la sanction estimant qu'il y a "un doute sérieux quant à la légalité de cette décision dès lors qu'il ressort (...) qu'il avait vainement appelé l'attention de sa hiérarchie sur les dysfonctionnements affectant la gestion du STIC". La riposte du ministère est immédiate. Le 7 mai, il prend un nouvel arrêté réintégrant le policier parmi les cadres de la police, mais le prive de tout traitement "pour service non fait" car il reste suspendu de ses fonctions.

Entre-temps, sa hiérarchie affirme avoir eu connaissance du placement sous contrôle judiciaire de M. Pichon, mis en examen pour violation du secret professionnel dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en parallèle au tribunal de grande instance de Paris. "Cette mesure de sûreté, souligne le ministère, lui interdit de se livrer à toute activité de police, administrative ou judiciaire". L'administration en profite pour déposer un recours en révision sur l'annulation de la mise à la retraite d'office de M. Pichon.

Mais, le 29 mai, nouvel épisode. Le juge d'instruction parisien modifie les modalités du contrôle judiciaire, autorisant le policier à exercer de nouveau des fonctions de police administrative et judiciaire "étant précisé qu'il aura l'interdiction de consulter le fichier STIC". Le tribunal de Melun rejette donc le recours du ministère, entraînant une nouvelle riposte de la place Beauvau. Un arrêté du 4 juin rétablit dans ses droits à traitement M. Pichon mais ce dernier étant toujours suspendu, il perçoit son salaire amputé de ses primes (33 %), soit 2500 euros. D'où un nouveau recours de Me Bourdon...

"L'administration est horriblement mauvaise perdante", s'insurge l'avocat. "En réalité, elle fait la preuve de son intolérance face aux attitudes un peu rebelles", ajoute-t-il en citant le cas de Jean-Hugues Matelly. Cet officier supérieur de la gendarmerie, également chercheur associé au CNRS, fait actuellement l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir critiqué, dans un média, le rapprochement entre la gendarmerie et la police. En association avec un universitaire, il avait aussi écrit sur les manipulations autour des chiffres de la délinquance.

Le trublion Pichon a, lui, collaboré sur le STIC avec un autre chercheur du CNRS, Frédéric Ocqueteau, qui a pris sa défense et dénoncé la "violence" de l'institution policière pour celui qui ne respecte pas les règles.


Isabelle Mandraud
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 8 Mar - 14:21

Bon, pour contre-balancer le topic Police partout ..., je vais utiliser ce topic sur les bonnes actions des forces de l'ordre ou les violences (gratuites ?) qu'elles subissent.
C'est clair qu'un agent des forces de l'ordre est encore plus à attaquer quand il abuse, par ce qu'il représente. Mais l'attaque systématique de l'uniforme, même si je ne le porterai jamais, déshumanise la personne qui la porte et on oublie rapidement qu'un père de famille, qu'une fan rock peut se trouver derrière l'insigne.
Certains flics ou gendarmes déshumanisent des interpellés, en les catégorisant systématiquement dans des sous-groupes (racailles, anars, ...). Je n'ai pas envie de faire de même à leur encontre.

Je commence par un sujet sur un CRS, qui contrairement à ce que croit pas mal de personnes, ne sont pas des SS, même si l'on peut trembler quand on les croise.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Schutzstaffel


Citation :
Un CRS toujours entre la vie et la mort à Noisiel

Un CRS a été gravement blessé à la tête alors qu'il effectuait un contrôle routier, près de la gare de Noisiel, mercredi soir. Son état de santé est préoccupant.

Le CRS blessé à la tête par un projectile mercredi à noisiel est toujours entre la vie et la mort., ce jeudi matin. Les faits se sont déroulés vers 18 heures. Des CRS, qui effectuaient un contrôle routier devant la gare de Noisiel, en Seine et Marne, ont été visés par des jets de projectiles lancés depuis un immeuble voisin. Un fonctionnaire de la CRS 39, basée à Meaux, a été grièvement blessé à la tête par un pavé. Le fonctionnaire aurait subi un « enfoncement de la boîte crânienne », a précisé un syndicat de police.

Après intervention des pompiers et du SMUR, il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris (XIIIe). D’après un porte-parole de la Direction centrale des CRS, le fonctionnaire blessé était conscient lorsqu’il a été pris en charge par les secours. L'immeuble de six étages en face de la gare a été investi par les forces de l'ordre sans que le ou les responsables aient été arrêtés en début de soirée. La police judiciaire de Meaux a été chargée de l'enquête. Il se trouve actuellement dans le coma, selon les dernières informations recueillies.

« Une agression gratuite »

Dans un communiqué, l'Unsa Police a dénoncé « une fois de plus les violences que subissent quotidiennement les forces de l'ordre dans l'exercice de leurs missions ». Jean-Christophe Lourd, du syndicat Unité SGP police, a dénoncé, lui, « une agression gratuite comme on en connaît régulièrement. »

Selon Le Parisien, mercredi vers 22h30, l'accès à la gare était impossible. Des dizaines de membres des forces de l'ordre - CRS mais aussi policiers municipaux - bloquaient l'allée Jean-Paul-Sartre. Certains habitants n'ont pas pu rentrer chez eux.

Par M.-E. W.-J. France-Soir
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 8 Mar - 14:25

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 19 Mar - 20:26

Agression sur des policiers, sujet traité aux infos de TF1
http://rutube.ru/tracks/3545480.html?v=ea7e6e5eb621f69b49951f873be7b688
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 26 Mar - 2:42

Citation :
Agression d'un CRS à Noisiel (Seine-et-Marne): trois jeunes mis en examen et écroués
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMer 6 Avr - 22:42

Dire qu'il y en a qui souhaite brûler vif des policiers pour se poser en rebelle du quartier ...

Citation :
Une voiture de police attaquée au cocktail Molotov à Viry-Châtillon

Une voiture de police a été totalement détruite par un cocktail Molotov à Viry-Châtillon dans l'Essone, lundi soir. Un incident qui survient dans un climat de tension extrême dans cette ville.

Lundi soir, vers 20 heures, une patrouille de police a été attaquée par une dizaine d'individus cagoulés et gantés, dans le quartier de la Grande Borne à Viry-Châtillon, petite ville de l'Essone, à vingt kilomètres au sud-est de Paris. La voiture a été la cible de nombreux projectiles : jets de pierres, de boules de pétanques, de parpaings et finalement d'un cocktail Molotov, qui a totalement détruit le véhicule.

Les trois policiers étaient en train de procéder à un banal contrôle d'identité lorsqu'ils ont été violemment attaqués par surprise par un groupe non-identifié. Deux des agents ont été blessés durant l'attaque : l'un par une pierre et l'autre par l'incendie. Ce nouvel incident survient dans un climat de tension extrême à la Grande-Borne où depuis plusieurs semaines, les agents de police sont la cible de caillassages intempestifs. Le Parisien a dénombré pas moins de six incidents le week-end qui a précédé l'attaque au cocktail Molotov. Les policiers avaient cette fois-là reçu des bouteilles en verre et même un extincteur, là encore lancés par des individus cagoulés et gantés.

Jean-Claude Borel-Garin, le directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne, présent sur les lieux de l'aggression, expliquait que : « De deux choses l’une, soit c’est de l’inconscience, soit c’est une volonté de tuer, dans les deux cas, c’est très grave. On a franchi un cap. »

Les fonctionnaires ont dû faire appel à des renforts pour se dégager. Les agresseurs ont réussi à s'enfuir en se scindant en deux groupes. Aucune interpellation n'a eu lieu pour le moment.

Par Arnaud Aubry, France-Soir

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 17 Avr - 23:53

Citation :
Gare du Nord: policier blessé par balle
AFP 17/04/2011 | Mise à jour : 08:19

Un policier en civil et un jeune de 17 ans ont été blessés par balle lors d'une rixe samedi soir à la gare du Nord à Paris qui s'est soldée par trois interpellations, dont celles de l'auteur présumé des coups de feu et du mineur blessé, a annoncé la préfecture de police (PP). Vers 21h15, un policier hors service, en civil, qui attendait son train sur le quai n°30 de la gare du Nord pour rentrer chez lui, est intervenu pour s'interposer dans un début de bagarre provoqué par quatre jeunes gens, a-t-on expliqué à la PP.

D'après cette même source, le policier "s'est interposé parce que les quatre personnes étaient en train d'agresser quelqu'un d'autre", ajoutant que l'un des assaillants était porteur d'"une arme blanche". "Le policier a fait état de sa qualité, s'en est suivie une bagarre et l'un des jeunes s'est alors saisi de l'arme de l'officier et a ouvert le feu. Il a blessé le policier et un jeune de 17 ans qui prenait part à la rixe", a raconté à l'AFP un porte-parole de la PP. "Le pronostic vital n'est pas engagé" pour les deux blessés, a-t-il dit. Le policier a été touché par balle à la hanche et hospitalisé à Lariboisière (Xe arrondissement), tandis que le mineur de 17 ans a été blessé à l'abdomen et hospitalisé à Bichat (XVIIIe arrondissement).

Au total, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue: "deux jeunes de 18 ans et le mineur de 17 ans blessé". Une quatrième personne qui avait participé à la rixe est "en fuite", a-t-on ajouté. Le préfet de police Michel Gaudin, qui s'est immédiatement rendu sur place, a souligné que le policier âgé d'une trentaine d'années s'était "courageusement" interposé, selon la PP. L'enquête a été confiée à la 2e DPJ et les policiers attendent les résultats de l'exploitation des images de vidéo-surveillance de la gare du Nord.

Le Fig'
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 10 Mai - 0:33

Citation :
Policier poignardé à Barbès : cinq hommes en garde à vue
Stéphane Sellami, avec Julie Cloris - Le Parisien

Un policier de la brigade anticriminalité du métro parisien a été blessé à coups de couteau, dimanche vers 22 h 30 boulevard Barbès, dans le XVIIIe arrondissement, alors qu’il tentait d’interpeller un voleur. Selon les premiers éléments de l’enquête, le fonctionnaire, en service, a été poignardé à trois reprises, recevant deux coups à l'abdomen et un au postérieur.

Son pronostic vital n'est plus engagé

Le policier a été transporté dans un état sérieux à l’hôpital Lariboisière dans le Xe où il a été opéré. Son pronostic vital n'est plus engagé. «On ignore pour le moment s'il conservera des séquelles», assure Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance.

«Ce policier, âgé d’une trentaine d’années, a été agressé alors qu’il intervenait à la suite d’un vol à l’arraché dans le métro Barbès, a précisé dimanche soir Stéphane Pelliccia, secrétaire régional adjoint pour le syndicat de police Unsa. Ses agresseurs n’ont pas hésité à le poignarder au niveau du ventre alors qu’il se trouvait sur la voie publique, en train de poursuivre le voleur.»

Le voleur appelle la foule à la rescousse

Le policier des réseaux ferrés opérait en civil quand il a assisté au vol à l'arraché. Il a poursuivi le voleur, les deux hommes dégringolant à toute allure les escaliers du métro aérien. A la hauteur du restaurant Quick, 150 mètres plus loin, alors qu'il est interpellé, le voleur appelle la foule à la rescousse. «D'après les éléments qu'on a, oui, il a ameuté la population, a pris le fonctionnaire de police à partie devant tout le monde, et un dimanche soir à Barbès, devant un restaurant rapide, il y avait pas mal de monde», relate encore Fabien Vanhemelryck. «Notre collègue a malgré tout voulu interpeller l'individu, et c'est là qu'il ne s'est pas laissé faire et lui a donné trois coups de couteau.» La préfecture de police de Paris confirme de son côté que le policier comme la victime du vol ont été pris dans la mêlée.

La victime du vol a elle aussi été blessée d'un coup de couteau et transportée à l'hôpital Lariboisière.

Des policiers qui opèrent par trois en civil

Pourquoi le policier s'est-il lancé seul à la poursuite du voleur ? Selon Fabien Vanhemelryck, ces policiers BAC-réseau ferré opèrent par trois en civil mais se séparent pour rester discrets. «Ils sont en constante relation radio, parfois de visu, avec leurs collègues». Le vol, la course puis l'agression se sont déroulés en quelques minutes à peine.

Dimanche soir, un important dispositif policier a été rapidement déployé pour sécuriser les lieux de l’agression. Les enquêteurs de la 2e DPJ, chargés des investigations, ont commencé à visionner les enregistrements de vidéosurveillance du métro pour tenter d’identifier les différents protagonistes de cette double agression au couteau.
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 10 Mai - 11:50

Citation :
Agression à Barbès : la victime du vol rend hommage au policier. C'est son téléphone portable qu'avait volé l'agresseur du policier poignardé à Barbès dimanche soir. Moins de 24 heures après les faits, Henry-Antoine Mayembo raconte au Parisien.fr comment il s'est lancé à la poursuite du voleur avec le policier de la BAC de la RATP. Le policier a été blessé à coups de couteau, lui-même a été "planté" au thorax et au bras. Il décrit comment l'agent a fait bouclier de son corps pour le protéger d'autres coups.
Le Parisien

http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoafz_Gs.html


Dernière édition par Newo le Dim 3 Juil - 21:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 22 Mai - 1:23

Citation :
L’hommage à la policière terni par une polémique
La stèle en mémoire d’Aurélie Fouquet, la policière municipale tuée en service par des braqueurs il y a un an hier, a dû être déplacée en catastrophe mercredi dernier.
CLÉMENTINE MALIGORNE AVEC SÉBASTIEN THOMAS, Le Parisien

Ecœurés. Des policiers et des habitants l’avaient mauvaise hier en apprenant que la stèle en mémoire d’Aurélie Fouquet, la policière municipale tuée lors d’une fusillade il y a un an hier, avait été déplacée en catastrophe mercredi. « Ce n’est pas normal. On est déçus. Mais visiblement, le maire de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) a estimé qu’elle pouvait choquer ses habitants », confie un ancien collègue d’Aurélie.

La stèle avait été posée mercredi 11 mai à l’angle du boulevard Friedberg et de l’avenue Auguste, à Noisy-le-Grand. Tout près de l’endroit où la jeune femme est tombée, sous les balles de braqueurs. Or, une semaine plus tard, le monument se retrouve désormais de l’autre côté du boulevard, à Villiers, au niveau du KFC. Quelque peu insultant, quand on sait que c’est à cet endroit précisément que le commando a tiré sur la jeune femme, grondent des policiers.

Que s’est-il passé? Il y a quinze jours, le directeur de cabinet du maire de Noisy-le-Grand aurait donné un accord de principe à Villiers pour installer une stèle, tout en demandant d’en préciser la taille. Villiers l’aurait interprété comme un feu vert… et érige le monument, une colonne grise de près d’un mètre de haut, avec une plaque sur laquelle on peut lire « Hommage à Aurélie Fouquet, victime du devoir le 20 mai 2010 », sous un panneau publicitaire, côté Noisy.

En apprenant la dimension réelle de la stèle, l’entourage du maire de Noisy oppose finalement son veto. Villiers doit la déplacer. Ce mercredi, le député-maire de Villiers, Jacques-Alain Bénisti (UMP), reçoit un appel du député-maire de Noisy-le-Grand, Michel Pajon (PS). « Il m’a dit qu’il était hors de question de mettre la stèle à cet endroit », assure le maire de Villiers. « Je refuse de stigmatiser le quartier sensible du Pavé-Neuf, argumente de son côté le maire de Noisy. Il y a quelques années, une jeune fille a été tuée au bord du lac de la ville. Les parents voulaient une stèle, que j’ai refusée. On avait planté un arbre. Si plaque il devait y avoir, elle trouverait plutôt sa place dans une mairie », affirme-t-il.

Jacques-Alain Bénisti regrette qu’un terrain d’entente n’ait pas été trouvé. « C’était un peu choquant que le maire nous refuse une stèle. Mais il m’a expliqué sa décision, poursuit-il. Finalement, je la trouve jolie à cet endroit. Le principal, c’est qu’elle soit aux abords du carrefour où s’est déroulé le drame. » Un carrefour rebaptisé, depuis hier, carrefour Aurélie-Fouquet.
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 22 Mai - 1:26

Citation :
Un policier blessé après avoir été percuté par un 4X4 près des Champs-Elysées à Paris

PARIS (AP) — Un policier a été sérieusement blessé par un 4X4 qui lui a roulé dessus samedi matin dans le quartier des Champs-Elysées à Paris, a-t-on appris de source policière. Le fonctionnaire de la Brigade anticriminalité (BAC) a été transporté à l'hôpital Georges-Pompidou. Les deux occupants du véhicule sont en garde à vue.

L'accident a eu lieu vers 5h30 avenue de la Grande Armée. Un 4X4 BMW X6 a d'abord été repéré avenue des Champs-Elysées en train de rouler à vive allure, de zig-zaguer et de brûler des feux tricolores. "Diffusé" à l'ensemble des patrouilles, le véhicule suspect a été repéré avenue de la Grande Armée par des policiers de la BAC de nuit.

Ils ont alors tenté de contrôler le 4X4 qui a effectué une marche arrière rapide pour se dégager et roulé sur un policier qu'il avait renversé. Un autre fonctionnaire a alors fait feu à quatre reprises sur l'automobile qui s'est enfuie en direction de la banlieue ouest. Au passage, elle a percuté un taxi.

Le véhicule suspect a été retrouvé peu après cité Pablo-Picasso à Nanterre (Hauts-de-Seine), connue pour être un haut lieu du trafic de stupéfiants. Le conducteur du véhicule ainsi que sa passagère ont été interpellés et placés en garde à vue par les enquêteurs du 1er district de police judiciaire. AP

xveg/mw
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 22 Mai - 1:28

Citation :
Féminisme : un DSK d’école
Tout au long de la semaine, le débat sur le harcèlement sexuel a agité le monde politique. Ailleurs, la parole s’est aussi libérée et les défenseurs de la cause féministe en France espèrent profiter de cette prise de conscience.

Un «troussage de domestique», «une imprudence» (Jean-François Kahn), une «tartufferie» (Bernard-Henri Lévy), ou encore «il n’y a pas mort d’homme» (Jack Lang)… La plupart de ceux qui ont eu recours à ces expressions pour évoquer l’affaire DSK s’en mordent les doigts, s’excusent, mais d’une certaine manière, il est trop tard. Depuis quelques jours, ces mots malheureux ulcèrent. Et les féministes ne veulent plus rien laisser passer.

Plusieurs collectifs lancent un appel qui sera rendu public samedi, déjà signé par 1 000 personnes, et intitulé «Sexisme : ils se lâchent, les femmes trinquent.»«Nous sommes abasourdies par le déferlement quotidien de propos misogynes tenus par des personnalités publiques, largement relayés sur nos écrans, postes de radios, lieux de travail comme sur les réseaux sociaux», écrivent les signataires de l’appel, dont Audrey Pulvar, Clémentine Autain, Florence Montreynaud, Annick Coupé, Annie Ernaux, Florence Foresti, Marie-Françoise Colombani ou Geneviève Fraysse.

Jeudi soir sur le plateau télé de David Pujadas, Laurent Joffrin (Le Nouvel Observateur) interpelle Robert Badinter : «Vous n’avez pas eu un mot pour la victime.» Réplique cinglante de l’ancien Garde des sceaux socialiste : «Si vous dites "la victime", c’est que vous avez préjugé de la décision, […] vous avez dit : il est coupable». Jean-Pierre Chevènement, lui, évoque tranquillement «l’affaire Dreyfus», Bernard-Henri Lévy parle de «propos indécents» mais il ne vise pas les siens (voir le florilège sur Libération.fr).

Rattrapage. Au Parti socialiste, les premières quarante-huit heures, personne n’évoque la jeune femme de 32 ans qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l’avoir agressée sexuellement dans sa suite du Sofitel new-yorkais. Le lundi soir sur France 3, Benoît Hamon, porte-parole du PS, est l’un des premiers à en parler. Martine Aubry le fait à son tour, très officiellement, mardi, à l’occasion d’un Bureau national dont l’horaire a été exceptionnellement avancé : «Dans un drame comme celui-ci, il y aura une victime profonde, ce sera Dominique Strauss Kahn s’il est innocenté, ce sera, bien sûr, cette jeune femme, si les faits sont avérés». Rattrapage.

«Les politiques ne sont pas les pires. C’est vrai que le sujet de la violence faite aux femmes ne les passionne pas, mais ils se rendent compte qu’ils ne peuvent plus se permettre de ne parler que de la présomption d’innocence», commente une militante féministe. Le Collectif national pour les droits des femmes s’est senti obligé de rappeler dans un communiqué que la jeune femme, elle, «a droit à la présomption de victime».

«La réception de l’événement raconte quelque chose de profond sur nos représentations. La parole des femmes victimes de violences sexuelles est suspecte», écrivait aussi dans Libération cette semaine Clémentine Autain, directrice du mensuel Regards, elle-même victime d’un viol, comme plusieurs milliers de femmes chaque année en France (elles sont 75 000 selon les associations).

«Soubrettes». «Les stéréotypes et les réflexes archaïques refont surface», pense la Clef, la coordination française pour le lobby européen des femmes, qui représente 80 associations. «Tout cela a libéré la parole, y compris dans le monde du travail», déplore Caroline de Haas, d’Osez le féminisme. C’est un gardien qui fait une remarque déplacée à une femme puis s’excuse : «Pardon, j’ai fait une DSKite.» Pour elle, la façon dont on parle de l’affaire du Sofitel new-yorkais «reflète et aggrave le sexisme». La Barbe, le collectif qui a initié l’appel avec Osez le féminisme, s’est rendue mercredi à l’Assemblée nationale et rue de Solférino, au siège du PS, avec postiches et ironie pour «féliciter Jack Lang» et les députés qui ont défendu DSK : «Après tout, une telle bousculade s’inscrirait dans une longue tradition masculine consistant à lutiner les soubrettes», ont-elles clamé.

«Cela leur vient si naturellement, constate Alice Coffin, militante à La barbe. Ces propos sont tellement ancrés dans l’inconscient collectif qu’ils reviennent au galop.» Pour elle, la gaudriole, la blague à la machine à café, les tweets salés n’ont rien d’anodins. «Cela joue sur les attitudes, sur notre vision de notre corps, de notre habillement.»

Cela condamne-t-il les hommes au silence ou au politiquement correct ? Non, répondent les féministes, mais peut-être à plus de surveillance. «La parole raciste a reculé», analyse Caroline De Haas, mais les mots sexistes continuent de bénéficier d’une «immunité». «Cette affaire peut constituer un tournant et une chance à saisir pour le féminisme. C’est l’occasion de poser des marqueurs, et des limites dans le débat public», pense Alice Coffin. Plus de mixité, moins de sexisme ? «Peut-être qu’après, les mecs se sentiront moins tranquilles de tenir ce genre de propos et que les politiques intégreront ces questions dans leur analyse politique», espère Caroline de Haas.

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 22 Mai - 1:31

Citation :
DSK : Les associations féministes se mobilisent dimanche
Les associations féministes sont en colère après le traitement de l'affaire DSK. Elles dénoncent la dévalorisation des femmes et appellent à une manifestation, dimanche à Paris.

L'affaire DSK continue de d'agiter la France. Des associations féministes ont lancé samedi avec le concours d'une brochette de personnalités un appel avec près de 6.000 signatures, s'élevant contre «l'impunité qui règne dans notre pays quant à l'expression publique d'un sexisme décomplexé». Intitulé «Ils se lâchent, les femmes trinquent», et initié par Osez le féminisme!, Paroles de femmes et La barbe - qui a manifesté dès mercredi devant l'Assemblée nationale et le siège du PS -, cet appel se conclut par l'annonce d'un rassemblement au pied de Beaubourg, dimanche. Toute la semaine, ces associations se sont mobilisées.

Comme elles, d'autres voix se sont élevées cette semaine sur cette affaire. Me Fatouma Metmati, avocate pénaliste à Paris, nous a confié. « En France, les hommes politiques et les puissants ont un traitement de faveur devant la justice, une immunité de fait, surtout pour des affaires de ce genre. Les femmes violées par des hommes de pouvoir ou des policiers ne sont pas prises au sérieux et n'ont aucune chance qu'il y ait des suites. Ce qui se passe aux Etats-Unis avec DSK n'avait aucune chance de se produire en France », assure l'avocate. Selon elle, « la justice américaine n'est pas parfaite, mais elle est exemplaire sur ce point et c'est la même pour tous les citoyens. C'est une belle leçon donnée à la France ».

L'indignation des associations est largement relayée par la presse anglo-saxonne, qui fustige une France « fascinée par ses séducteurs politiques ». Selon The Guardian, « une réputation d'homme à femmes ne constitue pas un obstacle pour réussir en politique en France ; en fait, c'est tout le contraire ». Encore plus incisif, le New York Times ose l'ironie : « Un homme politique français qui révèle ses prouesses sexuelles prouve sa vigueur, et montre qu'il est pleinement capable de diriger le pays. »

Première nuit de liberté

Pendant ce temps, Dominique Strauss-Kahn, l'ancien chef du Fonds monétaire international accusé de crimes sexuels, passait samedi sa première journée en liberté très surveillée dans l' immeuble de Broadway, où il réside temporairement, s'attirant la curiosité des badauds.

DSK a troqué sa cellule pour un appartement new-yorkais au 71 Broadway, où il peut voir son épouse Anne Sinclair, sa famille et amis, mais reste sous surveillance constante, notamment d'un garde armé, en permanence avec lui. Il porte également un bracelet électronique.

France-Soir
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 1:46

Citation :
La policière auteur d'un livre polémique exclue 18 mois
Le Point.fr - Par Aziz Zemouri

Dans "Omerta dans la police", Sihem Souid, ex-agent de la police aux frontières, dénonçait le racisme, le sexisme et la corruption au sein de la police.

La proposition de sanction pour manquement au devoir de réserve, à dix-huit mois d'exclusion dont six avec sursis, du conseil de discipline, a été annoncée par Mes William Bourdon et Béatrice Dubreuil, les avocats de Sihem Souid. C'est le ministre de l'Intérieur qui décide de la sanction définitive.

L'adjoint administratif, en poste actuellement à la préfecture de police de Paris, a reçu le soutien de l'ensemble des syndicats présents, à l'exception d'Alliance qui, lui, a demandé sa révocation.

Les avocats se sont indignés : "Cette proposition de sanction ignore complètement le droit à la liberté des fonctionnaires tels que notifiés par le droit européen", ont-ils indiqué.

Ils demandent dans un souci "d'apaisement" à M. Guéant une "non-sanction", la "seule mesure adaptée au comportement citoyen et exemplaire" de Sihem Souid.


Dernière édition par Newo le Dim 3 Juil - 21:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 1:50

Citation :
Un CRS a été blessé au visage mercredi soir dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne) lors d'affrontements avec des jeunes. L'équipage de CRS, qui effectuait un contrôle de véhicules peu après 20H00 près du quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes, a été «pris d'assaut par une vingtaine d'individus», armés de barres de fer et autres projectiles, avec lesquels ils ont frappé les CRS, selon le syndicat de police Alliance.

L'un des CRS, touché au visage, se trouvait mercredi soir en observation à l'hôpital, selon cette même source.
Il n'y a pas eu d'interpellations, et le calme est ensuite revenu.
Alliance a dénoncé «l'état de siège permanent dans ces quartiers» et a réclamé «des sanctions de prison ferme», ainsi qu'un «renfort d'effectifs sur le département».

LeParisien.fr
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyLun 30 Mai - 0:39

https://www.dailymotion.com/video/xgz3tb_flic-un-metier-de-chien_tv#from=embed
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 31 Mai - 19:32

Citation :
« Le pilote du scooter volé a délibérément foncé sur le policier»

L'état de santé du policier percuté dimanche par un scooter volé est décrit comme stationnaire. Le pilote, un Tourquennois de 37 ans, doit être placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme.


Dimanche, vers 13 h 30, un fonctionnaire de police de la brigade de roulement du commissariat de Tourcoing a été grièvement blessé lors d'une intervention, rue de Paris, à Tourcoing.
Une intervention pour un simple cambriolage. Dimanche, vers 13 h 15, les services de police sont alertés qu'un cambriolage se déroule dans des caves de la rue des Anges, à Tourcoing. « Plusieurs véhicules de police se rendent sur les lieux, explique Jonathan Biviglia, secrétaire départemental UNSA. À leur vue, un individu prend la fuite à scooter de grosse cylindrée ». Selon les premiers éléments de l'enquête, le scooter avait été volé à Wattrelos, la semaine dernière. Conformément aux consignes, le véhicule « suit de loin » le fuyard. Selon nos informations, ce dernier circule sans casque. Après avoir grillé un feu rouge, des témoins affirment qu'il avait déjà été victime d'une première chute. Il aurait glissé, seul, avant de repartir de plus belle.


La police lui aurait laissé une échappatoire. Pour les syndicats, un périmètre est installé par des patrouilles de police.
« Comme tout était bien ficelé, un des fonctionnaires de police est sorti de son véhicule ». Le scooter se dirige vers le policier qui lève alors les bras en guise d'injonctions. « Pour nous, il a délibérément foncé sur notre collègue », expliquent en choeur les syndicats policiers. « Dans de telles interventions, les policiers engagent leur responsabilité en cas d'accident, dit-on à l'UNSA.
On a d'ailleurs des consignes de notre hiérarchie pour ne pas poursuivre coûte que coûte les deux-roues, ce qui crée un sentiment d'impunité.
Dimanche, il y avait une échappatoire puisque la voiture n'obstruait pas la route totalement. Le fuyard a préféré foncer directement sur l'homme » .
Fracture ouverte du tibia-péroné et rotule brisée. Suite à l'accident, le fonctionnaire de police est grièvement blessé. Dimanche soir, il a été opéré. Il souffre d'une fracture ouverte du tibia-péroné et d'une fracture de la rotule. Les médecins ont également diagnostiqué une commotion cérébrale. « Sous la violence du choc, il a été projeté contre la voiture de patrouille, explique un policier. Comble de l'ironie, il venait de réussir son examen de brigadier-chef. Là, malheureusement, il sera à l'arrêt pour un bon petit moment ».
Heureusement, la victime était porteuse d'un gilet pare-balles, ce qui a pu freiner grandement l'impact du guidon au niveau de la poitrine.
Le mis en cause toujours hospitalisé. Le pilote du scooter, un Tourquennois âgé de 37 ans, a lui aussi été admis au C.H. Dron de Tourcoing. Peu d'éléments ont filtré sur son état de santé. Seule certitude, à sa sortie d'hôpital il devrait être placé en garde à vue pour « violences volontaires avec arme par destination sur un dépositaire de l'ordre public ».
Une cellule psychologique mise en place. Une cellule psychologique doit être mise en place au commissariat de police de Tourcoing, au sein de l'unité de la victime, sous l'égide de la DDSP, direction départementale de la sécurité publique de Lille.
Le « courage » des policiers. Le député Christian Vanneste a tenu à souligner « le degré d'exposition des personnels de police au cours de leurs missions et le courage dont ils font preuve », avant d'appeler à une justice « particulièrement sévère ». Le commissariat de police de Tourcoing s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire. Tout juste sait-on que l'auteur présumé y est « défavorablement connu ».w

VINCENT DEPECKER > vincent.depecker@nordeclair.fr
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 4 Juin - 0:43

http://www.nokenny.com/policier-danse-michael-jackson.html
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 4 Juin - 0:47

Citation :
Le gendarme, qui a fauché lundi un groupe d'écoliers à Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, a été mis en examen mardi

Le gendarme, un père de famille de 34 ans, "très bien noté", a été laissé en liberté sous "contrôle judiciaire" dans l'attente de son procès. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison ferme.

Il a fauché lundi un groupe d'écoliers tuant une fillette de 8 ans et faisant 4 blessés graves, dont 2 toujours dans un état critique, et 10 blessés légers.

Le gendarme a perdu le contrôle de son véhicule sur le rond-point, avant de faucher un groupe de 23 enfants de CM1 et CM2 qui marchaient sur le trottoir quelques dizaines de mètres plus loin.

Sont indemnes : l'instituteur qui accompagnait le groupe, le gendarme qui conduisait le véhicule et six élèves, selon le bilan officiel. Le gendarme a passé la nuit en garde à vue. L'enquête est confiée à la police de Tours.

suite
http://info.france2.fr/france/accident-joue-les-tours-le-gendarme-mis-en-examen-68994294.html

Une pensée pour les familles d'enfants victimes de l'accident. Grosse pensée pour les victimes, tué et blessés.
Et une pensée aussi pour ce gendarme qui n'a pas commis une bavure, mais est responsable d'un accident de la route qui a fauché tant de vies. Ce père d'un enfant de quatre ans sera aussi marqué à jamais.
Place à la justice ...
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyDim 3 Juil - 21:40

Citation :
Champigny : chahut ou attaque ?
Europe1.fr avec AFP et Reuters

Neuf personnes ont été arrêtées samedi soir à Champigny-sur-Marne après des incidents avec la police. Mais les versions divergent sur ce qui s'est passé. De source policière, on indique que les jeunes s'en sont pris au commissariat, à coup de mortiers et de barres de fer. De sont côté, de la préfecture du Val-de-Marne réfute tout attaque et parle de "petite provocation".

Le commissariat attaqué, pour les uns

Les policiers affirment que neuf personnes, de 15 à 20 ans, ont attaqué le commissariat de Champigny avec "divers projectiles", s'en prenant aux locaux et aux policiers présents. "Aucun policier n'a été blessé", précisent-ils.

Selon les policiers, ces jeunes protestaient contre la mise en place sur la commune il y a quelques semaines d'une unité de police spéciale, chargée de patrouiller pour mettre fin "aux divers trafics". "En mesure de représailles, ils s'en sont pris au commissariat local", indique une source policière.

Des tirs de feu d'artifice, pour les autres

Du côté de la préfecture, on parle plutôt de "connerie de gamins désœuvrés qu'une opération programmée". D'après le cabinet du préfet, les jeunes arrêtés ont allumé des pétards et des feux d'artifice à quelques mètres du commissariat. Quand des policiers sont venus disperser le groupe d'une vingtaine de jeunes qui s'était formé, certains ont lancé quelques petites fusées dans leur direction. "Il n'y a pas eu de jet de projectile sur le commissariat, il n'y a pas eu de dégradation et il n'y a aucun blessé", a assuré Patrick Dallennes, le directeur de cabinet du préfet.

Les personnes interpellées étaient en possession de barres de fer, de gros boulons et de feux d'artifice, a-t-on toutefois précisé à la Préfecture de police.
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 5 Juil - 0:48

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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMar 5 Juil - 0:50

Citation :
Une policière se suicide à Cagnes-sur-Mer
Une fonctionnaire de police de 39 ans à mis fin à ses jours lundi avec son arme de service. Dans une lettre retrouvée peu après le drame, la victime met en cause ses conditions de travail.

Les fonctionnaires du commissariat de Cagnes-sur-mer étaient sous le choc lundi midi, quelques heures après le suicide de l'une de leur collègue, qui s'est donnée la mort lors de sa prise de service. D'après les premiers éléments de l'enquête, vers 8h30 lundi matin, la jeune femme de 39 ans aurait retourné son arme de service contre elle, tandis qu'elle se trouvait dans son véhicule de service.

Selon certains de ses collègues, la victime qui n'avait pas d'enfant, mais était en couple depuis près de 15 ans, n'avait pas fait état de problèmes personnels majeurs. D'après Jean-Michel Caillau, procureur de la république de Grasse, l'explication de ce geste fou serait ailleurs. "Elle a laissé une lettre un peu amère, dans laquelle elle évoque les réformes en cours, qui compliquent la tâche au quotidien des fonctionnaires de police".

Selon nos informations, la jeune fonctionnaire aurait prétexté, lors de sa prise de service lundi matin, de son souhait d'aller patrouiller en voiture, dans le cadre d'une opération anti-cambriolages. Vers 8h30, elle aurait garé sa voiture sur un parking de la ville de Villeneuve-Loubet, avant de se tirer une balle en plein coeur.

Dans une lettre retrouvée à ses côtés, la policière explique sa lassitude par rapport à "la politique du chiffre et des statistiques" mettant directement en cause les méthodes de management de son chef de service, qui l'avait mutée depuis quelques mois au service de l'identité judiciaire de la cellule anti-cambriolages. Par le passé, les méthodes de ce chef de service avaient déjà été dénoncées par des syndicats de police.

Selon Laurent Martin de Frémont, délégué du syndicat Unité-Police SGP-FO Alpes Maritimes, "cette collègue est la victime directe d'une politique du chiffre, où l'Etat demande sans cesse aux policiers de faire davantage de résultats avec pourtant moins de moyens". Selon lui, la police "est aujourd'hui asphyxiée, et les femmes et les hommes qui la composent sont en totale perte de confiance, dans la mesure où la parole des mis en cause est davantage écoutée que celle des fonctionnaires". La brigade de gendarmerie de Grasse à été saisie de l'enquête.

MetroFrance
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptyMer 6 Juil - 23:23

Citation :
Suicide d'une policière à Toulouse
La jeune femme avait été violée en 2007 en quittant son service. Une affaire mentionnée par Ségolène Royal lors de la présidentielle de 2007.
Par Clara Foglio, NouvelObs avec agence

Le corps d'une policière âgée de 35 ans a été retrouvé sur les berges de la Garonne à Toulouse aux alentours de 8 heures mercredi 6 juillet.

Michel Valet, le procureur de Toulouse, avait indiqué dans la matinée au Nouvel Observateur que le "suicide" demeurait "l'hypothèse privilégiée", avant de confirmer cette information. Le directeur départemental de la sécurité publique, Lucien Pourailly, a précisé ensuite que ce suicide était lié à des "raisons personnelles".

Il s'agit d'une jeune femme victime d'un viol à Paris en 2007. Cette affaire avait donné lieu à une passe d'armes entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy lors d'un débat entre les deux tours de la campagne présidentielle. La candidate du PS avait proposé que les policières soient raccompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement de leur commissariat.

La victime avait été mutée à Toulouse après son agression alors qu'elle travaillait au sein de la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis. A six semaines d'intervalle, une autre gardienne de la paix, venant elle aussi de quitter son service, avait été victime d'un viol.

"Antécédents dépressifs"

"Selon ses collègues, la jeune femme avait des antécédents dépressifs. Elle attendait pour la semaine prochaine un jugement concernant la garde de ses enfants", a indiqué Didier Martinez, du syndicat Unité SGP police FO, au Nouvel Observateur .

Cette policière, qui n'était pas en service au moment des faits, travaillait habituellement de jour au service des contraventions.

Suicide à Cagnes-sur-mer

Ce décès intervient deux jours après le suicide d'une gardienne de la paix à Cagnes-sur-mer. Cette fonctionnaire, âgée de 39 ans, en couple depuis une quinzaine d'années et sans enfant, s'est suicidée avec son arme de service dans un véhicule de la police vers 8h30, a précisé le procureur de la République de Grasse, Jean-Michel Cailliau.

"Elle a laissé une lettre un peu amère, dans laquelle elle évoque les réformes en cours, qui compliquent la tâche au quotidien des fonctionnaires de police", a-t-il ajouté, citant notamment la réforme de la garde à vue. Mardi, la Direction générale de la police nationale (DGPN) a chargé l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) d'une enquête administrative pour "faire la lumière" sur ce suicide.
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MessageSujet: Re: Je ne suis pas "anti flics"   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 30 Juil - 10:19

Citation :
Le gendarme sauve deux jeunes de la noyade
Samedi soir, Laurent Cervera, 37 ans, a plongé dans l’eau glacée de l’étang de Vert-le-Petit pour sauver deux jeunes hommes dont la barque avait chaviré.

Ne lui parlez pas d’héroïsme, le maréchal des logis chef Laurent Cervera vous répondra qu’il a juste accompli son devoir, et espère ainsi contribuer à donner une bonne image de la gendarmerie. Du courage et du sang-froid, il en fallait pourtant pour se jeter à l’eau, samedi soir vers 23 heures, et sauver deux jeunes de la noyade.
Ce soir-là, trois amis âgés de 19 à 25 ans et originaires de Vert-le-Petit et Ballancourt, ont décidé de faire une petite virée en barque sur l’étang de Vert-le-Petit. Il fait nuit noire, l’eau est glacée et ils n’ont pas de gilets de sauvetage, quand leur embarcation chavire.

Les trois comparses tentent dans un premier temps de remettre leur barque à flot, sans succès. Cette dernière se remplit d’eau et coule. L’un d’entre eux parvient à rejoindre la rive. Dans un restaurant tout proche, leurs appels au secours sont entendus. Les personnes présentes préviennent alors les secours. « Nous étions en patrouille sur Vert-le-Grand, raconte Olivier Klein, gendarme réserviste. Je connais bien le coin, je savais exactement où c’était. » « On est arrivés les premiers sur les lieux », poursuit son collègue, Laurent Cervera. Agé de 37 ans, il est entré dans la gendarmerie en 1998 et, détail qui a son importance, a pratiqué pendant quatre ans le water-polo.

« A une trentaine de mètres de la rive, je distinguais deux personnes. L’une était sur le dos et l’autre essayait de la tenir tant bien que mal sur le côté. Ils n’en pouvaient plus. »

« Ils étaient en train de couler, souligne Olivier Klein. Mon collègue n’a pas hésité une seconde. Il m’a donné son ceinturon avec son arme et a enlevé sa veste avant de plonger. On n’y voyait rien, je l’ai donc éclairé. » « J’ai d’abord ramené la personne épuisée, reprend Laurent Cervera. Heureusement, il n’a pas paniqué, ça a rendu le sauvetage plus simple. Puis je suis retourné chercher l’autre victime. Ça aurait pu leur coûter la vie. »

Une fois hors de l’eau, les trois jeunes ont été pris en charge par les pompiers. « Le premier que j’ai sorti était en hypothermie. Il a été conduit à l’hôpital de Corbeil-Essonnes », note le militaire. « Ils ont eu très peur, ils étaient pétris de froid, souligne Olivier Klein. Sans cette intervention, ils se seraient sans doute noyés. Mon collègue a fait ce qu’il fallait, sans se poser de question. » Une action saluée par ses supérieurs. « C’est grâce à des gendarmes comme ça que l’on arrive à sauver des vies, estime le chef d’escadron Olivia Poupot, commandant de la compagnie de gendarmerie d’Evry. Il a eu les bons réflexes. C’est valorisant pour eux, et nous allons faire en sorte que cette action méritoire soit récompensée. »

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MessageSujet: Policière   Je ne suis pas "anti flics" - Page 2 EmptySam 30 Juil - 10:20

Citation :
Lourdes sanctions prononcées contre la policière Sihem Souid

Cet ex-agent de la police aux frontières d’Orly a été exclue 18 mois, dont six ferme, pour avoir publié un livre dénonçant le climat raciste et homophobe de son service.

Des sanctions aussi lourdes sont rares dans la fonction publique. Dix-huit mois d’exclusion temporaire, dont six ferme, ont été prononcés à l’encontre de Sihem Souid, ex-agent de la police aux frontières (PAF). Sa faute ? Avoir publié un livre, Omerta dans la police (1), qui dénonce un climat de racisme et d’homophobie dans son ancien service, chargé de lutter contre les migrants illégaux.

Un sursaut républicain qui n’est pas du goût du ministre de l’Intérieur, qui a la haute main sur la procédure disciplinaire. Claude Guéant « n’a pas choisi la voie de l’apaisement », ont jugé les avocats de la policière, William Bourdon et Béatrice Dubreuil.

La sanction finalement annoncée mardi contre l’ancienne adjointe de sécurité (ADS) pour manquement au devoir de réserve est inférieure à celle évoquée lors de son passage en conseil de discipline, en avril. Mais elle privera Sihem Souid de rétribution pendant près de six mois, alors qu’elle a déjà été affectée dans un autre service comme adjointe administrative. Elle avait alors dû se battre en justice pour faire annuler au mois de mars une première suspension de quatre mois requise à son encontre au motif qu’elle aurait violé le secret professionnel en se confiant à des journalistes.

Au-delà du harcèlement disciplinaire, le ministre de l’Intérieur a, par cette nouvelle sanction, entériné « un principe gravement antidémocratique selon lequel tout fonctionnaire qui révèle de graves illégalités au sein de son administration doit être lourdement sanctionné », alertent ses défenseurs. Ceux-ci ont d’ores et déjà annoncé qu’ils saisiraient le juge administratif dans les prochains jours.

1. Éditions du Cherche-Midi.

Pierre Duquesne, L'Humanité
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