J'ai lu une bonne partie du book. Du sang sur les murs est loin de Noir les horreurs des bérus.
Nous sommes éloignés des révoltés nihilistes, nous sommes dans un monde peuplé de fous, de suicidaires, qui ne se nourrissent que de sang, se méprisent un peu, méprisent totalement l'Autre.
J'ai l'impression de voyager dans un instant, une humeur noire d'une personne dépressive, d'y mettre mon nez dans tous les recoins.
J'ai envie de lui dire que tout n'est pas noir, tout est un tout qui comprend une multitude de couleurs et que l'habit du désespoir se change quand on grandit, qu'on élargit son esprit.
J'aime ces différentes écritures. La vision de chaque personne sur la noircitude du monde qui nous entoure. Je m'aperçois que le fait divers (meurtres, suicides, braquage, ...) a une place importante dans les histoires.
J'aime bien aussi les textes d'Ubi, instants de révoltes utopistes.
J'aime les dessins, qui sont plus légers que les mots, même si sur certains on ne comprend pas le sens. Nous ne sommes pas dans l'uniformité, dans un style restrictif. On passe du dessin le plus brouillon au plus abouti graphiquement.
Je vous conseille fortement d'écouter l'album en boucle car on y découvre souvent quelque chose (un son, un bruit derrière des notes) Contrairement à la plupart des concerts, les paroles sont compréhensibles donc on se laisse plus volontiers invité dans cet autre monde.
J'aime cette musique joyeuse de cirque avec des paroles guerrières de "révoltés sociaux" dans Sous le chapiteau.
Ça me rappelle ceci
https://www.dailymotion.com/video/xwkq8_cirque-inhumain_politics
Il y a bel et bien un style Bimbo Killers.