Salut, comme la suggéré zabos, je vais tenter de raconter mon épopée en lointaine colonie francaise : L'algérie.
Et bien d'abord, j'ai de la famille en algérie ( mon pere est kabyl ), presque toute la famille du coté de mon pere habite à Alger. J'ai 4 oncles et 5 tantes et 14 cousins, du coté de mon pere. A la maison, il n'y avait que 3 tantes et 2 oncles et je ne sais combien de cousins, une tortue et une chatte.
C'était la premiere fois que je venais en algérie, ma mere ne voulait pas y aller, à cause du terrorisme.
La maison était dans alger centre, vue sur le port. Elle était assez grande et avait trois niveaux. Nous étions au niuveaux intermédiaire, chez " any ", c'est la où mon oncle samy logeait ( samy, le plus jeune de mes oncles informatien/pirates : la quarantaine ). C'était grand, et propre. J'avais un grand lit, je dormais dans la meme chambre que ma seur. Je me couchais tard car je lisais ( 2h du matin ) et me réveillais à midi, je mangeais av ec la famille, et parfois nous sortions. C'était mon quotidien.
Le premier jour nous sommes sortit ( moi, mon pere et mon cousin ( idir : 15 ans, tres sympa, parlant tres bien francais ) à Soli ( l'équivalent de la Fnac ).
Il y a trois choses qui m'ont choquées : le visage des hommes et des enfants, des visages tristes, sans aucunes expressions, les yeux dans le vide. La deuxieme chose, la ville est sale. Tres sale,la maison sont blanche, mais il n'y a pas d'éboueurs qui passent, les rues sont dégueulasses, c'est écoerant. Et la troisieme chose, les voiles des femmes, non, pas des femmes, des fantomes, voilés de la tete au pied, c'est à peine si on percevait deux yeux dans le manteaux de suie.
Dans les rues, on ne parle pas, on chuchote, on marmone, pas plus. Un peux partout des drapeaux de Boutéflika ( une horreur ).
Puis apres etre passé à la grande poste, on rentre vers six heures, on rentre regardé la télé avec 5 de mes cousins. Puis on mange, une tchoutchouka, et quelques cherehk. La-bas, on ne boit pas l'eau du robinet, et l'eau minérale est salé. On devait faire 2 km pour aller nous chercher de l'eau d'evian.
Le deuxieme jours, je me suis réveillé un peux plus tot, et nous sommes allé nous balader, tout le monde me regardait bisarement avec mes cheveux semi-longs, pourtant je les avais coupé avant de partir, j'ai du me les recouper, et mettre un bob pour plus que ca se voit ...
A tout les coins de rue, des militaires, armés, qui vous dévisagent ... flipant.
Le troisieme jour, avec Idir, on fouillait la maison, et miracle, on trouva un guitare. Un guitare sèche, les cordes un peux pourries, mais encore utilisables, un trou dans la table mais, c'est bon, elle sonne, tres fausse, mais apres l'avoir accordé ca va deja mieux.
Quelques jours plustard, nous partimes à la plage. On se met en maillot de bain, on cours à toute allure vers l'eau, et on plonge et puis ... je me retrouve la tete dans un sac plastique. La mer autant que le ville, est sale, est polué, des canetes et des bouteilles qui flottent ... dégueulasse, je sors de l'eau, on rentre à la maison.
Dans les jours qui suivirent, j'essayais d'apprendre à Idir la guitare. Il se débrouillait plutot bien.
La fin du sejours aproche, je commence à etre fatigué de la tension dehors, cette tension organisé par l'armée, le fait de ne pas avoir de liberté, je n'ai aps vu une persone courir, rire ou encore sourir depuis le début. C'est désolant.
Le dernier jour, le soir, fete, tout le monde racontait des anecdotes amusantes de leurs vie en algérie. On va chercher la guitare, et puis je joue 3 de nos compos. La dérniere chanson, une chanson sur les sans-papiers, ce finis par " Des papiers pour tous, ou plus de papiers du tout ", et là, une ovation monstrueuse, avec mon pere et moi " des visas pour tous, ou plus de visa du tout " puis tous ensemlbe, puis tout le monde qui rigole, mais d'un rire plein d'espoirs.
Puis le départ, les ptits cadeaux, les sourires, les bisoux, les gestes de la main, le miolement de miaouss le persan ...
PS : au cours de se voyage, j'ai composé une chanson sur les femmes voilées, ca s'appelle : Celles qui ne nagent que la nuit
Dans des pays trop religieux Certains mal ne sont pas heureux
Pour que les femmes leurs appartiennent et qu'enfin il n'y ait plus de haine
Ils trouverent une excellent idée leur mettre un voil sur le nez
Vite c'est devenu une fatalité : elles ne veulent plus s'en passer, elle ne peuvent plus s'en passer !
Celles qui ne nagent que la nuit A l'abri du regard de la vie
Celles qui ne nagent que la nuit Mais dans leurs vie c'est toujours la nuit mais dans leurs vie c'est toujours la nuit !
Impossible de l'enlever impossible de l'arracher
Impossible de l'entre-ouvrir impossible de t'en sortir !
Prisoniere de ton chador prisoniere de ton sort
Prisoniere de ton voile prisoniere dans ta cage !
Celles qui ne nagent que la nuit A l'abri du regard de la vie
Celles qui ne nagent que la nuit Mais dans leurs vie c'est toujours la nuit mais dans leurs vie c'est toujours la nuit !
Samira jeune fille afgahne porte le chador comme toutes les femmes
Elle voit le vie deriere une grille Enfermer dans sa coquille
Elle aimerait bien s'envoler Exploser cette prison fermer
Dans son regrd maqqué : La liberté
On ne veux te la donner, tu dois la voler !
On ne veux te la donner, tu dois la voler !
Celles qui ne nagent que la nuit A l'abri du regard de la vie
Celles qui ne nagent que la nuit Mais dans leurs vie c'est toujours la nuit mais dans leurs vie c'est toujours la nuit !
la chanson sera bientot en ligne sur le site ... on enregistre dans une semaine !
voila ! comme d'ab' quand j'écris vite, je fais des fautes ! ^^