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 Traduction interview Penny Rimbaud

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AuteurMessage
idefix
Invité




Traduction interview Penny Rimbaud Empty
MessageSujet: Traduction interview Penny Rimbaud   Traduction interview Penny Rimbaud EmptyLun 26 Juin - 17:58

Pour l'instant on en est là :

Citation :
Q: Crass eut à combattre la persécution légale à plusieurs occasions. Quelles enfurent les circonstances exactes ?

P: En fait, il y eut deux principales situations. L'une arriva très tôt. On était encore sur le label Small Wonder Rds. à l'époque, qui étaient les gens qui avaient sorti notre premier 12 pouces. On eut des difficultés à faire presser le premier morceau, celui-ci étant nommé "Reality Asylum". Le disque fut pressé en Irlande. Les gens du label critiquèrent le contenu du premier morceau. Alors on a laissé un silence qui durait trois minute, enfin la longueur du morceau tout en silence au début de l'album. Puisque le management de Small Wonder n'étaient sous aucune menace à cause de ce morceau, on a décidé de le presser nous-mêmes sous forme de single. On a trouvé quelqu'un qui voulait bien le faire en Angleterre. Juste après qu'on l'ait sorti, Small Wonder a été perquisitionné par la brigade des moeurs de Scotland Yard, dont le job en temps normal c'est de faire des raid sur des sex shops dans le centre de Londres. Ils n'arrivaient pas à comprendre vraiment pourquoi ils avaient étaient envoyés dans un cottage de la campagne de l'Essex pour enquêter sur le label. Ils ne captaient franchement rien, vraiment.

Ils avaient eu un cas similaire des années avant avec le Gay News qui avait été pousuivit pour le même motif exactement, qui était celui de blasphème criminel. Qui n'existe dans aucun autre pays occidental. Donc il nous ont attaqué pour blasphème criminel. Après nous avoir interrogés, ils nous ont dit qu'ils allaient faire monter ça jusqu'au chef des poursuites publiques. Environ six mois plus tard, on a finalement entendu qu'ils avaient décidé de classer l'affaire. Mais ils nous avaient envoyé un avertissement très clair de ne plus réaliser ce type de choses, ce qui nous a naturellement encouragé à en faire plus.

On a donc bougés nos enregistrements de chez Small Wonder. Lorsque nous avons repressés Feeding of the 5000, on a mis le morceau de nouveau dessus. On fit une nouvelle version, plus longue. A partir de là, il était évident que les autorités avaient décidés plus que de nous persécuter et de risquer une nouvelle affaire type Sex Pistols, et ça on l'a entendu très tôt après que l'affaire ne soie classée, qu'ils parcouraient les magasins de Grande Bretagne, sans aucune raison légale, ils n'avaient pas de raisons légales de faire celà. Mais ils étaient simplement harassants... la plupart des petits magasins, ils leur disaient qu'ils risquaient des poursuites si ils vendaient nos disques. Ce qui évidemment n'avait aucun base légale, mais c'était suffisant pour dissuader beaucoup de petits magasins de vendre nos trucs.

Les autorités, plutôt que d'en faire la une des journaux, préferèrent simplement d'harceler individuellement les gens au travers du pays. C'était clairement une forme de flicage, qui eut les mêmes effets, voire des effets encore meilleurs que faire de nous des ennemis publics. Cela nous suivit longtemps, et cela devient une habitude d'être en porte à faux avec l'Etat. Nous n'avons jamais été attaqués, jamais directement harcelé. Mais n'importe qui qui organisait nos concerts, qui vendait nos disques... était susceptible d'être harcelé.

Aucunes poursuites ne nous ont menacé jusqu’à l’après-guerre des Malouines. Nous avions enregistré How does it feel to be mother of a thousand dead qui faisait clairement référence à Thatcher. Il lui a été demandé par un sympathique membre de la gauche du Parlement, enfin, qui nous était sympathique, si elle avait entendu cet enregistrement. Un brave type a été chargé d’ouvrir des poursuites contre nous, cette fois-ci pour obscénité [?]. Ça a complètement raté. Les journaux se sont emparés de tout ça très rapidement. Puisque nous étions sacrément nouveaux [?] parce que nous avions en fait divulgué une bonne part de secrets officiels de la guerre des Malouines. Nous avions un contact qui servait en fait aux Malouines, donc nous avons eu beaucoup d’infos classifiées qu’il nous envoyait, et qui pouvaient, d’une façon ou d’une autre, [leur en faire voir ?].

Nous avons fini à la radio, confrontés à un [conservateur], Tim Eggar. Il était au fond totalement écrasé par nos arguments. A ce moment-là, les Députés abandonnèrent les poursuites, qui n’ont pas été plus loin que l’examen du cas par le Directeur Public des Poursuites (Procureur ?). C’était le second quasi-accrochage.

Le troisième cas sont des poursuites suivant la descente dans une boutique de Manchester. Un bon paquet de choses, y compris des disques des Dead Kennedys, furent confisqués par la police. Ils montèrent, encore, une accusation d’obscénité contre nous. Nous avons perdu le premier jugement et avons fait appel. Nous avons alors décidé que ça se passerait à Manchester. Ça aurait été à Londres, ça se serait passé comme la première fois. Ce qui aurait signifié que nous aurions perdu et que nous n’aurions plus eu l’autorisation de vendre nos enregistrements nulle part en Angleterre. Remarque, nous n’avons toujours officiellement pas le droit de vendre nos disques dans la quartier de Chester à Manchester…

On nous a promis du soutien, y compris financier, de la part de quelques distributeurs underground et du milieu de la musique alternative. Mais quand il a été nécessaire, nous n’en avons pas eu beaucoup, et encore moins financièrement. Donc, ça nous a coûté des sommes phénoménales. C’était bien la première fois que nous rencontrions des difficultés financières, vraiment. Alors peut-être que cette histoire à propos du [machin VAT] venait de là. Nous avions à ce moment un problème d’argent que nous avions jamais eu jusque là. Monter notre défense nous avait coûté une somme phénoménale, faire appel nous a coûté une somme phénoménale. Au bout de tout ça, il y avait un genre de léger harcèlement. Ce furent les trois situations majeures où ce harcèlement était complet.

Q :Quel à été l’évolution musicale de Crass pendant toute sa carrière ?

P : Je ne pense pas vraiment qu'on peut parler en ces termes. Je pense après nos deux premiers albums que nous avons répondu. Je ne pense pas que nous avons été impliqués dans le tri de n'importe quel processus révolutionnaire. Nous étions un groupe pour des raisons politiques, et donc de plus en plus, car les années ont porté en fonction, nous produisions notre musique hors des situations sociales de réponse.
Par conséquent, les considérations artistiques ou esthétiques ne l'ont pas vraiment hérité. Je pense que nous sommes devenus de plus en plus harnieux, de plus en plus averti de notre impuissance, qui rend notre travail de plus en plus plus désespérant. Mais c’était désespérant en réponse à ce qui se produisait dans le pays, ou globalement, alors. C’est presque une question non pertinente, parceque que je ne pense pas que nous étions impliqué en se développant comme groupe. Je ne pense pas que cela entre dans l'équation. Je pense simplement... notre analyse politique élargie, puis rétrécie, et élargie, ou peut importe ce que ça signifie. Et ce que nous avons produit en tant que groupe était une réflexion d'où nous nous sommes tenus politiquement. Notre réponse à ça n'était pas musical ou lyrique, c'était une réponse politique. Je pense que nous avons apporté à notre musique un éventail d'influences. Mais alors elles n'ont pas été utilisés en tant qu'influences musicales, si vous comprenez. Nous n'étions pas un groupe. Nous n'avons jamais un groupe. Je ne pense pas que nous nous sommes même vus comme un groupe. Je ne me suis certainement jamais vu comme un groupe. Nous n'avons certenement pas appartenu dans le tri de la pantomime du rock'n'roll, et probablement même moins dans la pantomime de ce qui est devenu notoire comme le punk. Ce n'était pas dans notre intérêt. Je veux dire, nous n'étions pas intéressé à être conoter. Nous étions intéressés à faire des rapports, et les enregistrements se sont avérés justement être une voie de faire des rapports. Il aurait été beau d'avoir pensé, il gentil d'utiliser un dièse pour ce C là. Mais il n'était pas comme celui-là. Peut-être était-il exact au début, où nous étions en train de faire consciemment un tri de quelque chose. Mais pendant que le tri du tri des machines se développait, on a exigé ceci, ou on a exigé cela. La machine a exigé q’une quelquonque réponse ait été nécessaire, en particulier après les Malouines, où nous avons détruit probablement notre groupe. Je pense que nous avons probablement pu soufler d'ici là. Nous n'étions pas particulièrement raisonnables. Je ne pense pas que nous ne l’avons jamais été. Mais certaines situations étaient si effroyable, il commence à devenir absurde d'essayer de traiter celui-ci ou celui-là par ce support. C'est absurde de comparer les Malouines au Vietnam, par exemple. Mais les chansons contestataires, le rock'n'roll contestataire, peux juste être une plaisanterie contre la vraie situation. Je parle surtout des Malouines, moi j’ai senti ça comme ça. Et je pense que d'autres membres du groupe pense ça. Et je pense probablement que d'autres membres du groupe le pense aussi. Il est trop sérieux de traiter de cette façon probablement superficielle. C'était une grande question pour nous tous au cours de ses dernières années. Évidemment, aucune considération musicale n'entre. Est-ce que les considérations de tout ?? C'était une grande question pour nous au cours des dernières années. Évidemment, aucune considération musicale n'entre. Est-ce que les considérations, nous étions devrions faire ceci du tout ?. Et je pense que d'autres membres de la bande probablement aussi. Elle est trop sérieuse traiter de cette façon probablement superficielle. C'était une grande question pour nous au cours des dernières années. Évidemment, aucunels n'ont pas été utilisés en tant qu'influences musicales, si vous comprenez.

On fera un travail de correction quand la troisième question sera finie. Qui s'y colle en fait ? Barr Jakk tu fais le début de la 3 ? le tout ?
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